La page Facebook de Marie-Antoinette Cliquez sur l’image pour l’agrandir "- Bonjour Géraldine Duboz, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis professeur d’histoire-géographie-éducation civique dans un petit collège rural du Haut Jura. Je suis très impliquée dans l’enseignement par les TIC, en étant notamment membre du groupe TICE HG de l’académie de Besançon. - Vous travaillez avec vos élèves sur de faux profils Facebook, pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ? Ce travail a eu lieu à l’occasion du thème de 4e sur la Révolution française. - Quels sont les intérêts pédagogiques de cette activité ? Quand on demande une biographie d’un personnage, la tentation est très grande pour les élèves de faire un "copier-coller" depuis internet, notamment depuis wikipédia. - Pourquoi le choix de ce support Facebook ? Je me suis rendu compte que les élèves de 4e sont majoritairement présents sur Facebook (environ 90-95% des élèves). Like this: J'aime chargement…
Avatars pédagogiques L’usurpation d’identité est illégale, donc délicieuse : peut-elle devenir une démarche pédagogique ? Différentes expériences témoignent assurément de ses vertus éducatives : se glisser dans la peau d’un personnage, d’un écrivain, d’un peintre …, c’est incorporer, donc s’approprier, un point de vue sur le monde ou un projet de vie, c’est connaître de l’intérieur une psychologie ou une idéologie. Une telle démarche, que goûte et facilite la culture numérique, suppose de légitimer des postures que nos traditions ont dévalorisées : l’identification, la paraphrase, la créativité, la parodie, le jeu. Sur le web : fakes et fanfictions ! Le phénomène des « fakes », autrement dit des « faux », est connu. On connaît moins peut-être le phénomène des « fanfictions » : des récits écrits par des fans pour prolonger, « améliorer » ou transformer une œuvre qu'ils affectionnent. En classe : de l’épistolaire à la nétiquette ? Jean-Michel Le Baut Léon Vivien sur Facebook : Un site de « fanfictions » :
Dans la peau (numérique) d'un personnage Caroline Duret, professeure de français à Chambéry. a mené avec ses élèves un passionnant travail d’immersion dans un roman de Balzac : les élèves ont fait vivre la « Comédie humaine » sur Facebook en créant des comptes pour les différents personnages du « Père Goriot », en les faisant dialoguer sur le réseau, en donnant vie à l’univers romanesque par des articles et des liens divers… Voici comment, par une utilisation éducative du numérique et par une démarche créative, rendre sensible et compréhensible un classique de la littérature française à des adolescents du 21ème siècle… L’adaptation d’un roman comme Le père Goriot est une tâche ambitieuse et complexe : comment avez-vous construit le projet ? Bâtie sur le modèle d’une simulation globale, la séquence plonge les élèves dans l’atmosphère du roman et les invite à endosser différentes personnalités fictives. Concrètement, comment avez-vous travaillé avec les élèves ? - de faire apparaître la théâtralité de l’œuvre
Twitter : quels usages pédagogiques ? J’ai cherché dans le cadre de ma formation au Master 2 @IGEME, à identifier les usages pédagogiques qui peuvent être faits du réseau social Twitter. Les interactions sur Twitter ont lieu bien au-delà de la salle de classe, Twitter étant omniprésent sur les smartphones et les ordinateurs portables. Voici quelques-unes des possibilités d’usages pédagogiques concrets pouvant être faits de Twitter : Hashtags : Les apprenants peuvent suivre et garder une trace des enseignements, accéder à de plus nombreuses ressources sur le sujet lancé et élargir leur base de connaissances, et assurer une veille sur un sujet thématique. Je me suis intéressée en parallèle au travail réalisé par Laurence Juin (@frompennylane), enseignante en lycée professionnel, qui utilise Twitter avec ses élèves, et qui est sans doute l’une des premières enseignantes en France à avoir communiqué sur sa pratique pédagogique web 2.0.
Les réseaux sociaux vont-ils changer l'école? « Faut-il autoriser Internet aux examens ? ». Cette épineuse question, dont nous nous faisions écho récemment, soulève un débat de fond sur nos méthodes d'apprentissage. C'était, en substance, la question qu'explorait le colloque « Apprendre avec les réseaux socionumériques » qui, du 17 au 21 septembre, réunissait à Poitiers des pédagogues, des universitaires et des professionnels du numérique éducatif. Un questionnement qui part d'un constat : les outils numériques, les réseaux sociaux et les usages du web social en général ont radicalement transformé les pratiques d'information des élèves d'aujourd'hui. Jusqu'à dessiner un nouveau modèle d'apprentissage ? > La montée en puissance des apprentissages informels Pour Patrick Neuhauser, la révolution numérique nous engage à prendre en compte la montée en puissance des apprentissages informels tout au long de la vie. « L'apprentissage informel, c'est la balance entre la réflexion et l'action », explique le formateur.