La création lyrique de 1950 à nos jours - En Scènes Ainsi, de façon plus que simpliste, pour certains tenants du progrès linéaire permanent, l'opéra du XXe siècle se résume en 1950 aux seules œuvres atonales d'Arnold Schoenberg (Moïse et Aaron) et d'Alban Berg (Wozzeck, Lulu), considérées comme des sommets indépassables, et même des points de non-retour, arrêtant ainsi les pendules à la création passéiste de Turandot de Giacomo Puccini, point final de l'histoire d'un art définitivement classé hors de la modernité. Oubliant au passage le nouveau classicisme allemand, l'opéra brechtien, et l'avant-garde des années trente, de Paul Hindemith à Dimitri Chostakovitch, et l'incontournable Igor Stravinski, ils font fi de la créativité des compositeurs du XXe siècle, toujours attirés par le genre lyrique, témoin incontestable, vu sa complexité, d'une créativité au faîte de ses moyens. C'est faire fi tout autant, la guerre passée, de l'évolution définitivement éclatée du genre.
La mise en scène d'opéras : une constante évolution- En Scènes - Parcours Parcours thématique Pierre Flinois Aux origines, la voix seule mise en scène Durant les deux premiers siècles de l'histoire de l'opéra, le concept de mise en scène tel qu'on l'entend aujourd'hui est resté inconnu. Une mise en place qui échoit généralement à un membre de la troupe, ou au directeur du théâtre qui se chargent de tout l'aspect théâtral, quand ils ne sont pas occupés à canaliser les excès des vedettes du temps, castrats et autres prima donnas plus attachés au succès de leur voix qu'à la vérité psychologique de leur personnage. Mozart semble avoir été l'un des premiers à se préoccuper autant de la direction musicale de ses ouvrages que de la vérité théâtrale, comme au XIXe siècle, Weber et Spohr qui s'attachent à la cohérence globale des spectacles, tandis qu'en France le « Grand Opéra » se caractérise par le côté spectaculaire de la production, où priment scènes de foules et effets grandioses. Wagner et le naturalisme Révolutions esthétiques du premier XXe siècle Pierre Flinois
PRÉAC | Osons l’art lyrique Développé en partenariat étroit avec l’Opéra National de Bordeaux, la DAAC du Rectorat de Bordeaux, la DSDEN , la DRAC, Réseau CANOPE, le PREAC Art lyrique a pour vocation de fournir des ressources et des outils pour faciliter la découverte de l’univers de l’opéra, dans le cadre de projets d’éducation artistique et culturelle selon deux axes : Organisation de temps de formation des professionnels de la culture et des formateurs de professeursCréation, édition et diffusion de ressources pédagogiques, documentaires et didactiques Le PREAC Art Lyrique propose, tous les deux ans, un stage national ouvert aux professionnels de la culture, du secteur socio-culturel, de l’Education nationale, venus de toute la France et même de l’étranger, via le réseau de l’AEFE, lycées français à l’étranger Les 20, 21 et 22 janvier 2016, au Grand-Théâtre de Bordeaux, la thématique retenue est : « La Fabrique de l’Opéra, Ombre et Lumière »