Ask.fm affole les ados en quête de cyber-frissons
Méconnu des adultes, le réseau social letton né en 2010 serait lié à des cas de harcèlement et de suicides à l'étranger. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laure Belot "T'es petit." Du haut de son mètre 57, Samy, 14 ans, avoue avoir peu apprécié ce message anonyme reçu sur son ordinateur. D'autant plus qu'un "Nique ta mère" a suivi, visible par tous sur Internet. Pourtant, ce collégien de la région parisienne, dont le prénom a été modifié, n'envisage pas de se désinscrire d'Ask.fm, le site sur lequel il a reçu ces insultes. Ce réseau social, le plus underground du moment, connaît un succès fulgurant : 1,3 million de Français, dont la moitié sont âgés de moins de 17 ans selon Médiamétrie, sont allés y faire un tour en mars, soit quatre fois plus qu'en octobre 2012. Lancé à Riga (Lettonie) en juin 2010, Ask.fm affiche un principe simple : "Les personnes communiquent entre elles principalement en posant et en répondant à des questions", explique le cofondateur Mark Terebin.
HARCÈLEMENT – La polémique autour d’Ask.fm prend de l’ampleur
"Ces quatre enfants ont été harcelés à mort. Pas étonnement que leurs parents et les associations demandent de fermer cet infâme site web"- Couverture du Daily Mail, le 7 août. Les responsables du très controversé site Ask.fm doivent sentir le vent tourner. Au cœur d'une polémique en Grande-Bretagne, le site, accusé d'être lié au suicide de plusieurs adolescents, vient de voir disparaître une grande partie de ses recettes publicitaires. Entre autres, McDonald's, British Airways, Vodafone, EDF Energy, The Sun ou bien encore eBay se sont désengagés. Une véritable hémorragie pour les finances du site, qui gagnerait chaque année 5 millions de livres (5,8 millions d'euros) de recettes publicitaires. Le site est accusé d'être directement lié à quatre suicides d'adolescents britanniques. La semaine dernière, Hannah, âgée de 14 ans, avait mis fin à ses jours après avoir reçu plusieurs messages l'encourageant à se mutiler. capture d'écran du site Ask.fm Signaler ce contenu comme inapproprié
Comment Facebook peut démasquer les psychopathes
Une étude réalisée par les chercheurs des universités de Gothenburg et de Lund, en Suède, révèle comment il est possible d’estimer la supposée psychopathie d’un individu par son simple compte Facebook et ce qu’il y poste, rapporte le journal suédois The Local. Sverkek Sikström, professeur en psychologie à la faculté de Lund, explique le procédé : "nous avons observé et analysé le contenu partagé par les utilisateurs de Facebook afin d’établir une possible corrélation entre les textes en question et les traits de personnalité de leurs créateurs". Le premier volet de l’étude consistait en une série de questions posées aux quelques 300 américains testés, afin de déterminer leurs possibles penchant à l’extroversion, à la psychopathie, au narcissisme ou à la névrose. Ceux-ci devaient ensuite soumettre une sélection de leurs statuts aux chercheurs, qui les ont analysés au moyen d’un algorithme spécifique visant à évaluer le sémantisme des mots employés. En vidéo sur le même thème :
Les dangers des réseaux dit sociaux
Les réseaux "sociaux" sont devenus à la mode, beaucoup s'y mettent parce qu'un de leur proche y est. La méfiance ou la critique envers cette nouvelle technologie est endormie par la mode et l'engouement de beaucoup. Mais ces réseaux dit "sociaux" sont un danger pour la personne qui s'y inscrit.Le compte est créé à jamais, les données inscrites aussi. Les administrateurs de ces réseaux ont accès à toutes les zones, même celles privés.A chaque visite de site, nos critères de recherche sont inscrits dans des fichiers caches, nos mails sont scannés et analysés afin de récupérer nos centres d'intérêts. Les données privées et publiques du compte, les fichiers caches, les scans et analyses sont mise à jour régulièrement dans un fichier pour chaque compte et utilisées pour être vendu à des fins commerciales.C'est la raison pour laquelle nous sommes assaillis d'appels masqués de telle ou telle société qui veut nous vendre tel ou tel produit.
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