Autorité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Notion[modifier | modifier le code] Autoritarisme[modifier | modifier le code] Au point de vue démarche, l'autoritarisme correspond à l'attitude de la personne qui contraint physiquement et/ou psychiquement les personnes qu'elle commande. Légitimité[modifier | modifier le code] L'autorité ne correspond pas à une qualité intrinsèque, mais à une attribution ou une conférence qui légitime le pouvoir de commander et d'être obéi. L'autorité d'un magistrat tient de la Loi, ainsi que de sa fonction au sein de la justice (règlement, structure). Pouvoir[modifier | modifier le code] L'autorité correspond à une valeur reconnue et attribuée ou conférée ; elle diffère donc du pouvoir. Commandement et obéissance[modifier | modifier le code] Le commandement est l'action et l'objet de la personne qui commande, c'est-à-dire qui donne un ordre. Ce bien-fondé est évalué selon les désirs individuels et les jugements personnels d'ordre public.
État policier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un État policier se distingue spécifiquement par ses caractéristiques totalitaires ou l'utilisation de moyens radicaux pour assurer le contrôle social. Dans un tel État, la police n'est pas soumise aux règles de l'État de droit. Dans une république bananière, les autorités de répression permettent le maintien d'une économie palatine sur le plan du modèle économique, sans contestation de la population sauf au travers d'un sanglant renversement de régime. « L'État de police est celui dans lequel l'autorité administrative peut, d'une façon discrétionnaire et avec une liberté de décision plus ou moins complète, appliquer aux citoyens toutes les mesures dont elle juge utile de prendre par elle-même l'initiative, en vue de faire face aux circonstances et d'atteindre à chaque moment les fins qu'elle se propose : ce régime du police est fondé sur l'idée que la fin suffit à justifier les moyens. Exemples[modifier | modifier le code] [/!
Hannah Arendt Signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le 14 octobre 1906 à Hanovre et morte le 4 décembre 1975 dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique occupe une place importante dans la réflexion contemporaine. Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code] Hannah Arendt naît à Hanovre en 1906. Fuite hors d'Allemagne et exil aux États-Unis[modifier | modifier le code] Dernières années[modifier | modifier le code]
Fascisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme fascisme s'applique au sens étroit à la période mussolinienne de l'histoire italienne et au sens large à un système politique aux caractéristiques inspirées par l'exemple italien mais qui a pu prendre des aspects différents selon les pays. Des débats existent entre les historiens quant à la qualification de certains régimes (France de Vichy, Espagne franquiste[1]...). Le terme même (en italien fascismo) vient du mot « fascio » (« faisceau ») désignant le rassemblement des fusils au repos ou l'attribut du licteur dans la Rome antique[2]. La différence entre fascisme et totalitarisme fait l'objet de nombreux débats[3]. Idéologie[modifier | modifier le code] Le mot vient de l'italien « fascio » (« faisceau »), (emblème de l'autorité romaine) repris vers 1919 par les milices squadristes de Mussolini, qui avaient initialement groupé des anciens combattants déçus et épris d'ordre. Origines du fascisme italien[modifier | modifier le code]
Pédagogie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants[1]) désigne l'art de l'éducation. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire. Plus généralement, l'expression « Faire preuve de pédagogie » signifie l'aptitude à enseigner et à transmettre à un individu ou un groupe d'individus — de tous âges et de toutes conditions — un savoir ou une expérience par l'usage des méthodes les plus adaptées à l'audience concernée. Définitions[modifier | modifier le code] Le mot « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔr/), « l'enfant », et ἄγω (/'a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ». Émile Durkheim : la pédagogie est une "réflexion appliquée aussi méthodiquement que possible aux choses de l'éducation" (L'évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938, p. 10).
Totalitarisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le totalitarisme est l'un des trois grands types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme. C'est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. C'est un concept forgé au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres, avec une apparition concomitante en Allemagne et en URSS. L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Les origines du concept[modifier | modifier le code] On peut définir le totalitarisme comme une idéologie qui « nie toute autonomie à l'individu et à la société civile et s'emploie a les supprimer autoritairement au profit d'une vision moniste du pouvoir et du monde ; recouvrant tous les aspects de la vie humaine, cette idéologie fonde et justifie la domination absolue de l'État ».
"Le maître, serviteur public" Philippe Meirieu Le titre de cette conférence, « Le maître, serviteur public », a été donné par les organisateurs de l’École d’été et je l’ai repris bien volontiers. Mais je dois dire que, s’il me séduit, il est assez étranger aux formulations francophones… et c’est, sans doute, regrettable. Mais, une telle conception a beau être séduisante sur le plan théorique, elle n’en reste pas moins très difficile à mettre en œuvre. Je dois préciser, avant de m’engager plus avant, que je m’aventure aujourd’hui sur un terrain particulièrement délicat et que, le faisant dans le cadre d’une conférence, je serai contraint à quelques rapidités d’expression. Les maîtres destitués ? Quoiqu’il n’ait rien de bien nouveau et original, le discours sur la perte de l’autorité des professeurs prend, aujourd’hui, une ampleur inégalée. Parmi les éléments déterminants du contexte, il faut pointer aussi, bien sûr, la disparition du consensus sur « ce qu’il convient d’enseigner ».
La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :
Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves Pour que les élèves cherchent à s'améliorer, il faut bien sûr que la motivation soit au rendez-vous. De manière à susciter cette motivation chez les élèves, voici une proposition qui a déjà fait l'objet d'une expérimentation à l'enseignement supérieur. Rolland ViauDépartement de pédagogie, Université de Sherbrooke L'analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d'apprentissage que l'enseignant propose, l'évaluation qu'il impose, les récompenses et les sanctions qu'il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu'il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l'apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l'un de ces facteurs : les activités d'apprentissage proposées aux élèves en classe. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.