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Mythologie grecque

Mythologie grecque
La mythologie grecque, c'est-à-dire l'ensemble organisé des mythes provenant de la Grèce antique, se développe au cours d'une très longue période allant de la civilisation mycénienne jusqu'à la domination romaine. La rencontre entre les Grecs et les Romains coïncide avec celle de la mythologie grecque et de la mythologie romaine : la première exerce une forte influence sur la seconde, qui ne s'y réduit pas pour autant. Longtemps après la disparition des religions grecque et romaine, la mythologie grecque est utilisée comme sujet d'inspiration par les artistes, et continue à l'être de nos jours. Toutes les divinités ayant reçu un culte en Grèce antique n'ont pas fait l'objet de récits mythiques. Certaines, comme la déesse Hestia, en sont pratiquement absentes[4]. Les textes sont loin d'être les seuls vecteurs de la mythologie grecque : celle-ci est également très présente dans les arts figurés tels que la céramique et la sculpture. Related:  Figuration et image - 1éremythologie

Victoire de Samothrace Très tôt en Grèce, la représentation de la victoire a été personnifiée sous les traits d'une déesse ailée, descendant sur terre pour faire honneur au vainqueur. Fidèle à cet esprit, le monument érigé dans le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace au début du 2e siècle av. J.-C. représente une Victoire se posant sur l'avant d'un navire de guerre, pour commémorer sans doute une victoire navale. Le monument : une statue et sa base Le pied droit touchant à peine le pont du navire, la Victoire est saisie à la fin de son vol, les ailes encore déployées, les vêtements tourbillonnant au vent. Le style : un homme et son époque Le monument de la Victoire était abrité dans un petit édifice dont il ne reste plus que les fondations. Une somptueuse offrande Les Grands Dieux de Samothrace, appelés aussi Cabires, étaient des dieux très anciens, d'origine anatolienne, dont le culte à mystères existait dans l'île avant même l'arrivée des Grecs. Bibliographie

Nymphe grecque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Nymphe. Elles sont bienfaisantes et fertilisent la nature. Elles protègent les fiancés qui viennent plonger dans leur source, inspirent de même les humains, peuvent les guérir de leurs maux. Amoureuses des dieux, mais généralement simples mortelles vivant des milliers d’années, les nymphes insouciantes chantent dans les lieux qu’elles occupent. De leur union avec les mortels sont nés les héros, les demi-dieux. Typologie[modifier | modifier le code] Il y a différentes sortes de nymphes, selon le milieu naturel où elles vivent. Les nymphes grecques ont plus tard été assimilées avec les différentes divinités romaines des fontaines, sources et rivières. Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : les nymphes, sur Wikimedia Commons

Mythe L'étude des mythes est la mythologie. La mythification est l'action ou le processus par lequel l'historiographie, la production artistique ou les représentations populaires considèrent, interprètent ou transforment un personnage ou un épisode historique en un mythe. Le terme mythe est souvent employé pour désigner une croyance manifestement erronée au premier abord, mais qui peut se rapporter à des éléments concrets exprimés de façon symbolique[2] et partagée par un nombre significatif de personnes. Il met souvent en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine[3]. Définitions[modifier | modifier le code] D'après le Dictionnaire de l’Académie française[5], le sens premier du mot mythe, apparu au XIXe siècle, est un récit fabuleux, pouvant contenir une morale plus ou moins implicite. Aspects des mythes[modifier | modifier le code] Réciter le mythe produit une re-création du monde par la force du rite.

Aphrodite dite "Vénus d'Arles" Cette statue doit son nom à la ville où elle fut découverte en 1651. Conformément au goût du XVIIe siècle, les lacunes de l’œuvre furent complétées par le sculpteur Girardon, qui ajouta les bras tenant la pomme et le miroir, attributs désignant Aphrodite. La parenté de la statue avec l’Aphrodite de Cnide de Praxitèle dont elle serait le prélude autorisent à voir dans la Vénus d’Arles la copie d’une œuvre de ce sculpteur, peut-être l’Aphrodite de Thespies, créée vers 360 av. J. La « Vénus d'Arles » La statue représente une figure féminine, debout, souplement hanchée. Restaurée pour Louis XIV Découverte en 1651 à l’emplacement de l’ancien théâtre antique d’Arles, cette œuvre fut offerte par la ville au roi en 1683. Reflet de l'Aphrodite de Thespies ? La Vénus d’Arles a été rattachée à l’œuvre de Praxitèle, sculpteur athénien actif au milieu du IVe siècle av. Bibliographie - MICHON E., « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in Monuments Piot, 21, 1913, pp. 13-45.

Méliades Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, les Méliades, Mélies ou encore nymphes méliennes (en grec ancien Μελίαι / Melíai ou Μελιάδες / Meliádes, de μελία / melía, « frêne ») sont les nymphes des frênes. Selon Hésiode, elles furent engendrées par Gaïa (la Terre), fécondée par les gouttes de sang des organes génitaux tranchés d’Ouranos (le Ciel) et elles engendrèrent une race éhontée d’hommes. Elles protègent les enfants et les troupeaux qui s’abritent sous leurs arbres. Selon Édouard Brasey, les Mélies sont les nymphes des prés[1]. Sources[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Nymphe grecque Références[modifier | modifier le code]

Sisyphe Dans la mythologie grecque, Sisyphe (en grec ancien Σίσυφος / Sísuphos), fils d'Éole (le fils d'Hellen) et d'Énarété, est le fondateur mythique de Corinthe. Certains textes de l'Antiquité le nomment « Sesephos ». Sisyphe est surtout connu pour son châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber. Mythe Sisyphe est le fils d'Éole et d'Énarété. Ce mythe n'est pas exclusif des traditions gréco-romaines. Interprétation Le châtiment de Sisyphe a fait l'objet de plusieurs interprétations. Selon une interprétation naturaliste du mythe, contestée par plusieurs critiques[6], Sisyphe représenterait le soleil qui s'élève chaque jour pour plonger à nouveau le soir sous l'horizon. Selon une interprétation morale, le châtiment de Sisyphe vient sanctionner son hybris en symbolisant la vanité des ambitions humaines. Au-delà des mythologues, plusieurs philosophes se sont emparés du mythe pour en proposer une interprétation personnelle : Sources

Bas-relief perforé orné de scènes de banquet Ce relief, perforé en son centre, illustre des scènes de banquet, dont un banquet en barque rarement représenté. Ces banquets liturgiques étaient l'occasion d'une sorte de communion avec la divinité et semblent avoir été l'une des formes principales du culte à cette époque. La stylisation très rude des personnages, comme le relief en champ-levé et les détails indiqués par des lignes incisées, sont caractéristiques de l'art de la période ancienne des Dynasties archaïques de Sumer. Une plaque décorative et votive La nouvelle société qui se met en place au début du IIIe millénaire est dominée par une élite dont la volonté d'ostentation suscite un extraordinaire essor des arts, en particulier de la sculpture. Un monument caractéristique des Dynasties archaïques de Sumer Les personnages sont représentés avec de très larges épaules vues de face alors que la tête est de profil, l'oeil écarquillé occupe tout le visage au nez énorme. Des banquets liturgiques Bibliographie - ERLENMEYER M.

Heracles Héraclès (Ηρακληζ) est le plus célèbre héros grec, personnification de la force; il fut identifié plus tard avec des héros d'autres pays : le Phénicien Melkarth, Ogma, chez les Celtes, Hercule chez les Latins. Maciste est parfois l'épithète d'Héraclès car ce mot signifie tout simplement "le plus grand, le plus fort" (Strabon VIII,3 21). A l'origine il s'appelait Alcide, c'est la Pythie de Delphes qui lui donnera le nom d'Héraclès. Héraclès descend de Persée, dont le fils Alcée (le fort) donna naissance à Amphitryon, père nourricier d'Héraclès. Il reçut ensuite une solide éducation tant militaire, sportive qu'artistique mais ce fut un élève difficile puisqu'il tua son professeur de musique. Lorsqu'il eut atteint sa dix-huitième année Héraclès quitta la ferme et entreprit d'aller tuer le lion de Cithéron qui ravageait les troupeaux d'Amphitryon et de son voisin, le roi Thespios. Héraclès et sa massue Hercule "Farnèse" Héraclès et Déjanire par Boris Vallejo

La Mètis et l’hybris (ou hubris ou ubris) La mètis désigne en grec, non pas l’intelligence, mais une forme particulière d’intelligence et de pensée, fondée sur la ruse, l’astuce, le stratagème, mais aussi la dissimulation, la tromperie voire même le mensonge. La mètis, rappelle Jean-Pierre Vernant, s’épanouit dans la pensée grecque archaïque qui ne fait pas de distinction entre l’être et le paraître, entre le monde des Idées et le monde sensible. Elle s’applique donc à des réalités mouvantes, instables et ambiguës, qui ne se prêtent ni au raisonnement rigoureux, ni à la mesure précise, ni à la mise en système. Elle renvoie aussi bien au savoir-faire de l’artisan, qu’à l’adresse du navigateur évitant les écueils, ou à l’habileté du sophiste. La mètis est le moyen qu’utilise le plus faible pour triompher, sur le terrain même de la lutte, de celui qui est théoriquement le plus fort. Mètis, c’est aussi le nom d’une déesse, première épouse de Zeus et future mère d’Athéna, tel que le raconte Hésiode, dans sa Théogonie.

Allée de sphinx A Saqqara, plusieurs centaines de sphinx semblables à ceux-ci bordaient autrefois l'allée qui conduisait au temple, aujourd'hui disparu, de Sérapis (Sérapéum). Ce sanctuaire, important lieu de pèlerinage à la fin de l'Antiquité, était alors très célèbre. Il est aujourd'hui réduit à sa partie souterraine : le cimetière des taureaux Apis commencé pendant le règne de Ramsès II. L'emplacement du temple a été révélé par Mariette à l'issue du déblaiement de l'allée, sphinx après sphinx. Si ce n'est toi, c'est donc ton frère : un jeu de piste géant En 1850, fraîchement débarqué en Egypte, remarque en différents endroits (magasins d'antiquités, collections particulières) des sphinx de la même série, visiblement originaires du même monument. Pharaoniques tardifs ou ptolémaïques précoces ? Les allées processionnelles bordées de sphinx existent depuis le .

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