Migraine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’Organisation mondiale de la santé classe la maladie migraineuse au 20e rang des maladies ayant un impact sur le handicap et l’altération de la qualité de vie, et parmi les 10 premières maladies si l’on considère uniquement la population féminine[6]. Physiopathologie[modifier | modifier le code] Les causes de la maladie sont incomplètement élucidées, mais pendant longtemps des anomalies vasculaires semblaient être à l'origine des douleurs : vasodilatation (augmentation du calibre des vaisseaux) et augmentation de la perméabilité vasculaire. Les études des 40 dernières années ont pu montrer que la vasodilatation des vaisseaux sanguins cérébraux n'était pas la cause, mais la conséquence de la migraine[8]. Causes[modifier | modifier le code] La migraine est une maladie héréditaire, débutant normalement entre 10 et 40 ans. Diagnostic[modifier | modifier le code] Critères diagnostiques[modifier | modifier le code]
Comment vivre avec un trouble anxieux généralisé La réponse combat-fuite est une des manières dont le corps humain répond au stress. Elle accélère le rythme cardiaque et la respiration, et génère une constriction des vaisseaux sanguins. Le flux sanguin et l'apport en oxygène dans les muscles se font plus importants pour nous permettre de fuir une menace : un animal sauvage, une voiture, quelqu'un de dangereux. C'est une réponse physiologique fondamentale. Charles Darwin souffrait de troubles paniques qui l'ont forcé à rester cloîtré chez lui pendant des années. Mais dans certains cas, le danger, c'est précisément la personne qui s'enfuit : c'est soi-même. Je souffre depuis 15 ans d'un trouble panique qui se manifeste sous la forme d'anxiété généralisée. Est-ce que je vais finir psychotique cette fois ? Ce n'est pas si bête que ça en a l'air. Une semaine après avoir repris le lycée, j'ai eu un aperçu de ce qu'était une crise de panique. Un après-midi, j'ai eu la nausée pendant mon cours de bio. « Qu'est-ce-qui m'arrive, putain ?
Schizophasie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La schizophasie est un trouble du langage caractérisé par un langage symptomatique répétitif et confus lié à de nombreux troubles mentaux[1]. Elle est souvent associée à la manie et à d'autres symptômes représentées dans de sévères troubles mentaux comme la psychose, incluant la schizophrénie. Elle est, d'une manière, prévisible chez l'adulte. Elle est caractérisée par une utilisation confuse des mots. Dans ce contexte, elle est considérée comme le symptôme d'un trouble formel de la pensée. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) ne codifie pas spécifiquement ce trouble bien qu'il soit inclus en tant que symptôme dans le diagnostic de la schizophrénie[2]. Portail de la psychologie
Stéréotype Dessins illustrant l'« Indigenous races of the earth » (1857) de Josiah C. Nott et George Gliddon. Exemples de stéréotypes concernant les femmes et les Italiens. Stéréotype fondé, sur les Pays-Bas : des moulins et des vélos. En sciences humaines, un stéréotype désigne l'image habituellement admise et véhiculée d'un sujet dans un cadre de référence donné ; cette image peut être négative, positive ou autre, mais elle est souvent caricaturale. Psychologie[modifier | modifier le code] Définition et caractéristiques[modifier | modifier le code] En psychologie sociale, un stéréotype est : une croyance qu’une personne entretient au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe ;une généralisation touchant un groupe de personnes et les différenciant des autres. Selon Jacques-Philippe Leyens, les stéréotypes se définissent comme des « théories implicites de personnalité que partage l'ensemble des membres d'un groupe à propos de l'ensemble des membres d'un autre groupe ou du sien propre »[2].
Ruminations mentales et tourments intérieurs Chacun a fait cette expérience. Cela survient après une grave dispute avec un collègue de travail ou un membre de sa famille. Le conflit est violent et la rupture brutale. Durant les jours et les nuits qui suivent, notre esprit est envahi par cette histoire. On a du mal à se concentrer sur son travail, à trouver le sommeil. Voilà un exemple de ce que l'on appelle couramment les « idées noires ». La rumination mentale a suscité toute une série de questions chez les psychologues. L'individu face aux émotions extrêmes Dans les jours qui suivent un événement traumatique ? Le psychologue Mardi J. Pour M.J. M.J. Un modèle sociocognitif des ruminations Le modèle proposé par la psychologue Ronnie Janoff-Bulman comporte un certain nombre de similarités avec celui de M.J. La première croyance concerne la bienveillance du monde environnant. La deuxième croyance repose sur l'idée que le monde a du sens. La troisième croyance concerne sa propre valeur. Reprenons l'exemple de l'agression. S.J. S.
Déréalisation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La déréalisation (DR est parfois employé) est une altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparait étrange ou irréel. C'est un symptôme dissociatif qui se retrouve associé à d'autres dans un grand nombre de maladies psychiatriques et neurologiques. Certaines drogues dissociatives (la kétamine par exemple, mais aussi le cannabis quand il est pris à haute dose), peuvent entraîner de légères et courtes déréalisations, qui sont alors associés à des "bad-trip". Alors que la déréalisation est une expérience subjective de sentiment d'irréalité ou d'étrangeté du monde extérieur, la dépersonnalisation elle est le sentiment d'irréalité ou d’étrangeté par rapport à soi-même, à son propre corps. Description[modifier | modifier le code] Une patiente victime de déréalisation témoigne ainsi : « Je suis là et pas là. Notes et références[modifier | modifier le code] Vidéo[modifier | modifier le code] Dépersonnalisation
Idée reçue Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une idée reçue est une opinion, située entre le stéréotype, le cliché et le lieu commun. Elle a la particularité de s'admettre aisément, pour diverses raisons : elle est très répandue (argumentum ad populum). On note enfin qu'elle est souvent fausse, à tel point que s'est formée l'expression « Combattre les idées reçues », ce qui sous-entend qu'elles ne peuvent qu'être combattues, et non démontrées comme justes. Philosophie et idées reçues[modifier | modifier le code] René Descartes n'a pas été le premier à poser sa réflexion sur les idées reçues. Si René Descartes a manifestement contribué, à son époque et pour longtemps encore, à tordre le cou à beaucoup d'idées reçues, et notamment à rendre aux sciences et à l'expérience la place qui leur était dévolue, il n'en a pas moins contribué à véhiculer certaines croyances comme celle-ci : Exemples[modifier | modifier le code] Le rhume est dû au froid. Le romantisme, c'est le côté fleur bleue.
Le bon usage de la colère 2Il existe de nombreuses pseudo-vérités nous incitant à nous écarter de nos sentiments de colère. Des expressions populaires comme « Ne nous fâchons pas » ou « La colère est mauvaise conseillère » ou encore « La colère vous aveugle » lui ont donné un statut sulfureux. 3De nombreux thérapeutes nous encouragent à penser à autre chose, à redevenir Zen, à quitter la moindre trace de colère. Ils offrent à cet effet des procédés variés : calmants, yoga, méditation, expression émotionnelle et musculaire de la colère, ou encore promenade et sport. 4On peut comprendre que le sentiment nommé colère soit accusé de maux divers, si l’on se souvient que nous n’avons pas appris à en faire un bon usage. 5On se trouve dès lors à tourner le dos à la crainte selon laquelle la colère laisse prévoir l’attaque, l’agression, la violence. 17La théorie psychanalytique classique distingue des sources instinctuelles (ou internes) et réactionnelles (ou externes) à la colère. 18-1. 19Il s’agit de la Pulsion de Mort.
Délire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les délires surviennent habituellement dans le contexte d'une maladie mentale ou neurologique, bien qu'ils ne soient liés à aucune maladie particulière et qu'ils puissent apparaître dans le contexte de certains états pathologiques (aussi bien physiques que mentaux). Cependant, ils sont d'une importance particulière dans le diagnostic des troubles psychotiques incluant schizophrénie, paraphrénie, épisodes maniaques du trouble bipolaire et la dépression psychotique. Définition[modifier | modifier le code] Le psychiatre et philosophe Karl Jaspers a été le premier à définir trois principaux critères de délires de son ouvrage de 1913 intitulé General Psychopathology[1]. Ces critères sont : le fait d'être sûr de cette croyance tenue avec une conviction absolue ;le fait que la croyance ne puisse pas être changée par des contre arguments convaincants ou par la preuve du contraire ;la fausseté ou l'impossibilité de la croyance.
Conformisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle [1]. Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale. Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte[2]. Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ... Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner[3]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le conformisme par complaisance Antonyme :
Gestalt-thérapie La Gestalt-thérapie, parfois appelée Gestalt, est à la fois une psychothérapie, un corpus de concepts et un ensemble de pratiques visant un changement personnel, psychosocial et organisationnel. Cette approche thérapeutique est centrée sur l’interaction constante de l’être humain avec son environnement. Elle s’intéresse à la manière dont cette interaction prend forme et tente de mettre du mouvement lorsque cette forme est figée et répétitive. En effet, le terme allemand « Gestalt » se traduit par « forme », au sens de « prendre forme », « s’organiser », « se construire ». Le corpus de concepts s’organise autour de la notion de contact vue comme un processus. La personne en tant qu’organisme est en contact avec l’environnement et aucun organisme ne subsiste sans échange avec l’environnement. Cette vision des interactions et l’intégration des concepts s’actualisent dans un ensemble de pratiques d’accompagnement des personnes, des groupes et des organisations.