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La perspective narrative II.1. Genette: une approche intuitive II.1.1. Nous envisagerons en premier lieu la focalisation interne parce que c'est par rapport à elle que l'on pourra le plus clairement définir et comprendre les deux autres types de focalisation. (1) [Le palais était] couvert d'une terrasse que fermait une balustrade en bois de sycomore, où des mâts étaient disposés pour tendre un vélarium. Dans les premières lignes de cet extrait, le narrateur décrit le lieu où va apparaître le protagoniste. II.1.2. Ceci permet de définir les deux sens du mot interne. D'autre part, la focalisation est interne parce que nous accédons à l'information depuis l'intérieur d'une conscience, en l'occurrence celle d'Hérode. Nous conviendrons de parler de focalisation interne lorsque ces deux conditions - la seconde présupposant la première - sont réunies. II.1.3. La focalisation interne peut être fixe, variable ou multiple. On parle de focalisation interne variable quand le personnage focal change en cours de récit. II.2.
Télécharger LyX 2.0.6 Plus d'images LyX est un éditeur WYSIWYM (What You See Is What You Mean). En résumé, il s'agit là de rédiger des pages de texte sur un éditeur de texte sans se concentrer sur la mise en forme. En effet, le logiciel se charge de mettre votre texte en page pour que vous puissiez vous concentrer sur l'essentiel : la rédaction. Difficile à expliquer, LyX est facile à essayer puisqu'il est entièrement gratuit et ses sources sont également disponibles. N'hésitez pas à vous rendre sur le dossier de la rédaction consacré aux utilitaires divers et à la page thématique de la rédaction consacrée à tout ce qui concerne les applications gratuites. Vous pouvez aussi poser vos questions sur le forum dédié à tout ce qui concerne xles logiciels de bureau si vous rencontrez des problèmes ou si vous souhaitez participer aux discussions.
Ecriture Créative | L'écriture côté coulisses Un groupe nominal De loin la majorité des titres en littérature classique. Prenez un nom commun, ajoutez un adjectif ou un complément, et voilà. Simple, sobre et efficace. Un nom commun Le nom commun seul tend en général à créer une catégorie en soi dont le livre va être l’illustration, la dissection, voire la justification. Un nom propre Encore plus sobre, le nom propre est (presque) toujours celui du héros. Un titre référence Une technique souvent utilisée dans la presse, lorsque les titres d’articles sont des références à des œuvres connues (relevé il y a quelques années dans la presse à propos d’un article sur le chantier de la réforme des retraites par exemple : "vous chantier, j’en suis fort aise"). Un titre descriptif Le titre efficace par excellence lorsque l’histoire est facilement identifiable. Un titre qui assume son rôle de titre Élégant, mais parfois un peu facile. Et voilà couverts 80% des titres possibles!
La Fabrique à histoires de Bernard Friot Exemple de séquencier de série Comment écrire un séquencier de série ? Inspirez-vous du modèle utilisé sur l'atelier de la série « Un village français » grâce à l'exemple du séquencier de l'épisode 3, saison 1. Bonjour à tous ! Mes deux dernières vidéos de making of d'un scénario de la série Un village français ne seraient pas complètes sans le résultat obtenu avec la méthode de travail HIGH CONCEPT : vous trouverez donc ci-dessous le séquencier de l'épisode trois, que j'ai écrit avec mon collègue Frédéric Azémar. Pour jouer le jeu, j'ai choisi de vous communiquer la version de travail qui a directement suivi notre travail de break down (dont le principe des quatre actes est bien connu des habitués de ce blog). Il est à noter que : Bonne lecture ! version du 29/11/2006 Atelier d'écriture : Frédéric Azémar Claude Cauwet Benjamin Dupas Marine Francou Séverine Jacquet Frédéric Krivine Cédric Salmon Façade école — ext nuit Dans l’obscurité de la nuit, NOUS SUIVONS une tranchée qui est en chantier ; il y a des outils par terre. BLAM !
Comment écrire un livre ? Vive le monde de l édition ! Mes conseils pour écrire et se faire éditer – Strasbourg, Alsace, Bas-Rhin – ecriture-livres Ebook gratuit : Au coeur du brouillard En savoir plus sur l'auteur --> Consultez la page de Quentin VIEILLARD Description de l'ebook | Date de publication : 11/2012 Au coeur du brouillard Lorsqu’un tueur en série perturbe la tranquillité de Saint Range City, le Shérif Ted Marney se doit de le retrouver. Nos ebooks gratuits sont compatibles sur les appareils numériques de ces marques Attention, ce livre électronique appartient à son auteur et, est publié gratuitement sur le site Edition999.info avec leur aimable autorisation. Atelier : StreetBook : libérez votre écriture ! Mais qui est StreetBook ? Imaginez cinq cents livres uniques en leurs genres. Des livres que vous ne pouvez ni acheter, ni télécharger. Des livres qui voyagent, des livres abandonnés. Des livres représentatifs, des artistes prolifiques de notre époque. Un projet auquel a adhéré immédiatement iPagination. Sans droits aux éditeurs, ni même aux auteurs, les livres seront libres de circuler et voyager librement ! Les cinq cents premiers exemplaires seront abandonnés lors d’une journée spéciale, par cinq cents créateurs dans le lieu public parisien de leurs choix : Gare, banc, troquet, bus métro, escalier, musée, aéroport, etc… Avec StreetBook créons ensemble le livre de la rue !
Recette pour écrire un livre Bon, ben c’est pas compliqué. Le site de Ken Follett, auteur de romans d’espionnage et de thrillers, nous explique comment faire. Comme je suis vraiment sympa, je vais reprendre les principaux points (car son site est en anglais). Suis cette recette, ô noble voyageur, et retrouve-toi en tête de toutes les gondoles (à Venise) Alors le but, c’est de créer un monde imaginaire, où toi, auteur, tu dois emmener le lecteur dans ce monde. Le démarrage : En tant qu’écrivain novice, tu dois commencer par écrire un résumé assez grossier, ce que sera, de manière générale, l’histoire. Poser des idées sur le papier : A ce niveau, tu as en tête ton idée de base. Le travail de recherche. Le plan Le processus "amont" se termine avec le plan détaillé del’histoire. Sur le plan tu peux encore faire de nombreux allers et retours. Le premier jet. Un petit retournement a accru un peu la tension, cette tension continue que tu essaies de maintenir. Trouver un éditeur. Voilà, y’a plus qu’à...
Flaubert : le travail de l’écriture À l’origine de l’œuvre, il y a presque toujours un « vieux projet ». En refaisant surface, l’idée se traduit par l’exigence d’une refonte qui la transforme en programme opérationnel. À cette étape initiale, le secret de Flaubert est de commencer par ne pas écrire : pendant plusieurs semaines, il « rêvasse » sur son sujet. Le scénario étant acquis, Flaubert développe d’abord le récit en laissant proliférer et se redéployer sous forme écrite les noyaux d’images formés pendant sa rêverie. Cela « s’établira en écrivant » (Zola) Le 20 mai 1884, Zola remercie Huysmans de l’envoi d’ À Rebours. D’un côté, il lui reproche sa « confusion ». « Peut‑être est‑ce mon tempérament de constructeur qui regimbe », explique‑t‑il, en précisant ce qui le gêne, à savoir que « des Esseintes soit aussi fou au commencement qu’à la fin, qu’il n’y ait pas une progression quelconque », que les causes de sa névrose ne soient pas nettement établies, qu’on ne voie pas les relations de cause à effet entre la névrose et la vie exceptionnelle qu’il mène. Et de conclure : « Je crois que l’œuvre aurait été d’une portée plus foudroyante, surtout dans l’au‑delà, si vous l’aviez assise sur plus de logique, toute folle qu’elle pouvait être. » D’un côté, donc, son « tempérament de constructeur » réclame une causalité nettement établie, une progression vers un dénouement fort (il reproche à Huysmans la platitude de la fin de son roman, « la résignation [de des Esseintes] à la bêtise de vivre »), et, de l’autre, il avoue, in fine : « Tiens !
Qu’est ce qu’un brouillon ? Le cas Flaubert : essai de typologie fonctionnelle des documents de genèse Selon la définition usuelle, le brouillon désigne un manuscrit de travail écrit avec l'intention d'être corrigé pour servir à la rédaction ou à la mise au point définitive d'un texte. Ainsi définie, la notion reste bien vague. Pour un spécialiste de la critique textuelle, qui ne se préoccupe ni de manuscrit ni de genèse, cette imprécision n’a rien de gênant. Le mot désigne le territoire flou et négligeable de tout ce qui précède la version achevée du texte1 : une espèce d’espace indistinct où les structures de la signification et du style ne sont pas encore en place et qui reste réfractaire à la visée interprétative. Typologie des documents de genèse De gauche à droite, le tableau se lit comme le cadre d’une étude génétique aboutie : on va du processus aux documents, des notions typologiques les plus larges aux catégories descriptives les plus étroites. La colonne de gauche du tableau – Stades – est consacrée à la distinction générale entre Avant‑texte et Texte.
L’avant‑texte Dans le domaine littéraire, la plupart des discours critiques se donnent pour objet d'étude le texte publié de l'oeuvre, considéré comme un donné stable et définitif, et souvent même monumentalisé sous la forme du « chef‑d'œuvre » qu'il s'agit d'interpréter ou de décrire selon un point de vue variable qui, selon les cas, pourra être biographique, psychanalytique, sociologique, historique, poétique, linguistique, etc. Quelle que soit l'option choisie, la démarche de mise à distance métadiscursive consiste à mettre l'oeuvre « en perspective » en la considérant à travers un mode de représentation analogiquement spatiale ou architecturale. D'où, d'ailleurs, cette métaphore traditionnelle d'espace littéraire, qui peut dériver assez aisément jusqu'à une représentation essentialiste du texte, posé comme structure pure, essence immuable, idéalité esthétique.
Flaubert : dynamique de la genèse « Pourvu que mes manuscrits durent autant que moi, c’est tout ce que je veux. C’est dommage qu’il me faudrait un trop grand tombeau ; je les ferais enterrer avec moi, comme un sauvage fait de son cheval – ce sont ces pauvres pages‑là, en effet, qui m’ont aidé à traverser la longue plaine. » (Lettre à Louise Colet, 3 avril 1852). L’attachement de Flaubert à ses manuscrits conservera toujours cette intensité presque farouche (l’image du cheval est récurrente : le « dada » de l’écriture), mais l’entrée en littérature, la conscience d’une nouvelle poétique, l’expérience de l’édition et le passage au « métier » d’écrivain introduiront assez vite d’autres composantes dans cette relation entre l’auteur et ses papiers. « Quand mon roman sera fini (...) je t’apporterai mon manuscrit complet par curiosité. Tu verras par quelle mécanique compliquée j'arrive à faire une phrase. » (Lettre à Louise Colet, 15 avril 1852). Dynamique dilatoire : la logique des « faux départs » Dynamique de la décision