Grille d'analyse - Arts plastiques.pdf signe iconique | Propos sur la photographie initialement paru dans La Revue Paradoxes, Rǝvuǝ shanghaïǝnnǝ de philosophiǝ, cet article est une critique – iconoclaste s’il en est – de l’idée selon laquelle les images photographiques sont des icônes au sens de Peirce. Alors que la déjà longue histoire de la photographie est sur le point de s’achever du fait de la mutation que le numérique lui fait subir, on n’a sans doute toujours pas bien compris l’extraordinaire révolution qui a eu lieu le jour où on s’est mis à produire des images par l’enregistrement de cela même qu’elles donnent à voir. Ce n’est pas que la photographie a été négligée par la réflexion, ni qu’on a manqué de ressources théoriques pour la penser, c’est même tout le contraire : tributaire de manières très sophistiquées de penser les images en général, la très intense réflexion sur les images photographiques s’est trouvée largement mise dans l’incapacité de comprendre la nature spécifique d’une image obtenue par un enregistrement. Qu’est-ce qu’une icône ?
Cahiers de praxématique CR262.pdf La Glottophobie, un concept pour analyser les discriminations linguistiques À propos Le blog Connexion PREFics – Pôle de Recherche Francophonies, Interculturel, Communication, Sociolinguistique La Glottophobie, un concept pour analyser les discriminations linguistiques Communication de Philippe Blanchet au séminaire du programme DYNADDILIF (PREFics) DATE 02-12-2011 DURÉE 00:39:29 GENRE Conférence PUBLIC Tous publics DISCIPLINE Sciences du langage Linguistique, Sociologie, Sociolinguistique Auteur Philippe Blanchet Réalisateur Philippe Marzin Producteur Université Rennes 2 Résumé Une communication de Philippe Blanchet au séminaire du programme DYNADDILIF, PREFics. La glottophobie est une phobie qui passe inaperçue et qui est, de ce fait, considérée comme légitime. Aller plus loin Ressource disponible sur... France Culture Plus Partager cette ressource Intégrer cette vidéo Générique Réalisation et montage Philippe MarzinProduction Université Rennes 2 – CREA / PREFics Conditions d'utilisation discriminations glottophobie linguistique Sociétés sociolinguistique
Les images “iconiques” du 11 janvier, un monument involontaire? | L'image sociale Quoi de plus normal: à séquence historique, l’iconographie correspondante. Mais est-ce bien comme ça que ça se passe? Comment se construit l’historicité d’une image? Pour le vérifier, chercher la réponse dans les photos ne suffit pas. C’est en changeant légèrement d’angle, et en prenant le commentaire pour objet, que l’on peut apercevoir les mécanismes qui font de l’image un monument. Le commentaire d’images est un genre rare dans les médias contemporains. Photo Stéphane Mahé (Reuters) Le Monde, 13 janvier 2015 (photo: Stéphane Mahé). Les suites de l’attentat du journal satirique Charlie-Hebdo ont suscité plusieurs articles consacrés exclusivement au commentaire iconographique, dont le principaux sont rédigés par Fanny Arlandis pour Slate.fr, Pauline Croquet et Gabriel Coutagne pour Le Monde et Cyril Bonnet pour L’Observateur. Photo Martin Argyroglo (Divergences) L’Observateur, 14 janvier 2015. Récurrence et référence Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830. Une lecture symbolique
PHOTO. Le Che, guerrier héroïque : comment une photo finit sur nos t-shirts - 8 août 2015 Cet été, "l'Obs" revient sur les photos qui ont marqué l'histoire. A la une des journaux, dans les pages de nos livres d'histoire, voire arborées fièrement sur nos t-shirts, elles ont fait le tour du monde. Mais connaissez-vous l'histoire secrète de ces clichés mythiques ? Le Che, air grave, est... à un enterrement Que montre la photo ? Che Guevara photographié le 5 mars 1960 par Alberto Korda Une image recadrée... qui reste d'abord dans l'ombre Chose peu connue, la photographie initiale a été recadrée afin de n'afficher que le révolutionnaire. L'auteur de cette photographie mondialement connue est Alberto Korda, un fervent révolutionnaire communiste. La première version publique de cette photographie sort en 1961, pour illustrer un reportage du journal "Revolucion" sur le Che. La célébrité... et la question des droits d'auteur Si cette image a tant été reprise sur toutes formes de support, c'est grâce à une faille… dans les droits d'auteur. Alberto Korda, photographe personnel de Castro
pour un portrait anti-iconique | Max Armengaud Pour un portrait anti-iconique La forme iconique est le modèle quasi exclusif de représentation de la figure dans notre civilisation. Une modélisation hégémonique que l’on retrouve dans tous les domaines de production et de diffusion des images : dans les médias (couvertures de magazine, présentateurs télé, portraits officiels, etc.), mais également dans les diverses pratiques sociales ritualisées (photos d’identité, portraits réalisés à la faveur d’évènements importants de la vie privée et familiale, pratique photographique amateur dans la relation mimétique aux modèles existants, etc.). Je dirais même que la construction iconique structure notre manière mentale de se représenter l’autre et de se représenter soi. Figure Dans une image de type iconique, la figure se détache du fond. Dans mes images, c’est exactement l’inverse qui se produit. Série La dimension anti-iconique de mon travail ne se limite pas au traitement formel de la figure. Max Armengaud le 18 février 2014.
Analyse de l’image Guide pour l’analyse de l’image. Le guide ci-dessous est proposé en réaction aux nombreuses et inutiles « grilles d’analyse de l’image »?, qu’on applique en toute saison sur n’importe quelle image, avec n’importe quels élèves… C’est une démarche plus exigeante et moins trompeuse qu’on adopte ici. On trouvera ci-dessous la proposition de guide pour l’analyse, et quatre notions clés mobilisées dans le guide : le cadre, le récit, le réel, le temps. Le guide Distinguer trois domaines… 1. 1. quel auteur,quelle instance de production,qui «parle» à travers tel type d’image : l’annonceur, le publicitaire, l’auteur… 2. quelle diffusion,quels supports (magazine, télé, panneaux…),quels lieux,quel public,quelle durée d’exposition,quelle date,quelle audience…. 3. 2. 1. éléments visuels appartenant ou prélevés dans la réalité ;éléments visuels reconstitués, joués ;trucages (visibles, perceptibles, imperceptibles mais supposés…) 2. historique,géographique,économique,socioculturel… ? 3. 4. 3. 2. Mouvements 3.
Analyser une publicité La pub est partout, c’est une évidence. Tous les jours ce sont des dizaines, voire des centaines de messages publicitaires que nous recevons, la plupart du temps sans qu’on nous en laisse le choix. Les images sont donc omniprésentes dans notre quotidien (affiche, magazine, cinéma, télé, Internet, jeux-vidéo, téléphone portable…). Or l’Education Nationale n’a pas encore, semble-t-il, vraiment intégré cette donnée. Débuter par l’analyse de publicités comporte un avantage certain : leur but est clair, nous faire aimer un produit ou une marque et, indirectement, nous faire acheter l’article vanté par la pub. Analyser des images c’est passer par la sémiologie – par l’étude des signes – science que l’on doit au linguiste Ferdinand de Saussure, reprise ensuite par Roland Barthes, notamment dans son étude de la publicité Panzani (datant des années 60) qui demeure encore un modèle du genre. 3) L’Italie Eternelle : Imaginez un Parisien blotti dans son métro un jour d’hiver pluvieux.
Langage et communication Les langues ne sont pas tout à fait un produit de la nature dans le sens qu'un enfant ne peut pas acquérir une langue sans être plongé préalablement dans un bain linguistique spécifique ; mais les langues ne sont pas non plus un produit de la culture car on ne peut pas changer le système d'une langue par décret. Les langues naturelles sont appelées ainsi car elles n'ont pas été inventées par les humains, contrairement aux langues artificielles que sont les langues fabriquées par les utopistes comme l'esperanto ou le langage informatique. Toutes les langues possèdent une grammaire, c'est à dire un système de règles, même celles qui n'ont pas de code écrit. La linguistique est un sous-ensemble de la sémiologie, la science qui étudie les signes. Le signe 1 : Il s'agit d'un élément cognitif qui comprend les indices, les signaux, les icônes, les symbôles et aussi les signes linguistiques. Il y a des signes naturels et des signes artificiels. Le signe linguistique (signe 2)
Sémiologie de l'image Ces deux termes sont synonymes. L’un et l’autre ont pour objet l’étude des signes et des systèmes de signification. Sémiologie renvoie davantage à Saussure, à Barthes, à Metz et de façon plus générale à la tradition européenne où les sciences dites humaines restent plus ou moins attachées aux mouvements littéraires, esthétiques et philosophiques. Sémiotique renvoie à Peirce, Morris et plus généralement à une tradition anglo-saxone marquée par la logique. Pour les pères fondateurs de la sémiologie, (Ferdinand de Saussure 1857-1913), la sémiologie est un vaste domaine scientifique dont la linguistique est un élément. Roland Barthes, dans les années 60, inversera la proposition et fondera la sémiologie de l'image en empruntant à la linguistique ses concepts. Marquée par le structuralisme (Lévi-Strauss) la sémiologie postule l’objet (texte, image, film...) comme principal lieu du sens et la langue comme le fondement de tout système de signe (Jacques Lacan).
Les applications de la sémiotique à la communication des organisations 1L’objectif central de ce numéro vise à fournir un état de lieu de (quelques) apports et contributions, existants et possibles, de la sémiotique-sémiologie au domaine des sciences de l’information et de la communication des organisations. Pour ce faire, les textes qui suivent présentent différentes façons d’analyser la communication des organisations en tant que phénomène fondé sur la production et circulation du « sens » et des « signes ». Ces types d’analyse scientifique manifestent toutes, dans des formes et à des degrés différents, la présence de concepts, approches et modèles « sémiotiques », qu’il s’agisse de chercheurs positionnés dans le champ disciplinaire des sciences du langage ou dans celui des SIC. 2Peut-être, est-ce à cause de leur évolution assez parallèle, sur le plan théorique et académique, que les deux groupements disciplinaires ont eu parfois la tendance à développer des formes d’ignorance réciproque, ou de réductionnisme mutuel.
SEMIOLOGIE ou SEMIOTIQUE cite Charles S. PIERCE, ODGENS et RICHARD, SAUSSURE, Jean PIAGET,Georges MOUNIN, Eric BUYSSENS, Louis PRIETO, R. BARTHES Sémiologie (ou sémiotique) = science des signes Le fait que les sociétés ou les individus utilisent des symboles. La fonction symbolique est à la base de la culture, les cultures sont tissées de symboles. Définition générale de Charles S. Deuxième définition : C'est la capacité de se représenter l'absent. Symbole affectif Fréquent chez le petit enfant : Le doudou n'a pas de fonction pratique c'est un fétiche, il renvoie au sein maternel, permet au bébé de garder sa mère près de lui. Symbole par ressemblance objective symbole qui imite (portrait) ressemblance objective avec ce qu'il représente valable pour tous ex : code de la route, symbole dos d'âne : recherche d'une ressemblance La fonction symbolique basée sur une représentation objective s'installe très tôt chez un enfant et est la base de sa pensée. Symboles et signes sont des substituts représentatifs : Le signe comme le symbole se substitue à quelque chose d'autre et le représente. Définition linguistique du signe :