Habita(n)ts connectés : découvrez les pistes d’innovation Après un an de travail collaboratif, de réflexion et de créativité, voilà les résultats de l’expédition Habita(n)ts connectés. Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Toutefois nos domiciles connectés ne ressemblent guère à ceux imaginés 10 ans plus tôt, truffés de capteurs ou d’automatismes. Ils regorgent d’équipements dédiés aux loisirs, aux jeux, à la communication, aux semi-loisirs, et qui parfois dysfonctionnent, tombent en panne, s’accumulent… De nouveaux problèmes surgissent, de nouveaux embarras… de nouveaux besoins fonctionnels et serviciels pour lesquels il faut trouver des réponses. Découvrez les slides, les quatre territoires d’exploration et les vidéos des scénarios ! Les slides présentant les résultats de l’expédition "Habitants connectés" Les quatre territoires d’exploration Les vidéos Les partenaires de l’expédition
Les éco-quartiers sont-ils le futur de la ville ? C’est dans les villes que sont consommés 75% de l’énergie mondiale. Elles sont encore très dépendantes des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). Ces cinquante dernières années, les villes européennes se sont étendues en moyennes de 78% alors que les populations ne grossissaient que de 33%. L’étalement urbain entraîne un allongement des distances et donc une augmentation du trafic automobile. La question se pose aujourd’hui dans les mêmes termes, mais d’une façon accélérée, dans les métropoles des pays émergents. Si, vingt ans après le Sommet de la Terre, les clignotants sont encore plus rouges qu’alors, certains experts mettent en cause un urbanisme qui ne serait jamais sorti de l’utopie fonctionnaliste issue de la Charte d’Athènes de 1933, séparant les fonctions de la ville (habiter, circuler, travailler, consommer). Enfin et surtout, de quelles marges de manœuvre dispose-t-on ? BedZed Difficile de définir l’éco-quartier autrement que sous la forme du « portrait-robot ».
La tentation du bitume : tous responsables, pas coupables ? Partout dans le monde, les villes enflent, s’étalent, arrachant aux campagnes leurs habitants et leurs terres cultivables. Depuis 1950, le pourcentage de la population mondiale vivant en ville est passé de 30 à 50 %. D’ici 2030, cette proportion pourrait atteindre 60 %. Comment vivre dans des villes toujours plus étendues, toujours plus dévoreuses d’espaces et de matières premières et de plus en plus source d’inégalités pour ses habitants ?Eric Hamelin, sociologue urbaniste et Olivier Razemon, journaliste free-lance, dans leur dernier ouvrage « La tentation du bitume – Où s’arrêtera l’étalement urbain ? » avancent des solutions qui donnent à espérer. Tous responsables de l’étalement urbain ? Dans leur ouvrage écrit à quatre mains, les auteurs font un instantané de la situation des villes aujourd’hui, particulièrement en France. Et que celui qui n’a jamais râlé parce qu’il n’arrivait pas à se garer à moins de 50 mètres de l’entrée d’un magasin jette le premier kilo d’asphalte ! Les auteurs
Les trois visages de la ville 2.0 Voyage à New Songdo City A une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul, en Corée du Sud, un chantier gigantesque amorcé en 2001 est en train de faire émerger un lieu d’un genre nouveau. Sur une île artificielle reliée à la terre ferme par un pont de 12 km s’édifient des locaux, des habitations, des universités, un hôpital, des musées, des canaux artificiels, des parcs de stationnements à 99% souterrains. Avec son infrastructure de collecte et de diffusion de données parmi les plus complexes de la planète, New Songdo City n’est pas qu’une ville nouvelle. C’est une ville dite « intelligente », qui n’obéit qu’à un seul principe : la connectivité universelle. Ici, même les canettes jetées à la poubelle sont tracées. Les programmes immobiliers de New Songdo ont été vendus en un temps record, et on y attend plus de 65 000 habitants d’ici 2018. En 2011, le cabinet américain ABI Research publiait ses conclusions sur le marché grandissant des projets de villes « intelligentes ».
Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ? Depuis la publication du désormais fameux rapport du McKinsey Global Institute sur les mégapoles de 2025, nous en savons un peu plus sur les véritables rapports de force qui structureront progressivement les relations internationales dans les prochaines décennies. Les Etats d’aujourd’hui (entre 185 et 193 selon les critères de reconnaissance utilisés) devraient conserver leurs contours géographiques et leurs prérogatives apparentes mais, de plus en plus, pour ce qui concerne la production, les investissements, la consommation et les échanges, le monde « utile » sera circonscrit aux 600 plus grandes villes du monde. En 2025, tout comme en 2007, ces 600 villes produiront 60 % de la richesse mondiale, mais la composition de ce peloton de tête urbain aura considérablement changé. Concentrations humaines Quelques chiffres pour prendre la mesure du basculement. Comment nourrir ces mégapoles dans un monde aux ressources naturelles de plus en plus limitées ? Rappelons le contexte. Sky Greens
Les promesses du réseau intelligent | Citelum Plateforme de réseau intelligent permettant à des collectivités de déployer de multiples équipements électriques, tels que supports d’éclairage public, caméras de vidéoprotection, bornes de recharge de véhicules électriques… Compteur intelligent grâce auquel l’usager pourrait réguler intuitivement ses consommations… Bases de données dédiées au réseau de distribution afin d’améliorer ses performances énergétiques… L’hypothèse d’un espace public urbain plus vertueux au plan environnemental en même temps que plus communicant, ouvert à des usages multiples, suscite aujourd’hui des initiatives multiples. Les notions de « réseau intelligent » (smart grid) voire de « ville intelligente » (smart city), font désormais aussi l’ordinaire de la presse, spécialisée mais aussi économique. Perspective environnementaliste et énergie électrique Une dimension clé de cette dynamique est, bien sûr, la question environnementale. Mutations à l’œuvre
40 mobiliers urbain intelligent Paris Bienvenue dans le futur : différents projets expérimentaux prennent place dans l’espace public parisien. Présentation. Sept appels à projets ont été lancés depuis 2010, recevant plus de 160 candidatures. Près de 50 expérimentations ont été mises en place sur Paris. Les 40 mobiliers urbains intelligents Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables... : Depuis 2011 Paris a mis son territoire à la disposition de plus de 25 projets expérimentaux, testés pour 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Sur la quarantaine de projets sélectionnés, 25 ont été déployés sur plus de 35 lieux publics répartis sur l’ensemble des arrondissements de Paris qui sont ainsi devenus des zones d’expérimentations, dans lesquelles les Parisiens ont pu venir tester en conditions réelles les équipements et services de la ville du futur. Les projets
Vers la ville “durable et connectée” : un chemin plus tortueux qu’il n’y paraît L’initiative pour le « développement urbain connecté » (Connected Urban Development, CUD) que promeut Cisco, et qui a tenu conférence à Amsterdam les 23 et 24 septembre 2008, frappe d’abord par son ambition et par le niveau d’engagement qu’elle a obtenu de 7 grandes métropoles mondiales. Le maire d’Amsterdam a consacré toute une journée à la conférence, celui de Lisbonne a fait le déplacement ; Manoel Barroso, président de la Commission européenne, et Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l’information et aux Médias, ont envoyé un message vidéo. Chacune des villes associées a engagé un ou plusieurs projets de grande ampleur : un réseau de télécentres de proximité, un système de péage urbain, des bâtiments verts, flexibles et intelligents, une production et une distribution d’énergie décentralisées… Si ces projets réussissent, ils peuvent avoir une incidence significative sur la consommation d’énergie, les congestions urbaines, la pollution. 6 milliards d’absents ?
Freedom ship : une ville flottante sur les océans du monde | Blog Déclic Après la ville roulante de Manuel Dominguez, voici Freedom ship, la ville flottante. Environ 60 000 habitants, des hôpitaux, des écoles, des magasins, des parcs et même un petit aéroport, Freedom ship est une ville flottante géante qui parcourra le monde ? Ce projet est à l’initiative d’une entreprise floridienne, qui affirme pouvoir construire ce navire hors-norme d’ici 2018. Un bateau pharaonique Dans un premier temps, 520 poutrelles (24 mètres de haut, 30 mètres de large et 37 mètres de long) d’acier seront soudées ensemble pour constituer un premier socle. Le navire aux dimensions hors normes (25 étages, 1,6 kilomètre de long et pesant 2,7 millions de tonnes) serait si gros qu’il ne pourrait entrer dans aucun port du monde. L’infrastructure d’une ville moyenne Un périple planétaire de deux ans Le projet est encore loin de devenir réalité, mais ses concepteurs ont déjà préparé un programme bien détaillé.
La ville numérique : quels enjeux pour demain La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?
Projet de Cité du Corps Humain La Cité du Corps Humain puise ses racines dans la tradition humaniste et médicale de Montpellier pour développer une proposition unique en Europe. Convoquant les approches artistiques, scientifiques et les questions de société elle explorera les connaissances et les interrogations liées au corps pour permettre à chacun d'accéder, à son rythme, à une meilleure connaissance de soi, des autres et des enjeux liés à ce corps commun. Ouverte aux familles, aux enseignants et à leurs classes, aux amateurs d'art et aux férus de sciences aussi bien qu'aux visiteurs du monde entier, la Cité sera accessible à toutes et à tous. Expositions et ateliers, spectacles et conférences y favoriseront la rencontre entre les publics,les chercheurs et les artistes.
L’individualisation de la vie sociale | Citelum Les pratiques urbaines s’affranchissent chaque jour davantage des rythmes de la nature, des rites, de l’activité… Cette désynchronisation de la vie sociale a commencé avec le développement de l’économie en continu. Elle s’est accélérée sous l’influence de plusieurs facteurs parmi lesquels : La diminution de la taille des ménages due au jeu croisé de la décohabitation et du vieillissement. Ces évolutions accréditent la thèse d’une « colonisation de la nuit ».
Revue prospective Grand Lyon