Brésil : des policiers se joignent aux manifestants à São Paulo BRÉSIL - L'image est symbolique et rappelle le slogan de mai 68, "la police avec nous!". Dans une vidéo postée mardi sur Youtube (et visible en haut de cet article), six policiers brésiliens rejoignent, à São Paulo, des manifestants qui protestent contre la hausse du coût de la vie et... les violences policières. Tournée lundi, cette vidéo a déjà été visionnée plus de 500.000 fois. Lire aussi » Au Brésil, des manifestations tournent au vinaigre» Il faut parler du Brésil» La plus grande mobilisation des 20 dernières années Le Brésil a été secoué lundi 17 juin par les manifestations sociales les plus importantes que le pays ait connu depuis 21 ans, qui ont duré plus de sept heures dans plusieurs villes, notamment à Rio qui a connu des scènes de guérilla urbaine. Le gouvernement a d'abord été pris de court par l'éclosion soudaine de ce mouvement apolitique la semaine dernière, après l'annonce de l'augmentation des tarifs des transports publics.
Comment jeter les banquiers voyous en prison, en dix leçons - Crise financière Imaginez en France 20 000 agents de l’Etat chargés d’enquêter sur les crimes économiques, cherchant des preuves, interrogeant des témoins, fouillant dans les moindres recoins des archives des banques, plaçant en détention provisoire PDG, dirigeants ou traders. Plus de secret bancaire, accès illimité à toutes les informations. Un seul objectif : faire condamner les responsables de la crise financière. Octobre 2008. Quatre ans et une Assemblée Constituante plus tard, l’Islande a retrouvé quelques couleurs. 1 - Enquêter sur les crimes financiers Première étape : établir les responsabilités. 2 - Donner à la justice des moyens conséquents Ces deux missions sont parfois difficiles à mener de front, mais garantissent une très bonne connaissance des dossiers, face à l’armée d’avocats engagés par les banquiers. « Nous devons nous battre à chaque étape. 3 - Lever le secret bancaire 4 - Punir les délinquants en col blanc Une fois les enquêtes menées, reste à faire aboutir les procédures judiciaires.
Pour une démocratie impartiale le 20 juin, 2013 dans Démocratie, Provoquer le débat par Cédric Bernelas Rassembler est un maître mot pour Diktacratie. Pourtant beaucoup de nos lecteurs relativisent et ne s’unissent, dans les faits, qu’avec ceux qui partagent leur vision du monde. Logique partisane ou communauté religieuse, ce n’est donc pas avec ce genre de générosité que la démocratie véritable pourra s’ébaucher : les gauchistes ne veulent pas dialoguer avec les nationalistes, les juifs ne peuvent se marier avec les musulmans… on connaît l’histoire, pas la peine d’épiloguer. Pour que le pouvoir puisse être partagé par l’ensemble des citoyens, il doit avant tout résulter d’un débat contradictoire entre tous, d’où qu’ils viennent et quoi qu’ils fassent, du moment que cela concerne le lieu dans lequel ils vivent et travaillent. Vous comprenez mieux désormais notre maxime : « il n’y a pas d’innocents, soit on sauve personne, soit on sauve tout le monde. » Ecrit par : Cédric Bernelas
Quand l'Europe sauve ses banques, qui paye ? 50 milliards d’euros en Grèce, 70 milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro, les États se sont vus contraint les uns après les autres – moyennant des sommes astronomiques – de venir en aide aux banques pour compenser les pertes subies suite à des prêts pourris. Mais qui sont les bénéficiaires de telles opérations ? C’est en posant cette question très simple qu’Harald Schumann, essayiste en économie et brillant journaliste, sillonne l’Europe. Laissons courir les rhinocéros ! le 17 juin, 2013 dans Asservissement moderne, illusion artistique et sportive par Cédric Bernelas Toute personne établie en société est irrémédiablement corrompue à la conformité du groupe. C’est ce que souligne la célèbre pièce de Ionesco : Rhinocéros. Une fable dans laquelle une épidémie de « rhinocérite » transforme tous les habitants d’une ville en rhinocéros. La contagion pachydermique est donc inévitable pour qui vit dans notre zoo d’hyperconsommation, et se donner des coups de cornes pour s’affranchir de cette cage existentielle semble une option à examiner, ne serait-ce que quelques lignes. C’est la proposition de Palahniuk dans son roman Fight Club reprise magistralement par Fincher dans son film éponyme. Ainsi libérés, ils organisent l’explosion d’importantes sociétés financières…et nous nous divertissons de ces feux d’anarchie devant notre écran « Sony », sur notre canapé « Ikea », « Pepsi » en main… Ecrit par : Cédric Bernelas
Tout est truqué : le plus grand scandale de manipulation de prix de tous les temps (Rolling Stone) -- Matt TAIBBI Théoriciens de la conspiration de ce monde, croyants en l’influence secrète de la famille Rothschild, des francs maçons et des illuminati, nous autres sceptiques vous devons des excuses. Vous aviez raison. Les acteurs sont peut-être légèrement différents, mais vos prémisses étaient fondées. Vous avez peut-être entendu parler du scandale du Libor dans lequel au minimum trois – mais peut-être jusqu’à seize – des banques désormais connues sous la dénomination de « trop grandes pour faire faillite » ont manipulé les taux d’intérêt globaux. La situation était déjà suffisamment pourrie, mais désormais, il se pourrait que le Libor ait un frère jumeau. Les swaps de taux d’intérêt sont des instruments utilisés par les grandes villes, les grandes entreprises et les gouvernements souverains pour gérer leur dette. Pourquoi ? Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas aux swaps et aux taux d’intérêts. « C’est une farce ». La banque a trouvé une faille, un défaut de principe de la machine.
Les appâts de la servitude A l’heure où le salariat englobe une majorité de la population, il n’est plus question de concevoir une autorité par la force mais plutôt d’élaborer les outils les plus efficaces pour obtenir le meilleur consentement possible d’un peuple qui, s’il était uni et éclairé, pourrait renverser n’importe quel pouvoir. Il s’agit de forger les consciences de façon mécanique et inconsciente pour qu’elles s’en remettent aux puissants qui organiseront ainsi les désirs et la vie de chacun. Déjà La Boétie notait le subterfuge en nous rappelant comment Cyrus abêtissait les Lydiens après s’être emparé de leur capitale. Ou comment il transforma la révolte des assiégés en obéissance. Le procédé fut simple : « des bordels, des tavernes et des jeux publics ». Le succès fut tel que les latins désignèrent le divertissement par ludi, avatar direct de Lydi. Aujourd’hui nous dirions les outils de l’aliénation, ceux là même qui exhortent nos désirs à s’exprimer avec la force du besoin.
272 – Dette publique 1970 – 2012 Copie sans vergogne de la page 1970 à 2012 Cet article est la traduction d’une publication d’origine de Simon Thorpe sur son blog , en anglais. Il faut féliciter et remercier Simon Thorpe pour avoir obtenu de l’INSEE des chiffres antérieurs à 1978 qui nous faisaient défaut, ainsi que pour cette présentation simple et percutante. J’y ai rajouté trois notes en rouge et le graphique que vous trouverez en bas de page A-J Holbecq Dette du secteur public français et paiement des intérêts – l’histoire complète J’avais vu des graphiques montrer à quoi la dette publique de la France aurait ressemblé si le gouvernement n’avait pas dû payer les intérêt – voyez par exemple le graphique du livre " Money and Sustainability " de Bernard Leitaer. Vous pouvez voir que la dette publique de 25 milliard d’euros en 1970 a grimpé jusqu’à 1833 milliard d’euros fin 2012. Mais il y a une autre courbe – celle en bleu. Notre graphique: WordPress: J’aime chargement…
The United Stasi of America Daniel Ellsberg a écrit une tribune dans le Guardian suite aux révélations d’Edward Snowden, l’ex-agent de la CIA et ex-consultant de l’Agence de sécurité nationale (NSA) américaine. Daniel Ellsberg fût à l’origine de la fuite des Pentagon Papers en 1971 qui révélèrent la duplicité des autorités américaines lors de la guerre du Vietnam. Menteurs, voleurs, tricheurs : tout est bon pour les voyous de la dette ! « Avant 1973 l’Etat Français opérait par avance de trésorerie auprès de la banque de France sans intérêt qu’il remboursait les années suivantes. Le déficit était alors insignifiant. » Avant 1973, l’Etat n’empruntait pas, tout simplement. Il y utilisait certes la BDF comme trésorerie, ce qui augmentait l’inflation, donc, on a bien fait de supprimer cette arnaque. Par ailleurs, le fait d’emprunter ne justifie en rien la situation actuel. Ce n’est évidement pas la voie choisie, qui a était celle de l’endettement massif auprès des marché financier par démagogie populiste (retraite à 60 ans, 80% de bachelier, 20% de hlm partout, nationalisation, rmi, etc, etc, etc,.). Si l’Etat emprunte à la BDF, comme ne 73, et bien les prix augmenteront pour annuler cette création monétaire, voila tout ! « Lorsque l’on parle de limiter le déficit à 3% du PIB cela représente un peu plus de 55 milliards par an de déficit supplémentaire pour la France. » Absolument pas. « L’indépendance économique des Etats !