MOYEN AGE Paysans « Ils traînent tant de peine et de douleur. Ils endurent de grands tourments : la neige, la pluie et le vent, travaillant la terre de leurs mains. » Benoît de Sainte-Maure, Estoire des ducs de Normandie, XIIè siècle. In Bordas, Terres d’Histoire. Les taxes et les corvées « Les paysans doivent faucher les foins. D’après la Complainte des vilains de Versons. In Hatier, Histoire. Les charges de paysans lorrains au XIIè siècle « Le manse paye vingt deniers en deux termes, dix à Pâques, à la Saint-Martin dix et un poulet. (…) Au printemps, (le détenteur du lot) labourera deux arpents (des terres du seigneur) et les sèmera avec la semence du (seigneur). Si un homme (du seigneur) épouse une femme d’ailleurs, après sa mort, ses biens seront confisqués par (le seigneur), et le tiers seulement sera remis à ses enfants et à sa femme. » Origine du texte non précisée. In Bordas, Terres d’Histoire. La protection du seigneur contre la corvée Georges Duby, Histoire de France. In Hachette, A monde ouvert.
La vie quotidienne au Moyen Âge Introduction Cet article regroupe plusieurs aspects des mœurs et de la vie quotidienne au Moyen Âge. Nous étudierons successivement : La vie urbaine au Moyen Âge, avec l'expansion des communes et la description de ParisLa vie des paysans à la campagneLes divertissements populaires tels que les foires ou les tournois de chevaliersLes mœurs et coutumes, habillement, coiffures, rôle des femmes... La vie urbaine Les communes Avec le réveil économique et la croissance des villes, l'influence de ses habitants, les burgenses ou bourgeois était croissante. Les libertés communales Dans la plupart des cas, les bourgeois conjurés achetaient leurs libertés au seigneur. « L'air de la cité rend libre » Une règle particulière fut établie dans certaines communes, notamment Bologne. Paris au Moyen Âge Protégée par l'épaisse muraille de ses remparts, qui discipline sa croissance et le met à l'abri des invasions, Paris, à la fin du XIIIe siècle, compte environ 200 000 habitants, ce qui est énorme pour l'époque.
Philippe ariès Voici un résumé de l'Essai sur l'histoire de la mort en Occident, du Moyen Age à nos jours de Philippe Ariès. Il s'agit d'un ouvrage incontournable sur l'histoire des mentalités face à la mort. Seulement deux des fragments qui suivent le texte principal sont résumés ici, les autres ayant semblé moins intéressants. I - Les attitudes devant la mort 1 - La mort apprivoisée 2 - La mort de soi A - La représentation du Jugement dernier B - Dans la chambre du mourant C - Le transi D - Les sépultures 3 - La mort de toi 4 - La mort interdite II - Fragments 1 - Richesse et pauvreté devant la mort au Moyen Age 2 - Huizinga et les thèmes macabres A - Les représentations de la mort aux XIIe et XIIIe siècles B - Eros et Thanatos du XVIe et XVIIIe siècle C - Une signification du macabre du XIVe-XVe siècle D - Où commence, au XIXe siècle, la peur de la mort 1 - La mort apprivoisée La mort au Moyen Age est une mort consciente, de préférence au lit. 2 - La mort de soi B - Dans la chambre du mourant
Quand la propreté reculait au Moyen-Age Lors d’une visite du château de Blois, la guide touristique nous indique que pendant le Moyen Age les bébés n’étaient pas lavés jusqu’à l’âge de 1 an, et les adultes se lavaient très rarement, de peur d’attraper des maladies ou des grossesses pour les femmes. Incrédule dans premier temps, nous avons voulu en savoir plus. Voici ce qu’on peut lire dans un document “L’histoire du lavage” paru en 2009 :“TEMPS ANCIENS (2500 av. Ainsi, avec le paganisme, et une science pour le moins limitée, les hommes savaient ce qui était bon et mauvais pour eux. “MOYEN-AGE (476 ap. Le film Les Visiteurs avait bien rendu cette réalité : Pourtant, certains historiens et médiévistes chrétiens cherchent à dédouaner la religion de ses méfaits dans le domaine, en travestissant les faits, comme par exemple Historama N°40, de juin 1987, qui titre un dossier “Propre comme au Moyen Age”. Voilà une présentation pour le moins manichéenne et biaisée, qui tient peu compte des réalités historiques de l’époque.
Les épidémies et les pestes au Moyen Âge. Le fléau des fléaux La liste des épidémies au Moyen âge est impressionnante. L'Angleterre paye son tribut; on cite les pestes de 1198, 1315; 1366, 1407. Les armées ne restent pas indemnes. La dysenterie épidémique décime les Croisés assiégeant Antioche (1098); des affections contagieuses atteignent les troupes de Frédéric Barberousse, marchant sur Rome (1167). La peste disperse les soldats de Henri VI devant Naples (1193) et ceux de Beaudourn en Syrie (1202). (1384), de Charles VIII (1496) éprouvent de ce fait de grandes pertes. Saint Louis et les pestiférés de Carthage, par Lethière. On le voit, toutes ces maladies épidémiques, contagieuses et infectieuses ne correspondent pas toujours à la peste proprement dite. Le feu sacré.En 945, 983, 1039, 1041 et à d'autres périodes du XIe siècle, une maladie terrible, dont les contemporains retracent l'effrayant tableau, visite la Lorraine, la France, l'Italie. Sous une peau , Tartarie , la Turquie, l'Égypte , la Grèce, l'Illyrie . , la Provence
La prostitution au Moyen-Age Introduction Depuis le début des temps, la prostitution n'a cessé d'exister. Déjà à l'époque du paléolithique, les hommes étaient prêts à livrer le produit de leur chasse aux femmes qu'ils désiraient pour obtenir leurs faveurs sexuelles. La prostitution existait donc pendant la période du Moyen Age, soit de 500 à 1500, mais comment était-elle perçue par le clergé, les rois et le peuple? L'étude débutera donc avec l'époque du Ve au XIe siècle, où nous aborderons les différentes conceptions du phénomène en passant par les mesures prises par l'Empereur Justinien et son épouse Théodora afin de diminuer le proxénétisme, puis celles de Théodoric 1er, le "Code Alaric", et pour finir la période, celles de Charlemagne. VIème au XIème siècle : Différentes perceptions Justinien et Théodora De 527 à 565, c'est l'empereur Justinien 1er qui règne avec son épouse Théodora (morte en 548) sur l'empire byzantin. Théodoric et le "Code Alaric" Charlemagne XIIème au XIIIème siècle : Le temps de l'acceptation A.
Le Moyen Âge : la vie quotidienne Succédant à l'Antiquité, le Moyen Age est une longue période. On considère généralement qu'il a débuté en 476, avec la chute de l'Empire romain d'Occident, et a pris fin en 1492, date de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb . On ne peut donc porter un regard unique sur mille ans de vie quotidienne médiévale. La division de la société en « trois ordres » les Bellatores (ceux qui combattent), les Oratores (ceux qui prient), les Laboratores (ceux qui travaillent) se rompt à la fin du XIIIe siècle. Repas des noces d'Arus et de la fille d'Olivier, enluminure de Loyset Liédet, dans Histoire d'Olivier de Castille. ?
Éducation au Moyen Âge en Occident Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Codex Manesse L'éducation dans la période de la Rome antique était municipale, tout en étant contrôlée par le pouvoir impérial. Avec l'écroulement de l'Empire, en Occident, les écoles ne ferment pas immédiatement. Néanmoins, on peut distinguer plusieurs phases dans le passage de l'éducation antique à l'éducation médiévale. Haut Moyen Âge occidental (Ve ‑ Xe siècle)[modifier | modifier le code] Centres d'études carolingiens entre le VIIIe et le IXe siècle. Ve et VIe siècle[modifier | modifier le code] Le christianisme, devenu une religion officielle de l'Empire romain en 392, n'abolit pas l'école païenne. Moitié du VIe et début du VIIe siècle[modifier | modifier le code] Des différences apparaissent au sein de l'Occident chrétien. VIIe et VIIIe siècle[modifier | modifier le code] Le modèle de l'éducation médiévale se diffuse dans tout l'Occident, notamment grâce aux missions des moines irlandais. Brutalité[modifier | modifier le code] Les étudiants