Victoire de Samothrace Très tôt en Grèce, la représentation de la victoire a été personnifiée sous les traits d'une déesse ailée, descendant sur terre pour faire honneur au vainqueur. Fidèle à cet esprit, le monument érigé dans le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace au début du 2e siècle av. J.-C. représente une Victoire se posant sur l'avant d'un navire de guerre, pour commémorer sans doute une victoire navale. Le monument : une statue et sa base Le pied droit touchant à peine le pont du navire, la Victoire est saisie à la fin de son vol, les ailes encore déployées, les vêtements tourbillonnant au vent. Le style : un homme et son époque Le monument de la Victoire était abrité dans un petit édifice dont il ne reste plus que les fondations. Une somptueuse offrande Les Grands Dieux de Samothrace, appelés aussi Cabires, étaient des dieux très anciens, d'origine anatolienne, dont le culte à mystères existait dans l'île avant même l'arrivée des Grecs. Bibliographie
Mythe L'étude des mythes est la mythologie. La mythification est l'action ou le processus par lequel l'historiographie, la production artistique ou les représentations populaires considèrent, interprètent ou transforment un personnage ou un épisode historique en un mythe. Le terme mythe est souvent employé pour désigner une croyance manifestement erronée au premier abord, mais qui peut se rapporter à des éléments concrets exprimés de façon symbolique[2] et partagée par un nombre significatif de personnes. Il met souvent en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine[3]. Définitions[modifier | modifier le code] D'après le Dictionnaire de l’Académie française[5], le sens premier du mot mythe, apparu au XIXe siècle, est un récit fabuleux, pouvant contenir une morale plus ou moins implicite. Aspects des mythes[modifier | modifier le code] Réciter le mythe produit une re-création du monde par la force du rite.
Mythologie grecque Comme le montre l’abondance des monuments, des œuvres d’art et toute la tradition littéraire qui va d’Homère aux travaux des mythographes modernes, la mythologie grecque est l’une des plus riches qui soient. Art et Littérature W. BOUGUEREAU (© Arnot Art Museum Elmira, N.Y.) Votre navigateur ne gère pas JavaScript Un examen rapide de ses informations diverses peut laisser croire que ces légendes plus ou moins merveilleuses se présentent comme un tout cohérent, qui aurait été codifié et ordonné par le temps pour être facilement compréhensible pour un esprit moderne et figé une fois pour toute. Il n’en est rien, car l’étude de la mythologie est de plus en plus féconde et aboutit à des progrès incessants et réguliers grâce aux découvertes de l’archéologie, de la linguistique ou de l’ethnologie, de même l’interprétation de ces mythes est en constante évolution. La mythologie de l'antiquité classique comporte un très grand nombre de dieux, de déesses, de demi-dieux, ou de héros. Site Map
Mythologie grecque Comme le montre l’abondance des monuments, des œuvres d’art et toute la tradition littéraire qui va d’Homère aux travaux des mythographes modernes, la mythologie grecque est l’une des plus riches qui soient. Art et Littérature W. BOUGUEREAU (© Arnot Art Museum Elmira, N.Y.) Votre navigateur ne gère pas JavaScript Un examen rapide de ses informations diverses peut laisser croire que ces légendes plus ou moins merveilleuses se présentent comme un tout cohérent, qui aurait été codifié et ordonné par le temps pour être facilement compréhensible pour un esprit moderne et figé une fois pour toute. La mythologie de l'antiquité classique comporte un très grand nombre de dieux, de déesses, de demi-dieux, ou de héros. Les romains adoptèrent les dieux grecs et leurs légendes. Ces fiches comportent en général une iconographie prise aussi bien parmi les œuvres antiques que chez les modernes. Généalogie dans la mythologie grecque au format PDF
Aphrodite dite "Vénus d'Arles" Cette statue doit son nom à la ville où elle fut découverte en 1651. Conformément au goût du XVIIe siècle, les lacunes de l’œuvre furent complétées par le sculpteur Girardon, qui ajouta les bras tenant la pomme et le miroir, attributs désignant Aphrodite. La parenté de la statue avec l’Aphrodite de Cnide de Praxitèle dont elle serait le prélude autorisent à voir dans la Vénus d’Arles la copie d’une œuvre de ce sculpteur, peut-être l’Aphrodite de Thespies, créée vers 360 av. J. La « Vénus d'Arles » La statue représente une figure féminine, debout, souplement hanchée. Restaurée pour Louis XIV Découverte en 1651 à l’emplacement de l’ancien théâtre antique d’Arles, cette œuvre fut offerte par la ville au roi en 1683. Reflet de l'Aphrodite de Thespies ? La Vénus d’Arles a été rattachée à l’œuvre de Praxitèle, sculpteur athénien actif au milieu du IVe siècle av. Bibliographie - MICHON E., « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in Monuments Piot, 21, 1913, pp. 13-45.
Sisyphe Dans la mythologie grecque, Sisyphe (en grec ancien Σίσυφος / Sísuphos), fils d'Éole (le fils d'Hellen) et d'Énarété, est le fondateur mythique de Corinthe. Certains textes de l'Antiquité le nomment « Sesephos ». Sisyphe est surtout connu pour son châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber. Mythe Sisyphe est le fils d'Éole et d'Énarété. Ce mythe n'est pas exclusif des traditions gréco-romaines. Interprétation Le châtiment de Sisyphe a fait l'objet de plusieurs interprétations. Selon une interprétation naturaliste du mythe, contestée par plusieurs critiques[6], Sisyphe représenterait le soleil qui s'élève chaque jour pour plonger à nouveau le soir sous l'horizon. Selon une interprétation morale, le châtiment de Sisyphe vient sanctionner son hybris en symbolisant la vanité des ambitions humaines. Au-delà des mythologues, plusieurs philosophes se sont emparés du mythe pour en proposer une interprétation personnelle : Sources
Mythes & Légendes - INDE Avertissement :Les histoires contenues dans cette page sont déjà présentes individuellement et dans leur contexte à la fin de chaque diaporama dans la Galerie Photos. Elles vous sont à nouveau présentées ici, ensembles, et de manière plus accessible. Introduction : Cette collection de légendes rassemble des histoires très variées issues de la tradition indienne. Elle inclut des histoires de la mythologie, des légendes, des contes, où le passé et le présent, le mythe et la réalité historique se mêlent et se confondent. Ils sont divertissants, surprenants, ambigus, et en disent plus sur la mémoire et la culture d'un peuple que de longs discours. La descente du Gange :Chaque année, au mois de janvier, quand le Soleil entre dans Capricorne, plus de cent mille pèlerins se rendent sur l'île de Sagar, près de Calcutta, pour célébrer en se baignant dans les eaux la rencontre du Gange avec la mer. L'origine de Ganesh :Ganesh, appelé aussi Ganapati, est le dieu le plus vénéré de l'Inde.
mythologie indienne Les premières formes de mythologie indo-européenne largement attestées proviennent du Rigveda indien, probablement composé entre 1500 et 800 avant J.-C. À cette époque, le dieu Varuna apparaît comme le maître tout-puissant de la connaissance et de la magie, qui préside au spectacle changeant de l'Univers. On l'invoque souvent avec Mitra, le dieu solaire, qui, prenant le parti de l'humanité, légifère, établit des contrats et assure le bien-être de la société. La mythologie indienne est en constante évolution, des dieux secondaires du Rigveda accédant à un rôle de premier plan dans les textes ultérieurs, védiques entre autres. Deux autres divinités importantes associées aux rites sont Soma et Agni. Dans les traditions hindouistes plus récentes apparaît une nouvelle triade : Brahma, le créateur ; Vishnou, le gardien de l'Univers ; Shiva, le destructeur.
Bas-relief perforé orné de scènes de banquet Ce relief, perforé en son centre, illustre des scènes de banquet, dont un banquet en barque rarement représenté. Ces banquets liturgiques étaient l'occasion d'une sorte de communion avec la divinité et semblent avoir été l'une des formes principales du culte à cette époque. La stylisation très rude des personnages, comme le relief en champ-levé et les détails indiqués par des lignes incisées, sont caractéristiques de l'art de la période ancienne des Dynasties archaïques de Sumer. Une plaque décorative et votive La nouvelle société qui se met en place au début du IIIe millénaire est dominée par une élite dont la volonté d'ostentation suscite un extraordinaire essor des arts, en particulier de la sculpture. Un monument caractéristique des Dynasties archaïques de Sumer Les personnages sont représentés avec de très larges épaules vues de face alors que la tête est de profil, l'oeil écarquillé occupe tout le visage au nez énorme. Des banquets liturgiques Bibliographie - ERLENMEYER M.
La Mètis et l’hybris (ou hubris ou ubris) La mètis désigne en grec, non pas l’intelligence, mais une forme particulière d’intelligence et de pensée, fondée sur la ruse, l’astuce, le stratagème, mais aussi la dissimulation, la tromperie voire même le mensonge. La mètis, rappelle Jean-Pierre Vernant, s’épanouit dans la pensée grecque archaïque qui ne fait pas de distinction entre l’être et le paraître, entre le monde des Idées et le monde sensible. Elle s’applique donc à des réalités mouvantes, instables et ambiguës, qui ne se prêtent ni au raisonnement rigoureux, ni à la mesure précise, ni à la mise en système. Elle renvoie aussi bien au savoir-faire de l’artisan, qu’à l’adresse du navigateur évitant les écueils, ou à l’habileté du sophiste. La mètis est le moyen qu’utilise le plus faible pour triompher, sur le terrain même de la lutte, de celui qui est théoriquement le plus fort. Mètis, c’est aussi le nom d’une déesse, première épouse de Zeus et future mère d’Athéna, tel que le raconte Hésiode, dans sa Théogonie.