Pierre Condamin-Gerbier : le cauchemar des banquiers suisses Témoin principal dans l'affaire Cahuzac, ce Français et ex-employé de Reyl & Cie multiplie les révélations sur le système bancaire suisse. Une médiatisation qui crée le malaise à Genève. Il assurait, la semaine dernière, avoir dans les mains une liste de quinze personnalités politiques françaises disposant de comptes en Suisse. «Des Cahuzac, il y en a d'autres», lance-t-il, en dénonçant «l'hypocrisie de la classe politique française». «Quand l'affaire Cahuzac a explosé, je me suis dit que je devais parler» La politique, Pierre Condamin-Gerbier la connaît bien: ce natif de Saint-Étienne a été responsable de la délégation UMP en Suisse entre 2006 et 2009. Arrivé de Londres en 2004, Pierre Condamin-Gerbier a d'abord passé quelques mois chez UBS avant de rejoindre Reyl. Peu de soutiens en Suisse En Suisse, ses révélations irritent un secteur bancaire habitué à la plus grande discrétion. Aujourd'hui, son activité professionnelle est concentrée sur quelques clients.
Les plus grands propriétaires terriens du Monde Lorsqu’on évoque la flagrante inégalité de la répartition des richesses dans le Monde, on se réfère toujours à l’accaparement par une minorité, de l’argent en circulation – sous forme de salaires, dividendes, rémunérations multiples et diverses, jetons de présence, … – qui nous l’avons maintes fois répété, procède d’un véritable pillage des entreprises et d’une richesse collectivement créée. Rappelons par exemple qu’en 2012, sur les 53 milliards d’euros de bénéfices réalisés par les entreprises du Cac 40, 40,9 milliards d’euros (soit environ 77%) ont été distribués en dividendes à leurs actionnaires. Une inégalité tout aussi criante est pourtant l’inégalité dans la possession de la terre et des ressources, en particulier de l’eau, qui vont avec . Les mêmes, vous vous en doutez, se sont accaparés les terres, la Terre devrait-on dire: figurez-vous qu’une vingtaine d’entreprises et de grandes familles, royales ou non, se partagent la bagatelle de 3,2 milliards d’hectares.
Obama perce le secret bancaire suisse Quand les Européens négocient avec les paradis fiscaux, cela se fait poliment autour d’une table, et cela prend des décennies. Les Américains utilisent des méthodes un peu plus musclées. « Vous êtes complices de vos clients fraudeurs et nous allons vous inculper », ont-ils dit aux dirigeants de l’UBS, la principale banque suisse. Et en prime, « nous pouvons vous supprimer votre licence bancaire sur le sol américain ». Pour étouffer l’incendie, l’UBS a fourni la semaine dernière les noms de 250 de ses clients, susceptibles d’avoir fraudé le fisc, au Département de justice américain. En prime, la banque helvétique accepte de payer une amende de 780 millions de dollars au fisc américain. En clair, le numéro un mondial de la gestion de fortune a balancé les noms de certains de ses clients, avec la bénédiction du gouvernement suisse et de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Récupérer 100 milliards de dollars Un secret suisse bien gardé © Nardo
Hallucinant] Audition de Pierre Condamin-Gerbier au Sénat Le 12 juin 2013, Pierre Condamin-Gerbier, ancien banquier de la banque suisse de Cahuzac, Reyl & Cnie, et ancien responsable de l’UMP en Suisse, a été auditionné par le Sénat.Ses déclarations sont stupéfiantes…“Il y a parfois des petits miracles au Sénat. Devant des bancs presque vides et dans l’indifférence de la presse, la Commission d’enquête sur le rôle des banques dans l’évasion fiscale a auditionné, mercredi 12 juin, le banquier de Genève Pierre Condamin-Gerbier, qui en une petite heure, en aura dit plus que le retentissant Cash Investigation d’Elise Lucet diffusé la veille.” émoin principal dans l’affaire Cahuzac, ce Français et ex-employé de Reyl & Cie multiplie les révélations sur le système bancaire suisse. Une médiatisation qui crée le malaise à Genève. Il assurait, la semaine dernière, avoir dans les mains une liste de quinze personnalités politiques françaises disposant de comptes en Suisse. «Quand l’affaire Cahuzac a explosé, je me suis dit que je devais parler» Bien sûr.
l'avenir radieux de la flichiatrie L’avenir radieux de la flichiatrie, par Olivier Labouret L’Etat français néolibéral, après une campagne médiatique sécuritaire commandée avec acharnement par celui qui l’incarne, compte réformer la loi de 1990 sur les soins sans consentement. Contrairement à l’analyse qui en est faite par de nombreux confrères psychiatres, le danger principal de ce projet de loi ne réside pas dans la multiplication des hospitalisations à la demande de l’autorité publique, qui signerait le retour du grand renfermement asilaire. Non, la conséquence la plus redoutable de cette loi (si elle est adoptée) va être la généralisation des soins sans consentement en ambulatoire [1], et la société de contrôle panoptique qu’elle annonce et va entraîner irrémédiablement dans son sillage… Ce que cette loi présage, ce n’est en effet ni plus ni moins que le grand renfermement… à domicile ! L’hospitalisation à domicile psychiatrique a été expérimentée et s’est développée dans de nombreux départements depuis 2004 [2].
Afghanistan : La CIA prise la main dans le sac La CIA se promène partout dans le monde avec son argent, pour déstabiliser les régimes et manipuler les opinions, dans le seul intérêt de la maison mère, les US, ce petit peuple de 300 millions d’habitants qui veut imposer sa loi aux six milliards d’êtres humains que compte la planète. On le sait, mais quand on fait un flag’, c’est toujours mieux. Le flag’, c’est l’oeuvre du New York Times qui a publié une excellente enquête expliquant comment, en Afghanistan et depuis 10 ans, la CIA abreuve ses contacts d’argent liquide… Tous ceux qui comptent sont graissés. Mardi dernier, Bernard Bajolet, qui vient d’être nommé patron de la DGSE, avait quitté l’ambassade de France à Kaboul par un discours dénonçant la corruption, comme premier défi pour le pays, une corruption notamment « due au fait qu'une grande partie de l'élite a perdu foi dans l'avenir de son propre pays », ajoutant qu’« il n'y aura pas de souveraineté effective tant que l'Afghanistan sera dépendant financièrement ».
Sciences Po ou l'avant-garde néolibérale Tout entière consacrée à célébrer le dynamisme de Sciences Po sous la direction de Richard Descoings, la presse n’a jamais relevé l’ironie d’une restauration de l’ancienne Ecole libre des sciences politiques. Ainsi en va-t-il des entreprises de réaction qui, au profit d’une amnésie collective, se déguisent sous le manteau du progrès. L’affaire Sciences Po aura non seulement dévoilé les gaspillages, les privilèges et le fonctionnement discrétionnaire d’une institution d’enseignement supérieur jouant un rôle majeur dans la sélection des élites, mais aussi démasqué un projet ambitieux de transformation de l’enseignement supérieur français. Les révélations de la Cour des comptes prennent en effet une autre dimension si on relie les faits incriminés à la vision néolibérale de l’éducation qui caractérisait le [projet du triumvirat Descoings-Pébereau-Casanova (Lire « L’Ecole libre des sciences politiques », Le Monde diplomatique, 25 octobre 2012).
Le secret bancaire s'évade de Suisse Dans l'affaire Cahuzac comme dans la saga Offshore Leaks, une même conclusion émerge: le secret bancaire suisse n'est plus ce qu'il était. Décryptage avec un charmant spécialiste. Les avoirs suisses d'un ministre français du Budget retrouvés, la création de sociétés offshore par des banques européennes dans d’exotiques paradis fiscaux décortiquée : depuis quelques semaines, le secret bancaire a mauvaise mine. Lui qui avait fait la réputation entière de la Confédération helvétique semble s'envoler vers d'autres cieux, au climat plus clément que celui des bords du Léman. Cette évolution paraît presque chagriner l'interlocuteur de Bakchich, un banquier helvète spécialiste des montages tortueux, au verbe délicieux lorsqu’il décrit le vieil attrait pour les établissements suisses des étrangers en général et des français en particulier. L'Orient lointain, avenir du secret bancaire Pour l'UBS, «le supermarché», un ticket d’entrée de 100.000 euros seulement sera nécessaire.
GENÈVE :: Genève, top destination des ultrariches Les multimillionnaires aiment toujours autant les bords du Léman tout comme ils continuent de s’enrichir. Le classement annuel des «300 plus riches de Suisse», publié fin novembre par Bilan, mérite le détour. Barème d’entrée: 100 millions de francs. Dans le gotha de la république, vieilles familles très fortunées côtoient financiers, rois du pétrole et autres oligarques venus d’Europe de l’Est, d’Asie centrale ou du Moyen-Orient, souvent au bénéfice d’un forfait fiscal. Le classement des «300» ne se veut pas exhaustif, mais il a le mérite de l’inventaire. Détails «people» et omissions volontaires La liste est longue, mais citons encore le «prince» Karim Aga Khan, 49eme Imam des Ismaéliens et bon sixième du classement général juste derrière le banquier Jacob Safra, fils de Joseph, un des «hommes forts» de la place financière genevoise – Bilan estime sa fortune à quatorze milliards de dollars. Des absents Et puis, il y a les absents. Serge Guertchakoff: «Nous fâchons la plupart des gens»
Mémoire d'un Saccage - L'effondrement de l'Argentine De Findus à JP Morgan Dans un article de l’AGEFI datant de septembre 2012, on apprend que « l’avenir de Findus, que Lion Capital avait repris en LBO en 2008, semble s’éclaircir. Après neuf mois d’incertitudes, la chaîne de surgelés, conseillée par Rothschild & Cie, a bouclé une restructuration qui conduit le fonds d’investissement à en perdre le contrôle [1]. » En juillet 2012, Lion Capital, endetté, cède donc des parts Findus à deux banques créancières : JP Morgan (19,6 %) et Highbridge (21,5 %) Dans un article de The Independant, du 9 février 2013 cette fois, on apprend que selon un document divulgué, les lasagnes contiendraient de la viande de cheval depuis environ 6 mois [2]. Soit, si on fait un petit calcul, exactement depuis que les deux banques ont investi dans la compagnie...
Il propose des mesures nationales alors que nous sommes dans un système libéral régi par des règles internationales. by epc Jun 28
Audition de Pierre CONDAMIN GERBIER ancien gestionnaire de fortune chez Reyl & Cie
Publiée par clara melle
Sur YOUTUBE le 14 juin 2013
Les pratiques découvertes à l'occasion de l'affaire Cahuzac, c'est le mensonge d'un système, de la classe politique française depuis, finalement, 1934. by epc Jun 28