Le réalisme En voulant être de son temps et en rejetant les sujets historiques, le réalisme représente la vie quotidienne en France sous la deuxième république et le second Empire. Animé par sa proximité aux idées socialistes de l’époque, le courant se veut une controverse tant idéologie qu’artistique. Alors que la contestation picturale est portée en Angleterre par les préraphaélites elle est, en France, exprimée par une génération d’artistes désireux de moderniser l’art, non pas en rejetant le passé, mais en redéfinissant sa culture, son style et ses objectifs. Gustave Courbet dès 1850 s’exprime dans un style que l’on qualifie alors de réaliste. Autodidacte des ateliers libres du Louvre Courbet s’écarte du style de Delacroix sans chercher à s’intégrer dans les courants de son époque. Si Courbet s’attache à peindre la bourgeoisie provinciale, Jean-François Millet préfère montrer la pauvreté des paysans sans aucun rattachement à une idéologie politique.
Simon Hantaï - Centre Pompidou, 2013 Tabula, 1980 Huile et acrylique sur toile, 285,6 x 454,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, achat, 1982 Une première rétrospective complète Ouvrir cette œuvre à elle-même Simon Hantaï (1922-2008) « Faire une peinture sans qualité » Les premières œuvres parisiennes Deux œuvres cruciales, Peinture (Écriture rose), À Galla Placidia Les premiers pliages : les Mariales Explorations du procédé : les Catamurons, Panses, Meuns, Études et Blancs Les dernières œuvres : les Tabulas et Laissées Repères chronologiques Textes de référence Bibliographie Autour de l’exposition Une premiÈre rÉtrospective complÈte ouvrir cette œuvre À elle-mÊme Aussi surprenant qu'il puisse paraître, le travail de Simon Hantaï n'a jamais donné lieu à une rétrospective complète. Sans cesse Hantaï a cherché à être lui-même, étonné par sa propre peinture. Plan de l'exposition Architecte-scénographe : Laurence Le Bris assistée de Valentina Dodi Télécharger le plan de l'exposition (PDF, 170ko) Crédits
Le romantisme D’abord courant littéraire et musical, le romantisme apparaît en peinture comme mode d’expression de sentiments intérieurs, ceux-là même que le rococo s’appliquait tant à dissimuler, mais désormais assumés au point d’en devenir l’objectif principal de l’artiste, au point de surpasser si besoin l’aspect esthétique de l’oeuvre. L’art romantique est le langage artistique d’une société qui se cherche dans une pensée nouvelle après avoir tué l’ancienne, se reconstruit entre empires, monarchies et républiques, s’affole dans une révolution industrielle sans en maîtriser le développement. La passion du baroque et la frivolité du rococo ont laissé la place au doute et les artistes l’expriment chacun à leur manière, sans style commun, ou plutôt avec chacun son style. Certains privilégient le dessin, d’autres la matière et la touche, d’autres encore la couleur. Son contemporain William Turner ose plus encore déstructurer ses compositions.
Marcel Duchamp Dossiers pédagogiques - Collections du Musée Monographies / Grandes figures de l'art moderne L'Œuvre de Marcel Duchamp Biographie de l'artiste Notices d'Œuvres • Les joueurs d'échecs, 1911 • Roue de bicyclette, 1913/1964 • Neuf Moules Mâlic, 1914-1915 • Fontaine, 1917/1964 • Fresh Widow, 1920/1964 • Rotoreliefs n° 11-n° 12, 1935 • La boîte-en-valise, 1936-1941/1968 • Prière de toucher, 1947 Textes de référence • Marcel Duchamp, entretien avec James Johnson Sweeney (extrait), 1955 • Marcel Duchamp, « L'artiste doit-il aller à l'université ? », allocution (extrait) à l'université d'Hofstra, New York, 1960 • Marcel Duchamp, discours au Musée d'Art moderne de New York, 1961, dans le cadre de l'exposition Art of assemblage Chronologie Bibliographie Sélective Ce dossier s'inscrit dans une série Monographies des grandes figures de l'art moderne, qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du site. *A NOTER Les collections du Musée comportent plus de 65 000 œuvres. L'œuvre de Marcel Duchamp
Le classicisme Le classicisme caractérise l'école de peinture française du XVIIeme siècle. En réponse aux extravagances du baroque, le mouvement s'inspire des maîtres de la renaissance classique et devient un langage pictural au service de la monarchie absolue. Le classicisme puise ses racines en Italie dans le travail d’Annibal Carrache qui, à l’opposé de Caravage, renoue avec la tradition classique de la renaissance. Désireux de revenir à une peinture débarrassée des futilités de l’épisode maniériste, Carrache revient aux influences de l’antiquité et à une conception idéalisée de la beauté qu’il étend au genre du paysage. Contrairement au baroque qui recherche le débordement et le mouvement, le classicisme offre une composition claire et ordonnée dans laquelle le massage s’énonce de manière évidente et sans détour. La monarchie absolue mise en place par Louis XIII et Louis XIV a permis à la France de devenir l’état le plus puissant d’Europe.
L’Atelier d’Alberto Giacometti Dossiers pédagogiques Parcours exposition Introduction à l’exposition L’atelier comme laboratoire Du Primitivisme au Surréalisme Les premières années De l’objet à la vision Remettre en cause la ressemblance Épuiser le modèle, recommencer sans fin L’artiste à l’œuvre L’œuvre et son espace Inclure le vide et la distance Bibliographie Bibliographie L’atelier comme laboratoire Le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne organise, en partenariat avec la Fondation Alberto et Anne Giacometti, l’exposition intitulée « L’Atelier d’Alberto Giacometti ». Ce dossier, conçu à l’attention des enseignants, propose d’interroger l’œuvre de Giacometti à partir de quatre moments forts de sa création : - les premières années ou Du Primitivisme au Surréalisme, - la remise en cause de la ressemblance et le passage qui s’opère De l’objet à la vision, - l’artiste à l’œuvre, Épuiser le modèle, recommencer sans fin, - la singulière relation qui se noue de L’œuvre à son espace. Du Primitivisme au SurrÉalisme Revues
L'art baroque Identité artistique d’une époque, le courant baroque réunit des styles différents, souvent propres aux artistes et à leur origine. La remise en question du langage maniériste trouve sa réponse à travers un message essentiellement religieux au sein de l’Europe catholique ou, au contraire, dans un style qui réussit à s’adapter à l’iconoclasme protestant. GENERALITES Le terme baroque qui signifie bizarre ou grossier est un mot péjoratif qui sera utilisé par les artistes du XIXe siècle pour désigner l’art qui évolua entre 1600 et 1720 environ. Si le langage pictural propose une nouvelle syntaxe visuelle ce n’est pas une rupture radicale par rapport au siècle passé mais plutôt une évolution des codes de représentations à travers une mise en page innovante et un vocabulaire original. Les libertés prises au XVIe siècle dans la déformation des corps et l’aspect superficiel dans le rendu des sujets provoquent une réaction des artistes à contresens du maniérisme.
Joan Miró Du 3 mars au 28 juin 2004, Galerie 1, niveau 6 Joan Miró © Adagp Consacrée à la période 1917-1934, celle de l’invention du langage pictural de Miró et de ses chefs-d’œuvre les plus incontestés, l’exposition permet de suivre l’élaboration d’une création articulée autour du dialogue incessant entre sa terre catalane de Montroig et les milieux artistique et littéraire parisiens que Miró rejoint en 1920. Elle rassemble près de 120 peintures et un nombre équivalent de dessins, collages, constructions, inventions sur papier de toutes sortes. Beaucoup d’œuvres, depuis longtemps parties d’Europe, sont à redécouvrir, d’autres sont restées totalement inédites en France. LES DEUX INFINIS DE L’INFINIMENT PETIT À L’INFINIMENT GRAND • “Un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne” • Le tracé linéaire et minutieux du visible • Aller au-delà de l’objet visuel pour “féconder l’imagination” • “Atteindre le maximum d’intensité avec le minimum de moyens” Bibliographie sélective
La renaissance Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social. Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes : la première renaissance (1400 - 1500), la renaissance classique (1500 - 1520) et le maniérisme (1520 - 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVe siècle. La découverte de l’Amérique en 1492 dévoile un monde beaucoup plus vaste que ce que l’on croyait et excite la convoitise et l’ambition des monarques des grands Etats européens, devenus titulaires d’un pouvoir de plus en plus centralisé. Le pape n’est plus le chef spirituel auquel on vouait une allégeance aveugle mais devient un concurrent que l’on cherche à s’allier ou au contraire à soumettre. L’humanisme permet également au portrait d’apparaître, genre jusqu’alors prohibé par le pouvoir religieux pour lequel l’individu n’avait pas d’importance en soi.
Salvador Dalí - Dossier pédagogique Le Grand Masturbateur, 1929 [Visage du Grand Masturbateur] Huile sur toile, 110 x 150 cmMuseo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid Retour sur un personnage Plus de trente ans après la rétrospective qu’il lui a consacrée, le Centre Pompidou déploie à nouveau l’œuvre labyrinthique de Salvador Dalí dans ses espaces. Décrivant un parcours circulaire, cette seconde rétrospective, organisée par Montse Aguer, Jean-Michel Bouhours et Thierry Dufrêne sous la direction de Jean-Hubert Martin, propose de suivre les circonvolutions de l’univers dalinien le long d’un fil chronologique. L’exposition commence avec les premières recherches picturales, l’attrait de Dalí pour l’impressionnisme, le cubisme et son rapport ambivalent à la peinture académique. Elle s’étend par la suite à la période surréaliste, allant de ses premières rencontres avec les principaux membres du mouvement jusqu’à sa mise à l’écart, soulignant la position particulière de l’artiste au sein du groupe parisien. L’image double