Qu'est-ce que le connectivisme ?
Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.
neurosciences et pédagogie (1/2)
Avec beaucoup de retard, un sketchnote développé sur la table ronde très intéressante qui a réuni Samuëlle Dilé, Philippe Révy et Etienne-Armand Amato à la rencontre du FFOD organisé avec Communotic en novembre 2013. J’y ai ajouté quelques citations et commentaires. L’ensemble n’est donc pas une transcription objective, et je vous invite donc à regarder la vidéo de cette table ronde. Ce qu’observent les pédagogues creative commons by – cliquer pour agrandir Pour commencer, une série d’observations intéressantes, que Samuëlle Dilé d’Auréacom amène de son expérience de formatrice. Le sentiment d’efficacité Le sentiment d’efficacité, développé par Alberto Bandura a un impact sur l’apprentissage. « L’auto-efficacité perçue concerne les croyances des gens dans leurs capacités à agir de façon à maîtriser les événements qui affectent leurs existences. Le désir mimétique Le projet L’influence du groupe Le groupe et sa dynamique vont avoir une influence sur l’apprentissage des individus. Like this:
Une classe sans notes
Le texte est issu d'un entretien entre Hélène Pico et Lucie Chanu Lucie : Dans ton collège la Principale te propose un projet de classe sans note, peux-tu nous en dire plus ? Hélène : Elle a en effet répondu à une proposition institutionnelle d’une classe sans note pour la rentrée 2014. Lucie : Pourrais-tu nous expliquer ta vision d’une classe sans note et ensuite comment tu comptes faire avec cette proposition institutionnelle ? Hélène : La note est un reflet très orienté d’un travail d’élève, elle ne représente pas toutes les qualités mises en œuvre. Lucie : Cela permet-il de ne pas stigmatiser les élèves en difficulté ? Hélène : Oui car on leur reconnaît des compétences qui sont niées par ailleurs : la participation, l’esprit : coopératif, l’initiative, la créativité : un ensemble de savoir-faire et de savoir- être pour un travail donné. Lucie : Ne risque-t-on pas d’évaluer aussi leur personnalité ? Lucie : Pourrais-tu maintenant nous parler du projet institutionnel ?
La pédagogie coopérative : oui, si… Ou le point de vue d’un didacticien
Cahiers pédagogiques : Michel Develay, vous n’avez pas particulièrement travaillé sur la coopération à l’école et vous êtes peut-être surpris de voir les Cahiers pédagogiques consacrer un dossier à ce thème. Mais, justement, cela m’intéresse que vous ne soyez pas un spécialiste de la « classe coopérative ». Pouvez-vous répondre rapidement à cette première question : l’école doit-elle former à la coopération ? Michel Develay : Puisque vous me demandez une réponse courte, permettez que je vous réponde « oui ». Oui. Oui si… on ne fait pas de la coopération seulement une fin, mais aussi un moyen. Certains pensent que la coopération est toujours une valeur à promouvoir, car elle implique la prise de décision, la responsabilité collective, l’entraide et la solidarité. Votre question induit un prolongement à la réponse. Pour vous, concrètement, qu’est-ce que la coopération ? La coopération, c’est la possibilité d’opérer ensemble. Certains ont dit (est-ce vous ?)
Réinventer la manière d'enseigner
Le cours classique tel qu'on le connaît depuis des siècles s'épuise doucement. Avec l'irruption du numérique, une nouvelle façon d'enseigner s'installe. Le métier d'enseignant n'est-il pas totalement en train de changer ? Pourquoi avons-nous autant de mal à penser cette évolution ? Et comment nos voisins font-ils ? >> Lire le compte rendu de la première table ronde : Qu'apprendra-t-on à l'école de demain ? Animée par Vincent Giret, rédacteur en chef, responsable du développement éditorial, la table ronde « Réinventer la manière d'enseigner » a réuni :– Eric Charbonnier, expert en éducation auprès de l'Organisation de coopération et de développement économique ;– Ange Ansour, coordinatrice pédagogique au Centre de recherches interdisciplinaires de l'université Paris-Descartes ;– Margaux Pelen, entrepreneuse, spécialiste de l'éducation et des innovations. Eric Charbonnier : comparée aux autres pays de l'OCDE, la France ne se situe pas très bien dans l'utilisation du numérique.
Learningapps : créez vos propres applications pédagogiques
Comment aider les élèves ou les étudiants à réviser une matière tout en s’amusant ? Comment créer des applications ludiques de qualité ? Surtout en ne connaissant rien à la programmation ? Toutes ces questions, le site Learningapps y a répondu pour vous et de manière très convaincante ! Le site vous offre en effet la possibilité de créer vos propres applications (para)-scolaires sans connaître une ligne de code. Vous pouvez créer des applications en utilisant un canevas ou vous inspirer d’applications existantes et les adapter à vos besoins. Dans cette application, vous devez trier les verbes anglais selon qu’ils sont conjugués au passé, au présent ou au futur. Une application très simple. Le principe est très simple : vous vous enregistrer sur le site – c’est gratuit – et vous pouvez commencer ! Ces applications sont des structures que vous pouvez utiliser avec des contenus différents, de niveaux variés, depuis la maternelle jusqu’à l’université. Vous avez aimé cet article ? Like this:
Pourquoi-comment : La pédagogie Freinet au collège et au lycée - 1997
Télécharger le texte au format RTF Sommaire Avant-propos Travailler autrement- Pour répondre avec efficacité aux exigences institutionnelles- Pour placer l’enfant, l’adolescent au centre de l’apprentissage- Pour se donner le moyen de gérer efficacement l’hétérogénéité des élèves dans une classe- Pour ne pas enfermer l’enfant ou l’adolescent - Pour intégrer des outils, médiateurs d’apprentissages méthodologiques fondamentaux- Pour contribuer à la professionnalisation Et comment répondre à ces questions ? TémoignagesNotesBibliographie « L'enfant n'est, à l'origine, ni un être passif, ni une marionnette, ni une cire molle extraordinairement docile... » Célestin Freinet Avant-propos La Pédagogie Freinet est née et s'est développée à l'école primaire autour des années 1920. Transposer la Pédagogie Freinet du primaire au secondaire n'est pas possible. Il est aussi possible d'introduire des techniques spécifiques, compte tenu de l'âge du public concerné. Pourquoi ? Quelles sont-elles ? J. conseil en 4e
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