Access Control List Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ACL. Access Control List (ACL) — liste de contrôle d'accès en français — désigne deux choses en sécurité informatique : Une ACL est une liste d’Access Control Entry (ACE) ou entrée de contrôle d'accès donnant ou supprimant des droits d'accès à une personne ou un groupe. ACL sur les fichiers[modifier | modifier le code] Sous UNIX[modifier | modifier le code] Sous UNIX, les ACL ne remplacent pas la méthode habituelle des droits. Les systèmes de type UNIX n'acceptent, classiquement, que trois types de droits : lecture (Read);écriture (Write);exécution (eXecute). pour trois types d'utilisateurs : le propriétaire du fichier ;les membres du groupe auquel appartient le fichier ;tous les autres utilisateurs. Cependant, cette méthode ne couvre pas suffisamment de cas, notamment en entreprise. Les ACL permettent de combler ce manque. Mac OS X gère les ACL depuis la version 10.4 (Tiger). Utilisation[modifier | modifier le code]
Transmission Control Protocol Transmission Control Protocol Transmission Control Protocol (littéralement, « protocole de contrôle de transmissions »), abrégé TCP, est un protocole de transport fiable, en mode connecté, documenté dans la RFC 9293[2] de l’IETF. Dans le modèle Internet, aussi appelé modèle TCP/IP, TCP est situé au-dessus de IP. Dans le modèle OSI, il correspond à la couche transport, intermédiaire de la couche réseau et de la couche session. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Une session TCP fonctionne en trois phases : l'établissement de la connexion ;les transferts de données ;la fin de la connexion. L'établissement de la connexion se fait par un handshaking en trois temps. Structure d'un segment TCP[modifier | modifier le code] En bits Signification des champs : Établissement d'une connexion[modifier | modifier le code] Le client envoie un segment SYN au serveur,Le serveur lui répond par un segment SYN/ACK,Le client confirme par un segment ACK. Transferts de données[modifier | modifier le code]
H.323 H.323 regroupe un ensemble de protocoles de communication de la voix, de l'image et de données sur IP. C'est un protocole développé par l'UIT-T qui le définit comme : « systèmes de communication multimédia en mode paquet ». La première version est publiée en novembre 1996[1]. La version actuelle de la norme date de 2009[2] et est précédée de plusieurs autres mise à jour, toujours rétrocompatibles. Il est dérivé du protocole H.320, utilisé sur RNIS. Il est supplanté par le protocole SIP. Protocoles secondaires ou associés[modifier | modifier le code] Plus qu'un protocole, H.323 ressemble davantage à une association de plusieurs protocoles différents et qui peuvent être regroupés en trois catégories : la signalisation, la négociation de codec, et le transport de l'information. La négociation est utilisée pour se mettre d’accord sur la façon de coder les informations qu’on va s’échanger. Pour le contrôle et la signalisation : H.225, H.245, Q.931, RTCP. Pour les données : T.123, T.124, T.125.
User Datagram Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir UDP. Le User Datagram Protocol (UDP, en français protocole de datagramme utilisateur) est un des principaux protocoles de télécommunication utilisés par Internet. Il fait partie de la couche transport de la pile de protocole TCP/IP : dans l'adaptation approximative de cette dernière au modèle OSI, il appartiendrait à la couche 4, comme TCP. Il est détaillé dans la RFC 768. Le rôle de ce protocole est de permettre la transmission de données de manière très simple entre deux entités, chacune étant définie par une adresse IP et un numéro de port. L'intégrité des données est assurée par une somme de contrôle sur l'en-tête. La nature de UDP le rend utile pour transmettre rapidement de petites quantités de données, depuis un serveur vers de nombreux clients ou bien dans des cas où la perte d'un datagramme est moins gênante que l'attente de sa retransmission. Le paquet UDP est encapsulé dans un paquet IP. Longueur
Domain Name System Le Domain Name System (Système de nom de domaine) ou DNS est un service informatique distribué qui associe les noms de domaine Internet avec leurs adresses IP ou d'autres types d'enregistrements. En fournissant dès les premières années d'Internet, autour de 1985, un service distribué de résolution de noms, le DNS est un composant essentiel du développement du réseau informatique. À la demande de l'agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA), Jon Postel et Paul Mockapetris conçoivent le DNS et en rédigent la première implémentation en 1983. Rôle du DNS[modifier | modifier le code] Les équipements (ou hôtes) connectés à un réseau IP, comme Internet, possèdent une adresse IP qui les identifie sur le réseau. Ces adresses sont numériques afin de faciliter leur traitement par les machines. Pour faciliter l'accès aux hôtes sur un réseau IP, un mécanisme a été mis en place pour associer un nom à une adresse IP. Histoire[modifier | modifier le code] wikimedia.org.
LDAP Lightweight Directory Access Protocol Lightweight Directory Access Protocol (LDAP) est à l'origine un protocole permettant l'interrogation et la modification des services d'annuaire (il est une évolution du protocole DAP). Ce protocole repose sur TCP/IP. Il a cependant évolué pour représenter une norme pour les systèmes d'annuaires, incluant un modèle de données, un modèle de nommage, un modèle fonctionnel basé sur le protocole LDAP, un modèle de sécurité et un modèle de réplication. C'est une structure arborescente dont chacun des nœuds est constitué d'attributs associés à leurs valeurs. LDAP est moins complexe que le modèle X.500 édicté par l'UIT-T. Le nommage des éléments constituant l'arbre (racine, branches, feuilles) reflète souvent le modèle politique, géographique ou d'organisation de la structure représentée. cn=ordinateur, ou=machines, dc=EXEMPLE, dc=FRcn=Jean, ou=personnes, dc=EXEMPLE, dc=FR dc=FR | dc=EXEMPLE / \ ou=machines ou=personnes / \ cn=ordinateur cn=Jean Origine et influences[modifier | modifier le code]
Internet Control Message Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ICMP. Internet Control Message Protocol est l'un des protocoles fondamentaux constituant la Suite des protocoles Internet. ICMP se situe au même niveau que le protocole IP bien qu'il ne fournisse pas les primitives de service habituellement associées à un protocole de couche réseau. Cet article traite d'ICMP version 4 qui accompagne IPv4. Présentation[modifier | modifier le code] ICMP (Internet Control Message Protocol - Protocole de message de contrôle sur Internet) est un protocole de niveau 3 sur le modèle OSI, qui permet le contrôle des erreurs de transmission. Format d'un paquet ICMP[modifier | modifier le code] Bien qu'il soit à un niveau équivalent au protocole IP (si l'on tente de rapprocher le modèle OSI au modèle TCP/IP), un paquet ICMP est néanmoins encapsulé dans un datagramme IP. Un tel datagramme est composé : Les différents types[modifier | modifier le code] Parmi les failles, on peut citer :
Une brève histoire des réseaux de télécommunications Communiquer vite et loin est une quête ancienne. De l’Antiquité à nos jours, étapes-clés de l’évolution des techniques. Télégraphe Chappe. Illustration tirée de Louis Figuier, Les Merveilles de la science ou description populaire des inventions modernes, vol. 2, Paris, Furne, Jouvet & Cie,1868, p. 52. © Médiathèque Orange Signaux et symboles Le système des sentinelles se perfectionne à la fin du XVIIIe siècle avec l’invention du sémaphore de Claude Chappe qui permet, par temps clair, de transmettre un peu plus d’un symbole à la minute, parmi 196 possibles. Le débit et la portée augmentent encore avec l’invention du télégraphe par Joseph Henry et sa mise en œuvre par Samuel Morse en 1837. Le télégraphe traverse l’Atlantique en 1866 après deux ratés à la fin des années 1850. Transmission de la voix Réplique du téléphone système Bell construit par Western Electric Company (1912). © Musée des arts et métiers – Cnam/photo studio Cnam. Retour à l’écrit Nouveaux modèles de réseaux Les deux géants
LMTP Local Mail Transfer Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Local Mail Transfer Protocol (LMTP, protocole local de transfert de courrier) est une variante de ESMTP (en), l'extension de Simple Mail Transfer Protocol (SMTP). LMTP est défini dans la RFC 2033[1]. LMTP a été conçu comme une alternative aux échanges SMTP normaux dans les situations où la partie réceptrice ne possède pas de file d'attente des messages reçus (les files d'attente sont une exigence inhérente à SMTP). C'est le cas par exemple d'un agent de transfert du courrier agissant en tant qu'agent de distribution du courrier. Commandes LMTP[modifier | modifier le code] La syntaxe des échanges LMTP s'appuie sur les mêmes commandes que Extended SMTP, à ceci près : la commande EHLO de ESMTP est remplacée par LHLO.ESMTP ne demande qu'un code retour pour le corps du message tout entier, alors que LMTP demande une réponse pour chaque commande RCPT réussie auparavant. Références[modifier | modifier le code] Portail de l’informatique