Cours Voici le lien vers le texte écrit du cours de quatre heures que j'ai donné à l'aimable invitation de Pierre Musso, le 17 février, à l'école des Mines, devant les ingénieurs élèves des Mines et des Télécoms : Le cours porte sur les systèmes d'information des services publics. Ce thème d'apparence anodine rassemble deux des questions les plus importantes de notre époque : que doit être le rôle de l'État dans l'économie, quel est le périmètre légitime du service public ? En quoi consiste cette informatisation qui transforme les institutions et jusqu'à la vie familiale ? La rédaction préliminaire des quatre premiers chapitres concerne l'histoire vue dans ses très grandes lignes, les institutions (dont l'entreprise), le domaine légitime du service public et enfin les doctrines concernant celui-ci (totalitarisme, néo-libéralisme, saint-simonisme).
ITyPA Saison 2 : le programme Pour vous aider à aborder le retour de vacances dans la joie et la bonne humeur, nous vous communiquons le programme d’ITyPA 2. ITyPA reste dédié à la mise en place de l’environnement d’apprentissage personnel. Le programme de l’an dernier a été légèrement modifié, de manière 1/ à entrer plus rapidement dans le sujet et 2/ à traiter la question de l’identité numérique, thème demandé par de nombreux participants. Ceux qui ont suivi ITyPA 1 constateront que nous n’avons pas prévu de temps de familiarisation avec les MOOCs dans leur ensemble. Ce dispositif de cours commence à être bien connu, et nous mettrons de toutes façons à disposition quelques vidéos et textes explicatifs. La première semaine en revanche sera consacrée à la prise en main de la plateforme de cours, ce qui n’étonnera pas les habitués de la formation en ligne. Le séquencement sera donc le suivant : Démarrage : 10 octobre 2013 Semaine 1 – S’approprier l’environnement ITYPA Semaine 2 – L’environnement d’apprentissage personnel
Cartographie des MOOC français et 2 guides pour concevoir un MOOC Une cartographie des MOOC Français est actuellement en cours avec ajout en mode collaboratif ; cette approche de l’apprendre qui consiste à mettre en place un cours en ligne ouvert et massif. Elle indique des MOOC terminés, des MOOC certificatifs avec date de début de cours prévue et différents projets de MOOC en France. Cette carte heuristique mentionne pour chaque dispositif : la durée et les dates de ces dispositifs d’apprentissage, le responsable pédagogique, la plate-forme technique utilisée ainsi que le lien d’inscription et/ou de capitalisation des travaux réalisés dans le cadre du MOOC. Pour participer à cette cartographie, il vous faut consulter ce Google Document public. Wiki de ressources MOOC A noter qu’une page ressource sur les MOOC est disponible sur ce wiki : Une page autour des MOOC, cours de masse en ligne et ouverts (collecte de références). 2 guides pour concevoir et mettre en place un MOOC Un guide du MOOC est en cours de réalisation en mode participatif sur WikiBooks.
De qui se MOOCS t'on ? MOOCS. Massive Open Online Courses. Depuis déjà quelques années, mais particulièrement depuis l'année dernière au cours de laquelle le phénomène explosa littéralement (plus dans la presse que dans les usages d'ailleurs ...), c'est l'une des tendances lourdes du web pedago-numérique d'outre-atlantique. 2012 fut donc l'année des MOOCS (36), prenons en 2013 le temps d'un premier état des lieux. Peu d'analyses ou d'opinions personnelles dans le billet à suivre (bon un peu quand même vu que j'arrive pas à m'en empêcher ...), mais surtout une bonne grosse revue de liens sur le sujet, après une veille de plusieurs mois, pour permettre de faire le tour de ce que l'on sait aujourd'hui des Moocs. Une (brève) histoire des MOOCS On peut assez aisément (et assez sommairement pour ce qui va suivre) établir la généalogie des MOOCS. Le point clé de l'acronymie des MOOCS réside dans le "O" de Open. Le premier MOOC. Le web est une salle de classe de 2 milliards d'étudiants. Y'a pas que les MOOCS dans la vie
Trois bonnes raisons de ne pas faire un MOOC Ce billet fait écho à l’article Pourquoi faire des MOOC? dans lequel nous avons exposé quelques bonnes raisons de se lancer dans l’aventure. Comme il avait été suggéré à la fin de cet article, maintenant que nous avons exposé les bonnes raisons de se lancer, il faut maintenant parler des raisons de ne pas se lancer. Un MOOC demande une énergie considérable; en ce qui me concerne, je viens de prendre samedi mon premier véritable jour de repos depuis le 25 décembre, date à laquelle j’ai décidé de me lancer dans le MOOC Gestion de Projet avec le professeur Rémi Bachelet. Premièrement personne n’est à l’abri d’un Massive Open Online Crash, c’est le revers de l’effet levier d’Internet. Une autre manière de « rater » un MOOC est simplement de ne pas avoir de participants. Mais revenons à nos moutons, quelles sont les bonnes raisons de ne PAS faire des MOOC? Ne pas avoir de public Autre point sensible s’il en est, et qui n’est pas toujours sous le contrôle des équipes organisatrices.
Le grand méchant MOOC ou la rupture en marche dans l’éducation supérieure J’ai eu l’occasion d’exprimer dans deux articles précédents pourquoi je pensais que les grandes écoles de commerce étaient en train de subir une rupture profonde de leur environnement. La raison est que leur modèle économique est à bout de souffle et qu’elles se font attaquer de toutes parts, et en particulier par le développement de solutions lignes dites « MOOC » ce qui signifie massive online open courses. En fait il serait plus exact que les MOOC n’attaquent pas directement les grandes écoles, du moins pas encore, et c’est là tout la difficulté. Pour comprendre pourquoi, un petit détour historique s’impose… En janvier 2000, j’eu une conversation instructive avec un ingénieur d’un opérateur télécom français à propos de la téléphonie sur Internet. Et nous commettons souvent la même erreur que le technicien télécom : nous jugeons la nouvelle technologie à l’aune de l’ancienne, avec les mêmes critères. On me dit aussi « Ah mais les MOOC c’est un mode passif d’apprentissage ». WordPress:
Le boom des MOOC, les cours en ligne à la fac Depuis jeudi, les étudiants peuvent suivre des cours hébergés sur la première plate-forme française de cours en ligne ouverts à tous. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nathalie Brafman Plus de quatorze mille inscrits au Conservatoire national des arts et métiers, six mille à l'université Paris X Nanterre et plus de cinq mille à Sciences Po Paris. Depuis jeudi 16 janvier, il est possible de suivre l'un des cours hébergés sur la première plate-forme numérique française – FUN, pour France université numérique – de MOOC. Cet acronyme peu séduisant signifie en anglais Massive Open Online Courses (« cours en ligne ouverts et massifs (CLOM) » ou « cours en ligne ouverts à tous », en français). Créée en octobre 2013, FUN a déjà lancé huit MOOC. Dans les trois prochaines semaines, dix autres CLOM seront mis en ligne. Les premiers cours sont axés autour de six thématiques, comme le management, les sciences ou encore la philosophie. Il était temps que la France se lance.
MOOC à la française : ça commence La semaine dernière, la France franchissait une nouvelle étape dans la course mondiale aux MOOC. La plate-forme France Université Numérique ouvrait ses premiers cours jeudi. Sciences Po, le CNAM, universités parisiennes ou bordelaises. Il y en a pour tous les goûts. Dans la foulée la Ministre Mme Fioraso annonçait 8 millions supplémentaires pour le développement des cours en ligne. Jeudi était un jour un peu spécial. En premier abord, la plate-forme semble tenir le coup. J’ai commencé par Espace Mondial de Bertrand Badie. Nous ne sommes pas du tout dans l’esprit du MOOC Gestion de Projet, où potentiellement 80% du temps était consacré à la réalisation des activités (productions écrites, etc). D’autres enseignants, comme Mélanie Bourdaa (Transmedia Storytelling, Université Bordeaux-3), adoptent une autre approche, plus Web 2.0. Enfin, pour terminer, le cours du CNAM : Eléments de santé au travail pour ingénieurs et managers.
Les droits du participant à un MOOC – Posted on 19 September 2012Posted in: #ITyPA A la manière de Daniel Pennac, Comme un roman le droit de ne pas participerle droit de sauter des semainesle droit de ne pas finir le coursle droit de creuser un thème, même si la semaine est finiele droit d’utiliser n’importe quel outil pour participer au MOOCle droit de vous regrouper autour de domaines d’intérêts communsle droit de participer au MOOC de n’importe où“le droit de grapiller”le droit de publier abondamment sur son blog, Twitter, Facebook, diigo,…le droit de participer silencieusement Like this: Like Loading...
Cours en ligne massifs et ouverts : la standardisation ou l’innovation Le développement des cours en ligne massifs et ouverts (Mooc pour massive online open courses) attise autant l'enthousiasme que le rejet. Pourtant, comme nous l'avons déjà signalé, ils n'ont rien de magique et paraissent bien souvent plus une réponse économique qu'éducative. En accentuant la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes... les Mooc semblent répondre à un problème pédagogique par une solution économique très spécifique. Or, l'enjeu éducatif n'est pas là. C'est ce que nous explique dans cette tribune Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d'innovation pédagogique Forccast. Le projet des Mooc consiste à standardiser l'apprentissage. La course à la plate-forme Image : Day of the Mooc par Michael Branson. La frénésie est donc à son comble. L'innovation pédagogique en question En réalité, il leur est aisé de montrer que tout a changé. La standardisation des cours
10 compétences à maîtriser pour apprendre dans un MOOC Apprendre dans un MOOC semble une évidence pour de nombreux observateurs et organisateurs. La question des pré-requis est souvent survolée voire négligée, elle est pourtant déterminante dans la mise en oeuvre d’un dispositif pédagogique en ligne. En fait, avant de se lancer dans un MOOC, il vaut mieux avoir un haut niveau de maîtrise dans ces 10 compétences que j’ai tenter de trier et d’illustrer dans le schéma heuristique ci-dessous. Cette figure est inspirée par de nombreux passages de l’ouvrage de Sandra Enlart et Olivier Charbonnier "Faut-il encore apprendre ?" Explorer : Voilà une compétence que l’on peut aisément apparenter à la simulation et aux serious games, l’exploration est un mode opératoire inscrit dans les gènes du MOOC. Jongler : Avec le culte de l’instantanéité, le MOOC met le doigt sur un phénomène de société qui tend encore plus à embrouiller les limites entre les sphères professionnels ou d’apprentissage avec la sphère privée.