Facebook : les masculinistes lancent la contre-offensive Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Combattre plus efficacement les contenus violents et sexistes : c'est l'engagement récemment pris par Facebook sous la pression de groupes féministes. Mais une poignée d'activistes et d'utilisateurs du réseau social y voient une atteinte à la liberté d'expression, voire même une autre forme de sexisme. A lire aussi : Facebook contraint de revoir sa gestion des contenus haineux et sexistes Masculinistes, associations de "défense des droits des hommes"... Sur ces sites ou ces groupes Facebook à l'audience restreinte, mais très active, la décision de Facebook passe mal. D'autres ne perçoivent pas la décision de Facebook comme une lutte contre la violence, mais comme une attaque contre les hommes. Sur Facebook, les activistes dénoncent tout simplement une forme de sexisme : "Une campagne contre le sexisme ne visant qu'un seul sexe n'est pas combattre le sexisme, c'est le pratiquer", peut-on, par exemple, lire sur cette image.
En Europe, les mamans perdent leurs boulots En Angleterre, près de 50 000 femmes sur 340 000 perdent leurs emplois ou se retrouvent déclassées chaque année après un congé maternité. Une pratique discriminante, mais pourtant très répandue dans bon nombre de pays européens. Les mamans mises au placard dans les entreprises. C'est le constat d'une étude menée par la House of Commons Library. 50 000 femmes sur 340 000 ayant un emploi perdent leurs postes à la suite d'un congé maternité. Pressions exercées par les supérieurs, déclassement voire licenciement, rien n'est épargné aux jeunes mamans promptes à reprendre le travail, révèle The Independent. Il faut dire que l'Angleterre est le pays d'Europe où le congé maternité est le plus long (52 semaines). Pour celles qui conservent leur emploi, les perspectives d'obtenir une augmentation ou une promotion se réduisent. Yvette Cooper, ministre du travail de l'ex-gouvernement travailliste de Gordon Brown, témoigne pour The Independent. Un manque flagrant d'information
Trop d'images violemment sexistes sur Facebook Facebook a "échoué" à mettre en place "un système fonctionnant de manière efficace pour identifier et supprimer les contenus incitant à la haine" sur sa plateforme, "particulièrement en ce qui concerne les contenus s'attaquant aux femmes". L'aveu de Facebook dans un communiqué daté du 28 mai n'est pas anodin pour un site de plus d'un milliard d'utilisateurs, qui proclame dans ses "standards de communauté" ne pas tolérer "l'intimidation, le harcèlement, les propos haineux" – seulement un droit à "l'humour" . Ces déclarations interviennent après une intense campagne en ligne de Women, Action and the Media (WAM) et des dizaines d'autres associations de défense des femmes et de lutte contre le sexisme. Elle s'est engagée le 21 mai avec la publication d'une lettre ouverte ( version française en PDF ) demandant des "mesures rapides, complètes et efficaces face à la représentation actuelle du viol et de la violence anti-femme sur Facebook" . Lire aussi : " Ma patronne, cette féministe "
Le guide Tabou de la fellation réussie : Tout savoir sur ce plaisir oral C'est avec plaisir et curiosité que l'on découvre le nouvel ouvrage des Editions Tabou : "Le guide tabou de la fellation (réussie !)". Le livre a été traduit à partir d'un des succès de Violet Blue, célèbre blogueuse américaine, auteure de nombreux livres et guides réussis sur la sexualité. Il fait naturellement suite à son ouvrage précédent : "Tout savoir sur le cunnilingus". C'est donc 324 pages de déchiffrage sur la manière de donner un plaisir oral au masculin. Le guide réussi à être accessible à toutes les audiences possibles : femmes, hommes, transsexuels, hétérosexuels, bisexuels, lesbiennes, homosexuels, novices, expérimentés,... Le guide est vraiment très complet et dissèque vraiment toutes les facettes de la fellation. Le reste du livre est tout aussi complet. Le ton du guide est loin d'être conventionnel.
Pas de sexisme chez les Libristes ? La semaine dernière, nous publiions la traduction L’open source n’est pas une zone de guerre, les hommes ne sont pas tous des connards . Armony Altinier , fondatrice du groupe accessibilité de l’April et l’une des initiatrices de la soirée Libre Diversité , a souhaité réagir à cet article. Pas de sexisme chez les Libristes ? Armony Altinier - Mai 2013 Le Framablog a publié récemment une traduction d’un article intitulé « L’open source n’est pas une zone de guerre, les hommes ne sont pas tous des connards » . Titre éloquent qu’on a immédiatement envie de compléter en disant : « et les femmes ne sont pas toutes des féministes » . Cet article était introduit un peu maladroitement [ 1 ] de cette façon : « Un constat sensiblement différent du billet Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier de MarLard, qui fit couler beaucoup d’encre récemment dans la blogosphère francophone. » Qu’en est-il exactement ? Quelqu’un commet un vol : c’est un voleur.
La famille est une zone de non-droit Au niveau juridique, la famille fait exception. Le cadre "privé" nécessiterait soi-disant des droits spécifiques. Or ces droits spécifiques consistent en réalité en une privation de droits pour les unEs (les dominéEs: femmes et enfants) et un surcroît de droits pour les autres (les dominants: maris). Christine Delphy en arrive à la conclusion que cette zone de non-droit trouve sa justification dans la sauvegarde de l’ « ordre public ». Or qu’est-ce que l’ordre public si ce n’est le maintien de la domination masculine ? Les femmes et les enfants peuvent rapporter les pires sévices de la part d’un (ou de plusieurs) homme(s) de la famille, elles/ils ne seront jamais cruEs malgré les preuves. La tendance qui prévaut de plus en plus dans les pratiques des services sociaux est d’arracher les enfants victimes de maltraitance au parent protecteur pour les donner au parent agresseur ou les placer dans un foyer ou une famille d’accueil. Minorité légale ou incapacité réelle ? Like this:
Les hommes du Libre ne sont pas tous des connards « L ‘open source n’est pas une zone de guerre. Les hommes ne sont pas tous des connards. » Tel est le titre d’un article publié par des femmes de la communauté Perl . Un constat sensiblement différent du billet Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier de MarLard, qui fit couler beaucoup d’encre récemment dans la blogosphère francophone. L’open source n’est pas une zone de guerre. Open Source Is Not A Warzone. Collectif féminin de la communauté Perl - Mai 2013 - Site personnel de Su-Shee (Traduction : audionuma, Sphinx, tcit, Ag3m, Garburst, audionuma, goofy, MFolschette, Asta, Hype, KoS + anonymes) Nous sommes des femmes techniciennes. Nous assistons à des conférences techniques, participons à des groupes d’utilisateurs et à des hackatons avec nos collègues développeurs masculins. Et nous aimons ça. Oui, nous avons rencontré des connards dans nos vie. Nous sommes des « femmes du Perl » et à vrai dire notre communauté nous plaît plutôt bien.
Séjour au pays des femmes Mosuo : matriarcat, collectivisme tribal, totémisme, déesse-mère et libertinage Source : JJP Voyage La dernière société matriarcale intacte Reconnus officiellement comme une branche des Naxi, les Mosuo, forment une population de plus de 30 000 individus, dans les régions de Yanyuan au Sud du Sichuan et de Ninglang au Nord du Yunnan. Cette population est considérée comme une des rares sociétés matriarcales encore existantes et mérite donc d’être citée séparément. Aux pieds de la Montagne-Déesse et du Dieu-Montagne Les Mosuo vivent sur les rives du lac Lugu, dans le district de Yongning au Yunnan, au pied de la montagne du Lion, qu’ils appellent Ganmu, la « Montagne-déesse », et du Mont Waha, près de Yongning, appelé la « Montagne-Dieu ». Les 16 clans totémiques originels De même que les Naxi et la plupart des ethnies tibéto-birmanes, les Mosuo sont issus des anciennes tribus Qiang, dispersées dans le Nord-Ouest de la Chine actuelle. Le royaume des femmes tigres qui dirigent les clans Quand les mongoles leur imposèrent une société féodale esclavagiste Gastronomie Mosuo
Un monde sans sexe, la fin d'un scandale scientifique de cinquante ans LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Yann Chavance Chez les animaux, la règle semblait immuable : pour avoir une descendance, il faut un mâle et une femelle. L'omniprésence de la reproduction sexuée dans le monde animal est pourtant longtemps restée un mystère. Pourquoi devoir chercher un partenaire lorsque l'on pourrait simplement produire un clone de soi-même, comme le font d'ailleurs les bactéries ? Dans chaque cellule, les chromosomes, supports de l'information génétique, existent en deux exemplaires, l'un provenant du père, l'autre de la mère. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder chez l'homme à quel point chaque enfant d'un même couple est différent. Le brassage génétique apporté par la reproduction sexuée semblait donc être un tel avantage évolutif que bon nombre de scientifiques jugeaient tout autre mode de reproduction voué à l'échec. Mais alors, pourquoi cette conclusion semblait-elle si scandaleuses durant toutes ces années ?
Quelques réflexions sur le viol de guerre, crime contre l’humanité Ceci est un ensemble de réflexions dont je ne dirais pas qu’elles sont toutes incontestables ou vraiment abouties, mais auxquelles il me semble important de réfléchir, ensemble. En 2008, l’Organisation des nations unies a reconnu le viol de guerre comme crime contre l’humanité. Aujourd’hui, quand on pense aux viols de guerre, on pense en premier lieu à la République démocratique du Congo, RDC, où la situation est dramatique. On pense, parfois aussi, aux viols de femmes allemandes par "le libérateur soviétique", l’homme au couteau entre les dents. On pense enfin aux Japonais, qui ont violé des milliers de femmes coréennes qu’ils appelaient femmes du réconfort. On parle moins des viols commis par les soldats français sur les terrains de guerre, et encore moins des viols commis par les GI, les soldats américains de la seconde guerre mondiale. On ne parle pas non plus des viols organisés par les nazis dans les camps de concentration, "de peur que cela ne minimise l’horreur des camps" ?
« Père et mère », code civil, référendum… les contre-vérités sur le mariage homosexuel La manifestation contre le projet de loi ouvrant droit au mariage entre personnes de même sexe a réuni dimanche 13 janvier entre 350 000 et 800 000 personnes dans les rues de Paris. Un succès de mobilisation pour ses organisateurs. Mais parmi les pancartes brandies par les manifestants, comme parmi les prises de position de ses représentants, nombre de slogans et d’arguments sont factuellement discutables, voire faux. Petit résumé de ces intox. 1/ Les mots de « père et mère » ne vont pas disparaître du code civil Ce qu’on entend : « Nous allons lutter sur les conséquences du texte, dont la disparition du terme de « père » et de « mère » dans la plupart des articles du code civil. » (Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, interview au Monde). Ce qu’il en est : C’est l’argument massue des anti-mariage, et l’un des plus entendus dans les cortèges, où il figurait sur nombre de pancartes. Reste un point encore flou : l’adaptation dans le livret de famille. 4.
La libération sexuelle: une supercherie pour exploiter sexuellement les femmes Un extrait des Femmes de droite d’Andrea Dworkin (Montréal, Les Editions du remue-ménage, 2012, pp. 93-104) Source : La révolution sexuelle, le droit à l’avortement, la gauche et les femmes – Andrea Dworkin « Norman Mailer a noté, durant les années soixante, que le problème de la révolution sexuelle était d’être tombée entre les mauvaises mains. Il avait raison. L’idée à la mode était que la baise était une bonne chose, tellement bonne que plus il y en avait, mieux c’était. La philosophie de la révolution sexuelle date d’avant les années soixante. Les filles étaient de véritables idéalistes. Le radicalisme sexuel était alors défini de façon classiquement masculine : nombre de partenaires, fréquence des rapports, variété de sexe (par exemple, le sexe collectif), degré d’enthousiasme à y participer. Espérer cette égalité n’en fit pas une réalité. Se monter un personnel à coups de queue n’est que la forme extrême d’une pratique jugée commune dans bien des endroits.