L’influence des images violentes sur les enfants n’est jamais directe
Un chercheur Inserm, une psychologue et deux psychiatres enfilent les perles sur les images violentes dans un article publié sur Lemonde.fr : Grandir avec la violence pour modèle. On y apprend que de manière “indiscutable”, images violentes rendent violents. Les images violentes agiraient à plusieurs niveaux. Elles désensibiliserait à la souffrance d’autrui, elles augmenteraient le sentiment d’angoisse et d’insécurité et elles exacerberaient l’agressivité. Il ne fait pas de doute pour les auteurs que les enfants sont dans une situation de grande vulnérabilité face aux images. ils sont au contact plusieurs heures par jour avec des images et ces images ont des contenus violents. Il faut donc protéger les enfants de ces influences néfastes. Il y a pourtant beaucoup à discuter sur cette assertion. Déclaration conjointe Le 26 juillet 2000, plusieurs associations américaines font une déclaration conjointe sur l’impact de la violence de divertissement sur les enfants. Durcissement de ton WordPress:
Une BD contre les violences sexuelles sur les enfants.
Chaque année, un collectif d'auteur-es (scénaristes, dessinateurs-trices, journalistes) sortira une Bande Dessinée thématique sur le thème des violences sexuelles faites aux enfants afin de mieux informer la société dans son ensemble. Les bénéfices seront reversés à 2 associations qui luttent contre la pédocriminalité. Cette BD sortira le 20 novembre, journée internationale des droits des enfants. LE THEME DE CETTE ANNEE : "Outreau, la justice et la parole de l'enfant". Pourquoi? Nous avons tous été sur-informés pendant l’affaire dite d’Outreau. Les enfants ont bien été victimes de violences sexuelles, qui s'en souvient? La victime Environ 20% des femmes et 5 à 10% des hommes disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance, et 25 à 50% des enfants déclarent être physiquement maltraités. L'agresseur 72% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs signalés sont des personnes appartenant à la famille. La plainte Pour en savoir plus: CRIFIP:
Rencontre avec François Dubet. École : la révolte des « vaincus » ?
Depuis quelques années, la violence scolaire est devenue un thème récurrent et préoccupant. Certains la voient comme la conséquence d'un malaise social qui entrerait dans l'école. Quel est votre point de vue sur cette question ? Il est certain que la massification de l'enseignement associée à de lourdes difficultés économiques a fait entrer dans l'école les violences de la « rue », les violences adolescentes, parfois délinquantes... Par ailleurs, et très étrangement, le thème de la violence de l'institution scolaire a totalement disparu du discours des sociologues de l'éducation depuis une quinzaine d'années. Comment expliquer les phénomènes contemporains de violence scolaire ? La violence contemporaine manifeste un autre registre de domination. - La première consiste à dire : « Je ne joue plus » ; l'élève se retire. - La deuxième consiste à jouer le jeu de manière routinière. Ne serait-ce pas dû à une conception bien française de la « réussite scolaire » ? François Dubet
La leçon d’ignorance
Philippe Meirieu recommandait récemment à ses amis de lire le discours que Daniel Pennac a prononcé à l’université de Bologne, lors de la réception organisée en son honneur à l’occasion de sa nomination de docteur honoris causa. Un savoureux hymne aux pédagogues et passeurs, à la lecture et à l’imagination, intégralement publié sur le site de l’Express. Je vous recommande à mon tour de le lire « cette voix de mauvais élève, d’ignorant, de celui qui ne répondait à aucun des critères que l’institution exigeait de lui ». Selon ses propres termes, « il était l’enfant illégitime de l’école, le fils mal-aimé de la mère éducative. Celui qui, sur les bancs de l’école, ne se sentait nulle part. Sa description des élèves qui entrent dans une librairie comme dans une pharmacie est un délice. « Ils se présentent au libraire avec la fameuse liste des livres à lire, comme un enfant avec son ordonnance. Mais, on ne s’en étonnera pas, la phrase qui m’a le plus touché est celle-ci :
Jeux dangereux - "Jeux" dangereux et pratiques violentes
La prévention en milieu scolaire Parler de jeux dangereux montre la difficulté de rester vigilant dans l'espace ludique qu'est la récréation à l'école. C'est dans l'apprentissage de la citoyenneté, du respect d'autrui que le jeune, dès le primaire, peut comprendre comment se prémunir de tels risques, tout en restant dans la dynamique du groupe de pairs. Comme le souligne l'ethnologue Yan Bour, " le jeu fait référence à la société adolescente et au rang que l'on y tient. Cette prévention ne doit pas être alarmiste mais tenir compte des réels risques pris par des jeunes qui, entre mimétisme et émulation, peuvent s'entraîner dans ces jeux dangereux. La recherche universitaire dénombre en général trois grandes catégories de jeux dangereux : les jeux de non-oxygénation, les jeux d'agression et les jeux de défi, avec des combinaisons possibles. Les dangers de la viralisation sur le Net : pour un usage responsable du Net Comprendre par le jeu : JOURAKI pour les 8-12 ans
30 propositions pour lutter contre les violences sexuelles dans les établissements scolaires
Extrait Extrait 30 propositions pour lutter contre les violences sexuelles dans les établissements scolaires Nicole BELLOUBET-FRIER} 9 octobre 2001 PROPOSITION 1 Bâtir un discours de l'Education Nationale fondé sur la notion de respect. Portée par des adultes, cette notion dépassera le simple stade de l'énoncé pour être partagée émotionnellement par les jeunes selon des méthodes de dialogue novatrices - et les conduira vers l'acceptation de la différence et le respect de l'égalité entre filles et garçons. PROPOSITION 2 Réserver pour partie les heures de vie de classe à des séquences consacrées à la construction de l'estime de soi et au respect d'autrui. Les programmes, notamment de l'école primaire, devront être porteurs dans toutes les disciplines, y compris scientifiques, de la construction de modèles relationnels hommes/femmes respectueux et égalitaires. PROPOSITION 7 Maîtriser la langue maternelle permet d'exprimer ses émotions et donc de mieux canaliser toute forme de violence.
La prévention et la lutte contre la violence
La création d’une délégation ministérielle en charge de la prévention des violences en milieu scolaire, la mise en place des assistants de prévention et de sécurité (APS), l’inclusion dans la nouvelle formation initiale des personnels de modules de gestion des conflits, la volonté de faire de l’amélioration du climat scolaire un des axes de la refondation de l’École afin d’offrir à tous des conditions d’apprentissages sereines dans une école citoyenne, sont autant d’actions déjà menées qui témoignent de la détermination du ministère de l’éducation nationale à améliorer le climat scolaire en impliquant l’ensemble de la communauté éducative : élèves, personnels mais aussi parents, associations et collectivités territoriales. Enjeux "Améliorer le climat scolaire permet refonder une École sereine et citoyenne en redynamisant la vie scolaire et en prévenant et en traitant les problèmes de violences et d’insécurité"Un climat scolaire positif permet : Redonner du sens aux sanctions scolaires
Définition de violence : Action brutale physique