La grande naïveté française
Comme tous les mercredis matins la Commission des Affaires Etrangères, dont je suis membre, se réunissait à l’Assemblée nationale. Nous examinions un projet de résolution sur l’ouverture des négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis : le fameux accord transatlantique. Une fois de plus, j’ai pu constater la naïveté française. Le rapport examiné pointait du doigt tous les dangers de ce futur accord transatlantique qui risque de mettre les pays d’Europe sous la tutelle des normes américaines et des multinationales qui pourront attaquer devant la Justice ce qu’elles considèrent être des entraves au libre échange. C’en serait fini par exemple du refus d’exploitation du gaz de schiste, des OGM ou des normes sociales. Mais le grand paradoxe est de voir la plupart des élus de la Nation reconnaître le danger de cet accord transatlantique et en même temps confier leurs intérêts, c'est-à-dire le mandat de négociations, à la Commission européenne.
Chronologie des interventions américaines dans le monde
Voici une chronologie non-exhaustive des différentes interventions impérialistes des États-Unis dans le monde depuis le Manifest Destiny de 1845. Une idéologie de colonisation, sous la présidence de James Polk, selon laquelle les États-Unis ont pour mission divine d’apporter la démocratie et la civilisation vers l’Ouest, sur les terres amérindiennes. Au début du XXème siècle, le président Théodore Roosevelt a repris le concept afin de justifier l’expansionnisme et l’interventionnisme des États-Unis hors de ses frontières quand les intérêts américains étaient menacés. Il déclara notamment : « Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde dans leur marche sur les sentiers de la liberté. » 1846 : Mexique. A l’issue d’une guerre qu’ils avaient programmées et provoquées, les États-Unis s’emparent de la moitié du territoire mexicain. 1852-1853 : Argentine. 1853 : Nicaragua. 1854 : Nicaragua. 1855 : Uruguay.
Les États-Unis réduisent les possibilités d'exil fiscal | Jeremy TORDJMAN | États-Unis
Afin de contourner l'opposition républicaine au Congrès, l'exécutif américain a agi par ordonnance, estimant ne «pas pouvoir attendre» face à la récente multiplication de ces opérations baptisées «corporate inversions», a indiqué le département du Trésor américain dans un communiqué. Le président Barack Obama a aussitôt applaudi cette tentative d'«inverser cette tendance» face à ces transactions qui laissent, selon lui, «la classe moyenne régler l'addition». Ces «inversions» reposent sur un principe aussi simple que légal: une entreprise qui rachète une rivale à l'étranger peut y installer son siège social et fiscal tout en conservant ses activités et ses structures de direction aux États-Unis. «Ces transactions érodent l'assiette fiscale américaine, plaçant injustement un fardeau plus lourd sur les autres contribuables, dont les petites entreprises et les travailleurs américains», assure le Trésor dans son communiqué. Élan international
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