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2013: The Year in Ideas
Below, 15 themes that ran through TED Talks in 2013. Photo: Ryan Lash In 2013, TED published more than 250 talks, each with an idea worth spreading. And yet, certain ideas seemed to resonate throughout the year, as if speakers at different events were singing parts of the same choral symphony. As 2013 draws to a close, here is a look at some of the big ideas we parsed this year. Consider it the rousing finale to the year. Humans and machines can work together to supersize growth.At TED2013, Robert Gordon asked: Could it be that humanity’s greatest innovations are behind us? Identity can’t be as simple as ‘this’ or ‘that.’ DeExtinction is a real thing. The US government is broken.2013 began with the United States confronting the fiscal cliff, and partisan head-butting only seemed get worse from there. Drones will destroy us – or maybe save us.On many minds this year: unmanned aerial vehicles. What’s the next frontier of 3D printing? Is there such a thing as a good end of life?
Email, revisited.
Nimes, 16 August 2013 – Project Caliop aims at providing tools and a platform for email users can trust, guaranteeing by design the confidentiality of communications. In the context of revelations about PRISM showing that users cannot trust advertisement-based services such as Gmail, and in the wake of the recent shutdown of secure mail services, Caliop aims at rethinking the infrastructure for secure email communications. Caliop founder Laurent Chemla calls on contributions to the initial specifications. Recent revelations by Edward Snowden about PRISM show users cannot trust centralized services such as gmail, which business models are based on accessing everyone’s communications in order to monetize personal data, exposing users’ emails to massive government surveillance. Yet, despite recent alarming declarations[1] by email service providers that felt compelled to shut down their activities, email days may not be over. Contact: Laurent Chemla – contact@caliop.net
Jeremy Rifkin plaît beaucoup, mais il maîtrise mal ce dont il parle
Tribune Jeremy Rifkin, économiste américain, est l’auteur de « La Troisième révolution industrielle ». Très à la mode dans les milieux politiques (de gauche comme de droite), il se fait rémunérer des sommes non négligeables pour des « master plan » qui promettent un avenir meilleur. Jeremy Rifkin, devant la Chambre des députés, pour le premier Forum sur les politiques industrielles, à Mexico le 28 mai 2013 (CARLOS PEREDA/NEWSCOM/SIPA) L’auteur Bertand Cassoret est ingénieur et docteur en génie électrique, maître de conférences à l’université d’Artois depuis 1996. Le discours de Jeremy Rifkin plaît aux politiques parce qu’il est optimiste et fait rêver. La technique n’est pas son problème Le livre de Jeremy Rifkin explique comment « le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde ». A ce niveau du livre, 58e page sur 380, on attend de la suite des explications sur la façon dont ce miracle va se mettre en place et un minimum d’informations techniques chiffrées. J.
Cryptocat
La recette d'une journée parfaite: 106 minutes de sexe
Chacun a son idée personnelle de la journée idéale. La science, elle, a trouvé à quoi ressemblerait en pratique le jour parfait, et celui-ci comprend 106 minutes de sexe, relaie le site Quartz. Le site se fonde sur une étude récemment publiée par deux chercheurs, Sebastian Pokutta et Christian Kroll, intitulée «Juste un jour parfait? Développer un emploi du temps optimisé pour le bonheur», qui retrace les activités journalières et le temps qui leur est consacré selon la satisfaction optimale qu'elles procurent. Les Anglo-saxons mesurent habituellement la perception de la qualité de vie selon la mesure du Subjective Well-Being («bien-être subjectif», SWB), qui se définit comme «les évaluations cognitives et affectives d’une personne sur sa vie». En se fondant sur l'étude de 2004 créant la DRM, qui avait répertorié les activités journalières et le bien-être ressenti chez 909 femmes, la nouvelle étude présente un nouvel emploi du temps optimisé sur une journée de 16 heures. publicité
Ils se sont donné pour mission de réparer votre Internet cassé par la surveillance
Tandis que les gouvernements européens sont à leur tour éclaboussés par les révélations d'Edward Snowden, les «petites mains» du réseau, elles, s'attellent à compliquer la tâche des agences de renseignement. «Nous, les ingénieurs, avons construit l'Internet – et maintenant, nous devons le réparer.» Celui qui a lancé dans les colonnes du Guardian, le 5 septembre dernier, cet appel à se retrousser les manches n'est autre que l'expert en sécurité américain Bruce Schneier, chargé par le quotidien britannique d'analyser les documents transmis par l'ex-consultant Edward Snowden. Celui que l'on surnomme parfois le «Chuck Norris de la cryptographie» est loin d'être le seul à estimer qu'il est grand temps de passer la surmultipliée pour, comme il l'écrit, «rendre de nouveau la surveillance coûteuse». Dans cette « longue guerre », l'axe stratégique, selon elle, est limpide: «Notre principal problème, c'est la centralisation. Proposer des outils simples pour un usage massif Amaelle Guiton
Comment gagner à pierre-feuille-ciseaux?
- Lors des International World Rock Paper Scissors Championships à Toronto, 11 novembre 2006, REUTERS/Mark Blinch - Avant que tout le monde ne se moque, sachez qu’il y a de la technique dans ce sport qu'est pierre-feuille-ciseaux. Si vous regardez les participants des derniers championnats du monde de shifumi (qui rassemblent régulièrement plus de 500 compétiteurs), les mêmes personnes se retrouvent dans les premières places année après année, ce qui montre clairement que le talent peut avoir un effet majeur sur le résultat. 1.Les matchs plus longs augmentent l’importance de la technique et de la stratégie Il existe peu de stratégies pour des «manches simples» à pierre-feuille-ciseaux en dehors des informations démographiques générales. On sait par exemple que chez les hommes nord-américains parlant anglais, les choix les plus fréquents sont dans l’ordre pierre/feuille/ciseaux, tandis que chez les femmes nord-américaines parlant anglais, l’ordre est pierre/ciseaux/feuille. publicité
Sortir de la tyrannie du présent
La quantité massive de données dont nous disposons sur tous les sujets, des sciences sociales aux systèmes environnementaux, nous laisse espérer la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman (@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires. Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). Si ces "long data" peuvent présenter un grand intérêt pour les historiens, sont-elles vraiment importantes pour qui cherche à envisager le futur ? Vers la psychohistoire - et au-delà ! Rémi Sussan