Brain-Based Labels Bunk?
An fMRI study shows speculations that people are “left-brained” versus “right-brained” are not backed by evidence. J.A. NIELSEN ET AL., PLOS ONECreative types have been commonly thought to rely on the right side of their brains, while analytical folk have been considered more “left-brained” thinkers. “It’s absolutely true that some brain functions occur in one or the other side of the brain. Anderson and his colleagues analyzed functional magnetic resonance imaging (fMRI) data from the brains of more than 1,000 resting subjects. “It may be that personality types have nothing to do with one hemisphere being more active, stronger, or more connected,” said coauthor Jared Nielsen, a graduate student in neuroscience at Utah, in the press release.
Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre
Commençons par rétablir une vérité : si vous utilisez l’expression « théorie du genre » pour désigner les Gender Studies, ou « études de genre » en français, sachez que vous faites un contresens. Les Gender Studies sont un champ d’études interdisciplinaires, relativement nouveau. Elles sont apparues en Amérique du Nord dans les années 1970-1980. Elles rassemblent toutes les questions portant sur les différences de genre, de sexualité, de comportements dans des disciplines aussi diverses que la littérature, le langage, l’histoire, la politique, la sociologie, l’anthropologie, le cinéma, la communication (étude des médias), le droit, la médecine, et la liste continue. Par exemple, en politique, on étudiera le féminisme. Distinguer le sexe (la génétique) et le genre (la construction sociale) Les études de genre reposent sur le postulat que sexe et genre sont dissociés. Concrètement, le sexe d’un individu est déterminé par son code génétique. Le poids du genre dans notre société Diantre.
Des classes préparatoires toujours aussi fermées - Pale Moon
Sur le même sujet L’origine sociale des étudiants 6 septembre 2013 Les étudiants, enfants de cadres supérieurs, constituent près de la moitié des étudiants dans les filières les plus sélectives, alors que leurs parents ne représentent que 15 % des emplois. L’inégal accès au bac des catégories sociales 16 juin 2013 Globalement, les taux d’accès au bac augmentent, mais les enfants d’enseignants ont 14 fois plus de chances relatives d’avoir le bac que ceux d’ouvriers non-qualifiés. Le niveau de diplôme des catégories sociales 11 septembre 2012 62 % des cadres supérieurs possèdent un diplôme de niveau minimum bac+2 contre 1 % des ouvriers. De la sixième aux études supérieures : le poids des catégories sociales 11 septembre 2012 En sixième, 16 % des élèves sont enfants de cadres supérieurs, 56 % ont des parents ouvriers, inactifs ou employés. France, le pays où le milieu social influe le plus sur le niveau scolaire Les inégalités sociales au collège Pas de diversité sociale à l’ENA
Sociologie des offensives néo-réactionnaires
Il y a d'abord eu les attaques contre la théorie de l'évolution, à grand coup de constructions pseudo-scientifiques mais vraiment religieuses qui ne valent pas beaucoup mieux qu'. Il y a, depuis peu, l'extension de ce "combat" contre l'astronomie, la condamnation renouvelée de Galilée et le retour tonitruant de la Terre au centre de l'Univers. Il y a eu, surtout, juste à côté de chez vous, . L'objet de leur ire ? J'ai déjà longuement documentée cette approche sur ce blog. Il en va de même dans le domaine de la sexualité : le genre des individus ne peut se réduire à leur sexe. Evidemment, rien de tout cela ne trouve grâce aux yeux des intégristes chrétiens. Ce que nous a enseigné l'affaire Piss Christ, ou, du moins, ce qu'elle aurait dû nous apprendre, c'est que ce qui n'est pas défendu finit par être détruit, y compris par des groupes minoritaires mais suffisamment excités pour occuper l'espace public. Et bien sûr, c'est exactement ce qui se passe avec les théories du genre.
Masculin-féminin : cinq idées reçues sur les études de genre
L'opposition au mariage pour tous a ravivé un débat lancé en 2011 par l'introduction de la notion de genre dans les manuels de SVT. Ses détracteurs parlent de la "théorie du genre". En protestant contre la loi autorisant le mariage aux personnes de même sexe, les membres de la "Manif pour tous" ont également ravivé la polémique sur le genre. "Le vrai but du mariage homosexuel est d'imposer la théorie du genre", affirment certains détracteurs du mariage pour tous. Qui affirment, dans la foulée, que la société serait menacée par ce qu'ils assurent être une idéologie niant la réalité biologique. Ces inquiétudes avaient déjà agité les milieux catholiques en 2011, lorsque le ministère de l'éducation avait annoncé l'introduction du concept de genre dans certains manuels scolaires. Loin d'être une idéologie unifiée, le genre est avant tout un outil conceptuel utilisé par des chercheurs qui travaillent sur les rapports entre hommes et femmes. Le genre est-il une théorie ?
Nos identités sont politiques
Les choses aléatoires m’avaient dit que si j’avais envie de mettre un texte ici j’étais la bienvenue. Du coup Cassandra prend le clavier pour un petit texte en mode divergence des luttes. Suite à la mort de Clément Méric il y a eu un rassemblement dans ma ville, l’asso militante LGBT a relayé cet appel à rassemblement et j’ai pu lire ceci (j’ai mis certains passages en gras) : « […] Attention aux prises de position trop rapides au nom de [l’Asso]. Souvenez-vous que nous ne sommes pas un parti politique. » G.B « faudrait peut être arreter de manifester pour n importe quoi… je respecte ce militant mais je vois pas pourquoi moi gay devrais je manifester… vu l ambiance actuelle la discretion serait pas un mal » L.L.G « [L’Asso] est extrème gauche ! « Cet assassinat n’est que politique et n’a rien à voir avec le combat que [l’Asso] mène ! « Je ne vois toujours aucun rapport avec la politique et une asso gay. […] » C.L) Je vais paraphraser deux choses aléatoires dans ce texte. Je suis fatiguée.
Oxford University changes dress code to meet needs of transgender students
Oxford University has rewritten the laws governing its strict academic dress code following concerns that they were unfair towards transgender students. Under the new regulations, students taking exams or attending formal occasions will no longer have to wear ceremonial clothing that is specific to their gender. It will mean men will be able to sit tests in skirts and stockings and women will have the option of wearing suits and bow ties. The laws, which come into force next week, follow a motion put forward by the university's Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Queer society (LGBTQ Soc) was passed by the student union. Jess Pumphrey, LGBTQ Soc's executive officer, said the change would make a number of students' exam experience significantly less stressful. Pumphrey told The Oxford Student newspaper: "In future there will be no need for transgender students to cross-dress to avoid being confronted by invigilators or disciplined during their exam." • This article was amended on 30 July 2012.
L'impolitesse du désespoir
Je n'ai pas d'humour. Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour. De ces petites phrases simples que l'on lâche facilement : "c'est bon, c'est de l'humour", "c'est pas sérieux", "faut pas le prendre au premier degré", "mais personne n'y croit vraiment !", et toutes ces sortes de choses. En tant qu'enseignant, j'y suis sans cesse confronté : des élèves qui se traitent de "pédé", "tarlouze", "sale arabe", "enculé", "pute", "pétasse", "fils de pute", "enculé de ta race", "bougnoule", j'en passe et des pas mûres, c'est malheureusement courant... A chaque fois, l'idée est la même : les mots utilisés ne font pas sens pour les individus. A quels moments sommes-nous embarrassés ?