DANS 50% DES CAS, LES VIOLENCES SEXUELLES DÉBUTENT AVANT L'ÂGE DE 11 ANS C'est la première fois qu'une étude s'intéresse directement aux victimes de violences sexuelles et sur les répercussions de celles-ci sur le quotidien. L'association Mémoire Traumatique et Victimologie avec le soutien de l'UNICEF a publié les résultats de cette enquête à l'occasion d'un colloque organisé le lundi 2 mars dans le cadre de la campagne Stop au Déni. Ces chiffres chocs font la lumière sur l'impact de ce type de violences. Les violences sexuelles touchent majoritairement les enfants On apprend notamment que 1 femme sur 5 et 1 homme sur 14 ont déjà subi des violences sexuelles. Les principales victimes sont les enfants. Qui sont les agresseurs ? Autre constat alarmant, les violences interviendraient au sein même de la sphère privée de l'enfant. Quelles conséquences sur la vie future des victimes de violences sexuelles ? Pour l'association Mémoire Traumatique et Victimologie, la prise en charge des victimes reste à améliorer.
Le viol parfait – L'Écho des Sorcières Je n’ose jamais parler de mon viol, surtout à des Hommes cisgenres, parce que je sais que leur réflexe de défense patriarcal est trop fort et ils me rétorquent systématiquement « non, mais toi tu l’as peut-être vécu comme un viol, mais peut être que lui, dans sa tête, ce n’était pas vraiment son intention tu vois ». On se serre les coudes entre cisdétenteur de bites, on ne voudrait pas se faire soi même accuser de viol pour un simple malentendu. Pourtant j’ai dit non, plusieurs fois même, il m’a répondu « mais si, tu verras, tu vas aimer ça », parce que l’Homme sait mieux que moi quels sont mes désirs, il sait mieux que moi que quand je dis non, ça veut pas vraiment dire non, en fait, que je veux juste me faire désirer, coquine que je suis. Du coup, il m’a un peu forcé, la main, enfin la chatte quoi. « Il était triste de s’être fait larguer et a juste voulu le faire « une dernière fois ». » Il a vu une mini jupe et n’a pas pu résister. Quel est le viol parfait ?
Le Liban s’apprête à abolir une loi protégeant les violeurs : une décision historique Le Liban est sur le point d'abolir un article de loi qui permet aux violeurs qui épousent leur victime d'échapper à la justice. Un grand pas dans l’histoire des femmes, et l’Histoire tout court, au pays du Cèdre. L’article 522 du code pénal libanais, datant de 1948, permet à un violeur d’échapper à toute poursuite judiciaire s’il épouse sa victime. Un double crime, pour celle qui en plus d’être violée se voit contrainte d'être liée à son agresseur qui lui, ne sera jamais jugé. "La commission parlementaire de l'Administration et de la Justice s'oriente vers l'abrogation de l'article 522 du code pénal." Cependant, certains détails relatifs aux autres dispositions de la loi seront débattus mercredi prochain. Une campagne décisive Alors que depuis des années les activistes militent contre l’article 522, la campagne s’est intensifiée ces derniers mois. Abaad a également produit une vidéo terrible mettant en scène une jeune fille pansant ses blessures. Dans le reste du monde La lutte continue.
François Hollande s'était donné «le temps de la réflexion». Le président de la République a finalement décidé de gracier Jacqueline Sauvage, cette femme condamnée, début décembre, à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent. Le 10 septembre 2012, après avoir été battue une énième fois par Norbert Marot, son époux, elle avait pris un fusil et avait tiré trois fois sur son bourreau, assis de dos. À lire aussi :Le portrait de Sylvie Marot, une des filles de Jacqueline Sauvage Dimanche, deux jours après avoir reçu les trois filles de Jacqueline Sauvage ainsi que leurs avocates, François Hollande a fini par les entendre. Depuis sa condamnation en appel par la cour d’assises du Loir-et-Cher, le 3 décembre, les soutiens à Jacqueline Sauvage, 68 ans, avaient suscité une mobilisation croissante. À lire aussi, notre édito :Mais qu’attend François Hollande pour grâcier Jacqueline Sauvage ?
Le viol est jugé "acceptable" dans certaines circonstances pour 27% des Européens, selon un sondage La victime de viol était ivre. Lui ou elle a flirté avant ou porte des vêtements "aguichants". Elle n'a pas clairement dit non. C'est ce que révèle une enquête réalisée par l'institut TNS, dans les 28 pays de l'UE, à la demande de la Commission européenne, entre le 4 et le 13 juin. C'est en Roumanie et en Hongrie que l'on trouve le plus de personnes qui jugent un viol "acceptable", tandis que la Suisse et l'Espagne sont les pays où ces personnes sont les moins nombreuses. L'enquête ne porte pas uniquement sur cette question, mais plus largement sur la perception des habitants sur la violence conjugale, le harcèlement sexuel et sur les actes de violence liés au genre. Pour rappel, chaque année, en moyenne, en France, 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 84 000 de viol, de tentative de viol ou d'agression sexuelle.
En réponse à Eric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de L’Express - Team Bagarre « Cher Eric », puisqu’apparemment, quand tu veux prendre quelqu’un de haut, tu mets toute ta condescendance et ton mépris dans le « cher-e » qui précède le prénom de la personne dont tu critiques les paroles. A moins que Madame Vagne et toi ayez gardé les cochons ensemble ? « Cher Eric » donc. Nous allons nous aussi nous permettre de reprendre ta tribune. « Parce qu’à ce jour, aucun tribunal n’a condamné Roman Polanski, la cabale menée contre lui n’a pas lieu d’être » affirmes-tu. Mais « Cher Eric », tu joues un peu sur les notions juridiques, non ? « Sa nomination a remis en selle les pudibonds, les populistes et quelques féministes » Là encore, « Cher Eric », nous sommes en désaccord. « Quelques féministes dont j’estime qu’elles […] se trompent de combat » « Il a toujours nié l’avoir violée » On dirait que tu le fais exprès, non ? « Parce que Polanski n’est plus accusé aujourd’hui « que » de « relation sexuelles illégales » -et là encore, c’est grave, mais ce n’est pas un viol ».
« L’idée que les artistes ne seraient pas soumis à la loi sexuelle commune est révolue » Le sociologue Eric Fassin décrypte « la fin de l’exception sexuelle » en France, alors que Roman Polanski renonce à présider la cérémonie des Césars. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Clarisse Fabre Professeur de sociologie à l’université Paris-8, département de science politique et département d’études de genre, Eric Fassin, auteur notamment du livre Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (éd. EHESS, 2009) et de Populisme : le grand ressentiment (à paraître en mars aux éditions Textuel), réagit à la polémique suscitée par la nomination à la présidence de la cérémonie des Césars de Roman Polanski, qui a contraint le cinéaste à y renoncer. Il y a vingt ans, Roman Polanski pouvait présider un jury de festival sans que personne ne s’en émeuve. Puisque la décision est annoncée par Polanski, l’Académie des Césars pourra revendiquer de n’avoir pas cédé à la pression. Pour le comprendre, il faut se reporter à l’affaire DSK. Je dirais les choses autrement.
Tiens, et si on jouait à un petit jeu ? La règle est super simple. Je fais une vanne, vous choisissez votre équipe. Prêts ? « Femme qui rit, à moitié dans ton lit. Pour l’autre moitié, y’a le GHB » C’est rigolo comme jeu, non ? Là, je suis sûr de toutes les attraper. Dans quel but ? Non, en fait, attraper toutes les féministes, ça me permettra de leur parler du second degré. Sérieusement, qui peut prendre ça au pied de la lettre ? Comme si à la lecture de ces deux phrases, quelque part, un mec pouvait se dire : « Ah ouais putain, pas con ! J’ai du mal à y croire. Déjà parce que ça m’étonnerait qu’on puisse rire devant Camping 3, mais bon, imaginons. Sans compter que quand on peut investir dans deux places de cinéma et du pop-corn, on a largement les moyens de s’offrir une nuit avec Zahia. En tout cas, je vais peut-être vous surprendre, moi je pense que le viol c’est mal. Waouh, quelle révélation ! Vous me direz, ça prouve absolument rien. « La culture du viol » Ça fait peur hein ? Une culture ?
GOP Rape Advisory Chart Wow. I'm beyond flattered (if "flattered" is the appropriate term...seems a bit inappropriate in this case). Anyway, just to reiterate, since I've had at least one person contact me directly about it, please feel free to repost the graphic anywhere you wish, and don't worry about "credit" or "attribution"...the color-code chart was connecticuties, as noted above, and I certainly don't want "credit" for the disgusting statements by the GOP jackasses in the chart. Also, if you want to attach a link to the chart, I'd recommend either a) ANY of the Democrats running against the scumbags who made the quotes (there's too many to list again) or, alternately, RAINN, which seems appropriate. Rape, Abuse & Incest National Network I should probably also note that the chart above is far from all-inclusive. Unfortunately, I don't think Photoshop could handle that large of an image file if I tried to include them all, and I'd quickly run out of background colors to use.
34 ans, de nationalité étrangère et sans emploi dans près d'un cas sur deux. C'est le portrait-robot du violeur type à Paris qui ressort d'une étude publiée ce vendredi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. L'ONDRP s'est basé sur les 688 viols déclarés à Paris en 2013 et 2014 alors qu'on estime chaque année qu'environ 84 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont violées ou victimes de tentatives de viol. LIRE AUSSI >> Se reconstruire après un viol Le portrait-robot du violeur type et de sa victime vous semble-t-il pertinent? Emmanuelle Piet: Le problème est qu'il y a un énorme biais. Y a-t-il justement un profil type? Dans les statistiques déclaratives dont nous disposons, les violeurs ont entre 11 et 99 ans, sont issus de tous les milieux sociaux et agissent aussi bien le jour que la nuit. Toujours selon cette étude, dans la moitié des cas la victime était intoxiquée, très majoritairement à l'alcool. En aucun cas, ces femmes n'y sont pour quelque chose.
Marseille: "J'ai été séquestré, frappé et violé pendant deux jours" Menacé de mort pour mes prises de position en faveur des femmes et des homosexuels dans mon pays d'origine, l'Algérie, j'ai fui vers la France en 2014. Je pensais y trouver la paix et échapper à la haine, mais au pays du mariage pour tous, c'est encore pire. Je pensais être à l'abri, mais la violence à laquelle j'ai été confronté rend la situation invivable. "Je suis comme un zombie" Vendredi 3 mars, je me rends dans un bar que je connais bien, dans le centre-ville de Marseille. Un homme me propose de prendre un verre chez lui. "Ils disent être pire que des skinheads" Après le viol, il m'envoie me laver. Pendant des heures, les coups s'accompagnent d'insultes. Au bout d'un moment, les deux militaires décident de me ligoter sur une chaise avec un drap. "C'est quitte ou double" Au petit matin, ils me détachent pour que je nettoie le sang qu'il y a au sol et sur les murs. Ces deux jours sont un cauchemar, pire qu'un film d'horreur. "Ils m'ont volé ma dignité"