Vous avez un message. C'est vous. Quelques grands écosystèmes informationnels contrôlent aujourd'hui l'essentiel des interactions et des comportements connectés de la planète. Leurs noms : Google, Facebook, Apple, mais aussi Microsoft, Yahoo, Amazon et quelques autres. Ceux là mêmes qui nécessitaient, dans leur phase d'amorçage et de lancement, de se nourir d'externalités (import de nos contacts mail dans Facebook, indexation du web pour les moteurs, etc.) peuvent aujourd'hui se permettre de fonctionner quasiment en "circuit fermé". C'est l'avènement des "jardins fermés" de Tim Berners Lee, d'un "internet des silos". A propos du 1er d'entre eux (Google), j'écrivais et expliquais en 2006 que sa stratégie se résumait à une formule d'inspiration pascalienne : "un écosystème dont le centre (la clé) est partout et la circonférence nulle part". Ecosystèmes performatifs. L'argent est une pièce jointe. Moteur ... eeeeeeet ... Et comme l'argent est désormais une pièce jointe, je vous laisse imaginer la suite du/des scénario(s) ...
Le premier homme infecté par un virus informatique PUCE RFID. Retour sur ce qui pourrait être le synopsis d’un film de science-fiction. En 2010, l'ingénieur Mark Gasson, de l'université de Reading en Grande-Bretagne, a bel et bien implanté un virus informatique dans la puce RFID située sous sa peau. L’utilisation des puces électroniques à radio-identification (RFID) n’est pas nouvelle. Ces puces, pas plus grandes qu’un grain de riz, sont généralement utilisées sur les animaux: elles ont notamment remplacé le « tatouage » des chiens et des chats. Plus récemment, certaines sociétés ont proposé à leurs clients l’implantation de ces puces sous-cutanées en guise de porte-monnaie électronique ou de badge d’accès. ALERTER. Bref, le premier décès humain imputable à un programme informatique n’est pas pour demain, mais l’expérience de Mark Gosson met en évidence un aspect du bio-hacking auquel il faudra être attentif dans le futur.
BOSTON • Les réseaux sociaux, ce formidable outil policier "Comment serons-nous accueillis sur le sol américain avec nos passeports russes maintenant que nous sommes devenus à leurs yeux des compatriotes des frères Tsarnaev ?", s'inquiète un ami qui s'apprête à s'envoler pour les Etats-Unis. Il ne manquait plus que la "piste russe" dans les attentats de Boston pour finir de détériorer les relations déjà tendues entre Moscou et Washington. Les autorités sont heureusement plus avisées. D'une situation de liberté sans limites à l'état de siège Et si la demande avait émané de services de renseignement plus "amicaux", comme les Britanniques, par exemple, le résultat aurait-il été le même ? La traque des frères Tsarnaev est certainement la première opération de police retransmise en direct et faisant un usage massif des réseaux sociaux (les Tsarnaev étaient sur Vkontakte [réseau social russe] et Twitter). Des moyens différents, le même lavage de cerveau La méthode russe est moins efficace
Stop Watching Us, une pétition soutenue par Mozilla suite à l'affaire Prism Mozilla a lancé hier la pétition Stop Watching Us suite à la retentissante affaire de la collecte de données privées d’internautes par le renseignement américain. Nous en avons traduit la lettre adressée au Congrès qui apparaît en accueil de l’initiative. Il va sans dire que cela nous concerne tous et pas seulement les Américains (à fortiori si vous avez déjà laissé des traces chez Google, Facebook, Twitter, Apple, Amazon, etc.) Arrêtez de nous regarder Stop Watching Us Mozilla - 11 juin 2013(Traduction : Mowee, Cyb, MFolschette + anonymes) Les révélations sur l’appareil de surveillance de la National Security Agency, si avérées, représentent un abus stupéfiant de nos droits fondamentaux. Chers membres du Congrès, Ces rapports, également publiés par le Guardian et avérés par l’administration, révèlent que la NSA tire abusivement profit d’une section controversée du Patriot Act pour collecter les enregistrements d’appels de millions d’utilisateurs de Verizon. Cordialement,
Solitude : 72% des Français disent se sentir moins seuls grâce à l’espionnage permanent de la NSA La surveillance informatique comme solution à l’isolement ? Début juin, Edward Snowden, un ancien consultant de la CIA et de la NSA rendait public l’existence de PRISM, un programme de surveillance par Internet dont le gouvernement américain se sert pour espionner les communications du monde entier. Une révélation qui a provoqué depuis une vague d’indignation. La surprise est de taille puisque près de 7 Français sur 10 avouent, grâce à la NSA, ne plus souffrir psychologiquement du sentiment de solitude, véritable fléau dans l’Hexagone depuis des années. Une compagnie inespérée Émile a 72 ans. Depuis des années déjà, le Secours Populaire Français lutte comme il peut contre la solitude des seniors. Cet effet bénéfique de l’espionnage sur le moral des Français les plus isolés, les Etats-Unis comptent bien s’appuyer dessus pour légitimer leurs procédés parfois contestables. Un système de réponse automatique
Iain Duncan Smith's wages and the uncertain nature of online petitions | Dean Burnett | Science I'd like to say I support the sentiment behind the change.org petition demanding that Iain Duncan Smith back up his claims and live on £53 a week. I'm a scientist; of course I think that extraordinary claims should have extraordinary evidence to support them. However, it's important to consider alternative explanations too. Maybe Duncan Smith thinks £53 is worth considerably more than it actually is. The above is a joke (I hope), but of course it's a serious matter for many people. Online petitions are a fascinating phenomenon of modern society, but how useful are they really? The importance of making a point shouldn't be understated. As always, there are counterarguments. The aforementioned Duncan Smith petition is presented as if it's completely serious in its intentions, and it may well have been when it was devised. This is often the case, as there's still a lot of uncertainty as to how "legitimate" online petitions are. Obviously there are numerous variables to take into account.
DuckDuckGo contre le programme de surveillance illégale de la NSA (Prism) Il y a quelques jours Edward Snowden, employé d’un sous-traitant de l’Agence de sécurité nationale (NSA), a révélé à la presse le programme américain de surveillance électronique appelé Prism. Google et Facebook feraient partie du programme, pas DuckDuckGo. DuckDuckGo pour la défense des libertés civiles Hier, une coalition bipartite réunissant 86 organisations de défense des libertés civiles et des sociétés Internet exigent une action rapide du Congrès à la lumière des récentes révélations sur la surveillance illégale opérée par la NSA. Dans une lettre ouverte aux législateurs envoyée aujourd’hui, les groupes demandent un comité spécial d’investigation. DuckDuckGo, un moteur de recherche d’avenir ? Noter que le moteur de recherche DuckDuckGo ne collecte pas ou ne partage pas d’informations personnelles, c’est une règle qui fait partie de sa propre politique de respect de la vie privée. La campagne d’Easter eggs de DuckDuckGo L’easter egg, en bas à droite.
Allons-nous vers une guerre contre les robots ? High Tech Publié le avril 5th, 2013 | Rédigé par Mohammed Khial | Après le iPod, le iPad, le iMac et la iWatch serait-il venu le temps de penser l’iRobot ? C’est la question que pose Scott Erckert le président de la société américaine Rethink lorsqu’il évoque la commercialisation d’un robot de fer, d’un robot à tout faire. Le transhumanisme pour la production industrielle Présenté comme une révolution technologique de grande ampleur dans les colonnes du Times Magazine le 26 mars dernier, le robot humanoïde baptisé Baxter s’apprête à envahir le marché mondial de l’équipement industriel. En attendant une amélioration des algorithmes qui ne saurait tarder, le robot demande une attention toute particulière puisque ce n’est que par le mimétisme que l’on peut lui enseigner les différentes étapes d’une opération. Dans son entreprise de séduction, Baxter ne compte pas s’arrêter là et voit les choses en grand. Et si Baxter cachait un Dexter ? Commentaires
Canadian man to sell house for Bitcoin virtual currency 20 March 2013Last updated at 17:17 GMT Mr More says that a Bitcoin payment would help a new venture he is planning A Canadian man is hoping to be the first person to sell his house for virtual currency Bitcoins. Entrepreneur Taylor More listed his two-bedroom Alberta bungalow, asking 405,000 Canadian dollars (£261,000; $395,000) - or the equivalent in Bitcoins. He says the first reaction of his family was that of a shock. Bitcoins are now a widely used alternative payments system and one Bitcoin is currently worth about £37. "Bitcoins are really hard to get your hands on if you want to get them in large quantities," Mr More told the BBC. "I have a couple projects that I want to get started, and they will take a lot of Bitcoins." He did not get into detail on his new venture, only saying that it should "get Bitcoins more mainstream". Privacy for users Unlike other currencies, Bitcoins are not issued by a central bank or other centralised authority.
Big Brother : le scandale Snowden remet 1984 et Orwell au goût du jour Le scandale plaît à l'Amérique, toujours prompte à s'indigner : la surveillance de l'ensemble du pays, par les systèmes de sécurité fait scandale. Verizon, société de télécommunication, aurait donc permis, si l'on se fie aux révélations de l'ancien employé de la CIA, Edward Snowden, de fliquer les citoyens. Au menu, écoutes téléphoniques, vérification des emails, traçage sur les réseaux sociaux, jusqu'à l'examen des mots clefs utilisés par les internautes. Surveiller ses concitoyens et administrés, voilà qui va coûter cher au président américain. Alors, voilà que le chef du monde occidental se retrouve dans une position un brin délicate. Surtout que ces dernières auraient pris part à la surveillance. Et pour nombre de consommateurs, c'est ainsi l'occasion qui fait le larron : les ventes de 1984 ont grimpé comme de petites folles, et l'on note un intérêt tout particulier pour le roman d'anticipation. Plus de 6000 % de hausse de ventes Pour approfondir
Voir le sujet - [Dossier] La furtivité du B-2 Spirit Les projets d’amélioration du B-2 Cet avion furtif est réputé pour être un avion mystérieux et beaucoup de bruits courent disant qu’il pourrait utiliser certaines technologies inédites. Cependant, aucune information officielle ne circule et il est donc difficile de faire le point. Outre les améliorations relatives au revêtement anti-radar, à l’armement, etc., il n’y a que peu de sources qui se recoupent au sujet des nouvelles technologies utilisées. Toutefois, nous allons décrire celle qui semble la plus réalisable, à savoir l’utilisation de la magnétohydrodynamique. Evolution du revêtement Le B-2 Spirit a longtemps souffert d’un problème de grande ampleur : la maintenance de son revêtement exige beaucoup de travail au sol, et implique l’utilisation fréquente de bande et de calfeutrant. La production des matériaux RAM est passée de 26 à 12 semaines et les périodes de test ont été optimisées, permettant d’épargner encore plusieurs jours d’immobilisation du B-2. La magnétohydrodynamique
INTERNET • Tous à la chasse au plagiat Le site communautaire LobbyPlag.eu invite les internautes à débusquer les copier-coller des lobbyistes dans les directives de Bruxelles. 5 mars 2013 | Partager : Qui a dit que les outils informatiques de recherche en plein texte ne servaient qu’à faire tomber des ministres ayant usurpé leur titre de docteur [voir CI n° 1163, du 14 février 2013] ? Richard Gutjahr définit Bruxelles comme un “service de reprographie”. Vidéo de Jan Philipp Albrecht Bien sûr, on ne saurait reprocher au secteur privé de bien faire son travail et de veiller à ses intérêts. Les lobbyistes se bousculent au portillon des politiques. On peut saluer le fait que les internautes mettent autant d’ardeur à retrouver l’origine des textes de loi européens.