Qu'est-ce qu'un bon prof ? C’est au début du mois de juillet 2010, qu’une journaliste (du Pèlerin magazine) me contacte pour réaliser une interview. Sans jouer les blasés, c’est quelque chose d’assez fréquent et auquel je me plie bien volontiers bien que, à chaque fois, j’ai l’impression de ne pas avoir grand chose d’original à dire. Le sujet ? “Qu’est-ce qu’un bon prof ?”. Même si, comme tous les enseignants, j’ai été amené déjà à réfléchir à cette question (depuis 30 ans…) et que mes fonctions de formateur m’ont fait approfondir le sujet, cette question là n’est pas facile. Car, finalement, elle vous oblige à vous dévoiler et à parler beaucoup de soi et des raisons pour lesquelles on est devenu prof. J’essaierai donc d’abord de donner quelques idées qui me tiennent à cœur même si elles ne prétendent pas faire le tour de la question. Etre cohérent Cela veut dire aussi qu’il ne faut pas annoncer et promettre des choses qu’on ne peut pas tenir. Etre bienveillant La bienveillance c’est aussi un devoir d’empathie.
63 136 180 | C'est au pied du mur..... Ou comment se faire des amis en 5 minutes…. en évoquant ce « on » dont parlait Michel Colucci quand il disait : « On s’autorise à penser dans les milieux autorisés »… (merci Michel) et qui m’énerve tellement. 63 136 180 c’était le nombre de Français au début de l’année 2011. Et c’est, à peu de choses près, le nombre de pédagogues en France. Bon, d’accord, je veux bien exclure de ce chiffre mon petit neveu* qui est né la semaine dernière et qui n’a pas encore vraiment réussi à exprimer clairement son opinion sur le sujet. Je ne sais pas comment c’est dans les autres pays mais ici, en France, on a vraiment de la chance. En fait pas du tout. En plus d’être mal classée dans les test internationaux, la France, chevalier blanc de l’égalité (des droits), est le pays qui reproduit le plus fidèlement les inégalités (sociales) à travers son Éducation Nationale. L’école, je connais j’y suis allé. Avoir fréquenté un endroit ne donne pas d’habitude le sentiment de pouvoir en parler en spécialiste.
Didactique professionnelle Enseignement-Éducation - Éducation nationale : des métiers exposés aux menaces et aux insultes Imprimer la page Hélène Guedj, division Études sociales, Insee, Benjamin Beaumont, Depp Résumé Si les violences physiques contre les personnels de l'Éducation nationale (professeurs des écoles, enseignants du second degré, conseillers et assistants d'éducation, chefs d'établissement) sont relativement rares, chaque année en moyenne, 12 % d'entre eux déclarent faire l'objet de menaces ou d'insultes dans l'exercice de leur métier. Cette proportion est près de deux fois plus élevée que dans l'ensemble des autres professions. Les enseignants de collèges et lycées sont le plus souvent menacés ou insultés par des élèves (3 cas sur 4) tandis que ceux de maternelle et primaire le sont majoritairement par des adultes (7 cas sur 10). Sommaire Encadré L'enquête SIVIS Publication Les personnels de l'Éducation nationale : pas plus de vols et de violences physiques que pour les autres professions Retour au sommaire Des personnels plus souvent agressés que dans l'ensemble des professions Encadré L'enquête SIVIS
C'est au pied du mur….. Enseignement-Éducation - Enseignants de collège et lycée publics en 2013 : panorama d'un métier exercé par 380 000 personnes Solène Hilary, Alexandra Louvet Près de la moitié des enseignants de l'Éducation nationale exerce dans le second degré public. Cette profession a subi une baisse notable de ses effectifs depuis le milieu des années 2000, alors que le nombre d'élèves restait relativement stable. Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Echec à l’échec (2003). Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Expériences en collège La question des outils est essentielle. Like this:
Enseigner l'Histoire-Géographie Veille et Analyses de l'ifé Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013).
Les quatre pilliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1. 2. 3. 4.
Le tsunami numérique : Scénario pour une Ecole qui refuse de bouger Rappelez-vous Kodak. Une multinationale devenue en quelques années une PME parce qu'elle n'a pas voulu évoluer. C'est le sort que pourrait bien connaitre l'Education nationale, prédit Emmanuel Davidenkoff. Spécialiste écouté de l'éducation, il analyse l'effet d'un tsunami numérique sur le système éducatif bouleversant ses bases économiques, ses méthodes, ses objectifs même. On est là devant un des grands livres de l'année. Le tsunami Davidenkoff va-t-il faire bouger l'Ecole ? Un tsunami numérique ? "Un tsunami s'apprête à déferler sur nos écoles, nos universités, nos grands écoles... Une révolution culturelle A l'appui de sa thèse d'un changement global "plus lointain que ne l'imaginent les promoteurs du numérique éducatif mais plus proche que ne le conçoivent parents et enseignants", E. Une marchandisation de l'école ? Mais le noyau dur de la thèse d'E Davidenkoff, c'est que le tsunami numérique apportera une privatisation de l'école. L'Education nationale "obscurantiste" François Jarraud
Internet comme mirage pédagogique L’expérience m’a montré que ces doutes sont sains, à la fois sur un plan pédagogique et sur un plan économique, puisque ces technologies coûtent typiquement très cher. Sans nier qu’on trouvera des avantages à certains modestes usages faits en classe de ces nouvelles technologies, je pense que bien souvent les promesses qu’on nous fait miroiter, spécialement pour l’enseignement primaire et secondaire, sont des mirages pour lesquels on dépense des sommes importantes qui seraient mieux investies ailleurs. Mais c’est là un vaste sujet et c’est pourquoi je voudrais m’attarder ici à une seule idée, bien précise, qui est avancée par certains de ces technophiles. Je pense que si on examine cette idée de près, en particulier à la lumière de ce que nos savons en psychologie cognitive, de très sérieux bémols s’imposent. Connaissance brute et raisonnement Si ces idées sont aussi répandues, c’est qu’elles sont terriblement séductrices et à première vue plausibles. Savoir pour savoir
MOOC et classe inversée : Les défis pédagogiques posés par l’ère numérique On considère aujourd’hui l’arrivée du numérique et des nouvelles technologies comme un bouleversement culturel comparable à la découverte de l’écriture et à l’invention de l’imprimerie. Historiquement, chacune de ces révolutions a eu un impact majeur sur l’enseignement. La situation actuelle n’échappe pas à la règle et soulève des interrogations inédites sur les pratiques éducatives. Le MOOC est un cours en ligne massivement ouvert, qui connecte et rassemble des étudiants (mais pas uniquement) qui décident de se former à un domaine de connaissances. La classe inversée est une démarche pédagogique qui s’appuie sur les nouvelles technologies pour transmettre les éléments de contenu de la matière avant la séance de cours afin de la rendre plus interactive et plus orientée sur la mise en application des connaissances (10). Qui est l’étudiant face à nous ? Ces jeunes vivent dans un espace qui n’est plus limité par des distances. De quel savoir parle-t-on ? Quel est le rôle de l’enseignant ?