5 % des agriculteurs bio jettent l'éponge chaque année -- Enfant de la Société © Commission européenneLe logo Agriculture biologique de l'Union européenne. L'agriculture biologique est devenue une filière européenne ouverte à la concurrence mondiale. Les 23.000 producteurs convertis à l'agriculture biologique sont trop peu nombreux pour faire face à la demande croissante des consommateurs. Leurs produits peu compétitifs sont concurrencés par des importations massives bon marché. Le succès des produits issus de l'agriculture biologique ne se dément pas en Allemagne mais il ne profite plus à ses agriculteurs convertis. Le marché a réussi à imposer ses règles dans un secteur où ils pensaient en être affranchis. « L'agriculture biologique s'est éloignée des valeurs pour lesquelles j'avais abandonné le conventionnel », explique-t-il au journaliste qui l'interroge. « La production locale, respectueuse de l'environnement est devenue une production mondialisée, sur de grosses exploitations, qui seules peuvent résister à la concurrence ». Biologique mais plus écologique
Rupert Sheldrake – L’âme de la nature – Résumé Rupert Sheldrake, connu pour sa théorie de la résonance morphique, et qui a été au centre d’une controverse récente suite à une conférence de TEDx de janvier 2013, présente dans cet ouvrage une remarquable synthèse sur l’attitude de l’humanité envers la nature au cours des âges. L’ouvrage a été publié en 1991, et traduit en français en 2001 chez Albin Michel, soit dix ans plus tard. A noter qu’en 2008, Rupert Sheldrake a été poignardé lors d’une conférence. L’auteur commence par évoquer une anecdote de son enfance, alors qu’il vivait à Nottinghamshire. Dans son parcours, Rupert Sheldrake s’est rendu compte que notre civilisation s’est détachée de la nature, d’essence féminine, et qu’avec le succès de la technologie, la théorie mécaniste triomphe, qu’elle est devenue « la doctrine orthodoxe et officielle du progrès économique« . Première Partie – Les racines historiques L’auteur explique que la nature est duale, elle est à la fois terrifiante et « maternelle ». Note :
éconoclaste - Notre nouveau livre connaître l’écologie profonde La notion d’écologie profonde, introduite par le philosophe norvégien Arne Naess au début des années 1970, permet d’abord de se différencier d’une écologie superficielle, du type capitalisme vert ou croissance verte. Ensuite l’écologie profonde pose les fondements d’une morale qui remet en question l’anthropocentrisme dominant. Enfin l’écologie profonde a pour ressort d’action la non violence. Mais ce triple message n’est pas connu en France, d’où des interprétation fausses qui se retrouvent dans beaucoup d’ouvrages écrits par des Français depuis les errements du livre de Luc Ferry en 1992, « Le nouvel ordre écologique ». 1/5) Qui était vraiment Arne Naess ? Le 12 janvier 2009, Arne Naess est mort à l’âge de 96 ans. * Le Nouvel Ordre écologique de Luc Ferry est l’exemple le plus emblématique de cette interprétation. Source : Charles Ruelle in l’Ecologiste n° 28, avril-juin 2009 2/5) écologie superficielle/écologie profonde, une polémique franco-française
La mise à mort de la campagne Par Patrick Mignard Pour les générations nées au milieu du 20ème siècle – sans parler de celles qui les ont précédées – la campagne est méconnaissable au regard de celle qu’ils ont connue. La campagne est un milieu vivant, indépendant de l’homme, avec ses équilibres fragiles, ses lois… Toutes les espèces vivantes se sont adaptées à la nature, et ont disparu en cas de non adaptation. L’homme lui fait exception, après un temps d’adaptation, il a inversé le rapport et a adapté la nature à ses besoins, ses lois, ses goûts, ses intérêts, ses fantasmes... Après la longue période des chasseurs/cueilleurs, durant des siècles la pratique agricole, il y a 10 à 12 000 ans – fondée sur la sédentarisation - n’a pas fondamentalement changé, même si les structures juridico-sociales ont, elles, largement évolué. Les efforts faits par l’homme pour adapter la nature à ses intérêts n’ont pas eu de conséquences fondamentales sur son environnement. Patrick MIGNARD Février 2013 adap31.overblog.com
Un hommage éléphantesque.. A méditer et a diffuser…. Hommage coup de coeur qui accompagne celui de ses amis du monde animal, à Lawrence Anthony, une légende en Afrique du Sud et auteur de 3 livres dont le best-seller « The ElephantWhisperer », qui a courageusement sauvé la faune contre les atrocités de l’homme y compris le sauvetage courageux des animaux du zoo de Bagdad lors de l’invasion américaine en 2003 et a réhabilité des éléphants dans le monde entier.Le 7 Mars 2012 Lawrence Anthony est mort d’une attaque cardiaque en plein sommeil, il avait 61 ans. Il manque a son épouse, ses 2 fils, ses 2 petits-fils et a de nombreux éléphants.Deux jours après son décès, les éléphants sauvages se sont présentés à son domicile mené par deux grandes matriarches. Alors, comment après la mort de Lawrence, ces éléphants de la réserve qui vivent dans des régions éloignées du parc ont-ils su ?
L'écologie est-elle compatible avec le capitalisme ? - Le blog de kilobug ! Économie, croissance, décroissance ? Rôle et statut de l'économie Premier constat : l'économie, c'est à dire la production et l'échange de richesses, est devenue le critère de référence absolu pour beaucoup. Certes, l'économie est importante. Pour mener une vie agréable, il est nécessaire d'être bien nourri, d'avoir un toit sous lequel dormir, et d'avoir accès aux outils matériels qui nous permettent d'assouvir, au moins en partie, nos désirs, nos envies et notre curiosité. Mais cette économie, qui devrait être un moyen d'arriver à une fin (par exemple, comme le disait Bolivar, « donner à chacun la plus grande quantité de bonheur possible »), mais un moyen parmi d'autres, est devenu un but en soi. Un exemple de cette obsession économique concerne la réduction du temps de travail, et son opposé, l'absurde « travailler plus pour gagner plus ». L'amélioration des technologies permet de produire plus de richesses dans le même temps de travail. Croissance ou décroissance ? Les externalités
La démocratie de la terre N'est-il pas temps d'affronter l'avenir sans s'accrocher aux vieilles idéologies ? Le marxisme, le nationalisme, le libéralisme appartiennent à un monde en déclin. Ce monde où la démocratie représentative n'est qu'un leurre utilisé par l'oligarchie afin de régner sans partage. Nous avons les moyens techniques d'instaurer la véritable démocratie directe grâce au numérique. Seule une assemblée internationale de citoyens responsables pourra s'opposer au gouvernement mondial des multinationales et de la finance. C'est l'union planétaire des citoyens libres qui contrecarrera « l'ordre cannibale du monde » dénoncé par Jean Ziegler. En outre, l'union citoyenne internationale inversera peut-être un autre processus particulièrement mortifère : Des scientifiques nous préviennent : « les activités humaines provoquent la sixième extinction de masse de la vie ». Vandana Shiva est à l'origine de la démocratie de la terre. « Aujourd’hui, la démocratie est moribonde. La globalisation a changé la donne.
La responsabilité sociale des entreprises françaises n°041 Novembre 2009 Editorial Le chemin est encore long... Depuis une dizaine d'années, les grandes entreprises françaises ont progressivement accepté l'idée qu'elles avaient des comptes à rendre pas seulement à leurs ... Etats des lieux Les trois âges de la RSE La notion de responsabilité sociale des entreprises (RSE) implique que les firmes prennent en considération toutes les conséquences de leurs activités. Les outils de la RSE La responsabilité sociale des entreprises s'appuie sur des principes, normes, lois ou recommandations émanant de différentes institutions, publiques ou privées. Les rapports développement durable ou l'art de bien communiquer Le Centre français d'information sur les entreprises analyse régulièrement les rapports sociaux et environnementaux des grandes entreprises françaises. La dérive des salaires des patrons Les revenus des dirigeants d'entreprise ont litéralement explosé ces dernières années. Les entreprises françaises aiment les paradis fiscaux CAC 40 : où sont les femmes ? Automobile