Finalisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le finalisme est une théorie qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, de la nature ou de l'humanité. Elle présuppose un dessein, un but, une signification, immanents ou transcendants, présents dès leur origine. Le finalisme se retrouve souvent dans l'évocation de processus d'évolution biologique, dont le but serait par exemple l'apparition de l'espèce humaine. Causes efficientes et cause finale[modifier | modifier le code] Le problème du finalisme et du déterminisme se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. « Qui empêche, dit-on, que la nature agisse sans avoir de but (...) ? Les êtres naturels s'expliquent ainsi par le hasard et la nécessité, plus précisément par la naissance aléatoire des formes naturelles et la sélection des seules qui sont viables : Pourtant, Aristote critique ce point de vue aussitôt après l'avoir exposé, et adopte une position finaliste.
Mécanisme (philosophie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En philosophie, le mécanisme est une conception matérialiste qui perçoit la plupart des phénomènes suivant le modèle des liens de cause à effet. Cette conception rejette l'idée d'un finalisme, selon laquelle les phénomènes ont un but (une fin), objet d'étude de la téléologie. Le mécanisme correspond à une révolution scientifique, souvent appelée révolution copernicienne en langage courant, survenue principalement au XVIIe siècle, en astronomie, en physique, en médecine et dans bien d'autres disciplines intellectuelles plus ou moins éloignées de la science, selon l'acception moderne du terme, et dont les conséquences se firent sentir jusqu'au XIXe siècle. Sur le plan philosophique, le père Marin Mersenne, qui était au centre d'un réseau de correspondance avec René Descartes et d'autres grands scientifiques et philosophes de cette époque, soutint ce type d'explication. L'Homme-machine, de Julien Offray de La Mettrie, 1747 sur Wikisource
Un monde insensé : principes de causalité et de finalité
Parler de religion n'est pas chose facile. On touche à des convictions profondes où l'esprit d'analyse n'est généralement pas le bienvenu. Non pas que l'on refuse toujours, systématiquement et malhonnêtement, de rechercher la vérité, mais plutôt que l'on craint de remettre en question des valeurs auxquelles on est attaché. Il est d'ailleurs étrange que, dans ce monde matérialiste, où l'esprit scientifique prône comme fondement de toute connaissance exacte le principe de causalité, c'est-à-dire que tout effet a une cause qui le précède et jamais l'inverse, la pensée et l'activité humaines soient basées sur un tout autre fondement : la finalité. Arrêtons-nous, quelques instants, sur le principe de la causalité qui rejette la finalité de fait, c'est-à-dire qui écarte toute explication de ce qui existe par une raison de finalité. Pour un tel esprit, dire qu'un organe est fait pour telle ou telle fonction est incorrect. Certes, c'est difficile à croire. Mais attention ! Absolument pas !
La Théorie de la Double Causalité, germe d’une future révolution spirituelle ?
Un texte de Philippe Guillemant, chercheur au CNRS et auteur du livre « La Route du Temps – Théorie de la Double Causalité » (Emphases et commentaires Zone-7) Dans l’exercice de son libre arbitre (qu’il soit illusoire ou authentique) l’être humain révèle deux grands types de comportement distincts : le rationnel et le spirituel. Les deux sont rarement conciliés chez le même homme car l’alliance entre la raison et la foi, dans notre société moderne, est rompue. L’attitude rationnelle est aujourd’hui d’inspiration mécaniste et fondée sur la causalité. L’attitude spirituelle, généralement fondée sur la foi, la religion ou autre système de croyances, consiste au contraire à accepter sans résister les évènements qui s’imposent à nous, en les considérant comme des voies d’évolution dont les raisons d’être sont impénétrables. Cette révolution de notre vision du monde, susceptible de revaloriser une attitude spirituelle, a pourtant commencé il y a longtemps déjà.
Déterminisme et causalité
Mon intention n’est pas de vous parler de la question de la causalité et du déterminisme dans l’épistémologie et la philosophie de Schlick en général, mais seulement de la façon dont elle est traitée dans l’article « Naturphilosophie », qui a été écrit en 1925 pour un recueil destiné à faire le point sur l’état des questions et des connaissances dans les différents secteurs de la philosophie [1] Die Philosophie in ihren Einzelgebieten, Lehrbuch... [1] . La première chose à remarquer est que Schlick défend à cette époque-là tout à fait clairement une position qui correspond à ce qu’on appelle le réalisme scientifique : « Il n’y a, écrit-il, absolument aucun doute sur le fait que tous les éléments ultimes que la science doit assumer pour rendre intelligible la structure de la nature doivent être considérés comme réels exactement au même sens et au même degré que les objets perçus de la nature eux-mêmes. Le principe d’entropie est une macro-loi.
Théorie du déterminisme causal
Au moment de dire au revoir à ce livre il n’est pas inutile de rappeler que, comme la plupart de mes essais précédents, il est centré sur le problème de l’intelligibilité naturelle. Toute la philosophie de la réflexion qui suit est, en effet, concentrée dans l’affirmation suivante : le déterminisme causal est le premier principe de l’intelligibilité naturelle. Le concept ancien et noble de nécessité se déploie et se prolonge en ceux de cause (un fait ou un phénomène), de causalité (un principe), et de déterminisme moderne (la prévision rendue possible par la générativité du langage naturel et par le calcul). La méditation sur ces problèmes m’a conduit à une métaphysique du déterminisme causal, universel et absolu : pour tout système, rien de ce qui arrive à un endroit et à un moment donné n’aurait pu arriver autrement, étant donné son état à l’instant précédent infiniment proche de lui. Paris, 2006.