Mélenchon: "Populiste, moi? J'assume!" A la Fête de l'Huma, il avait deux gardes du corps. La rançon du succès ! Car les colères -parfois très calculées- de Jean-Luc Mélenchon, ex-socialiste, leader du Parti de gauche et tribun dans l'âme, en ont fait l'une des vedettes médiatiques de la rentrée. En novembre, il sera même l'invité de Michel Drucker sur le plateau de Vivement dimanche... Après avoir réussi à s'imposer comme l'un des leaders de "l'autre gauche", celui qui veut en être le candidat en 2012 revient, pour L'Express, sur ses chevaux de bataille. Pour vous, la retraite à 60 ans, c'est un dogme? Dogme, tabou... Ainsi, chacun pourrait prendre sa part de bonheur dans l'existence. C'est-à-dire ? Le système français a deux caractéristiques : c'est un système par répartition, ceux qui sont en activité financent ceux qui ne s'y trouvent pas ; et c'est un salaire différé, il représente donc des masses considérables d'argent - l'équivalent de la moitié du budget de l'Etat. Nous sommes d'accord. Allez voir aux Etats-Unis.
Espagne : « quand avez-vous voté pour la dernière fois avec espoir ? » Le mouvement Podemos. (Via la page Facebook de Podemos) Dans cet assemblage de maisons des collines espagnoles de Galice, non loin de la cité romaine de Lugo, le temps semble s’être arrêté il y a quarante ans. Les poules errent librement dans les rues, pendant que les paysans discutent à loisir de tracteurs au bord de la route. Jago, un professeur de langues de 48 ans, est en train de monter dans le village un « cercle », une sorte d’assemblée de base informelle, démocratique et pluraliste, qui fonctionnera comme l’incarnation locale du nouveau parti politique Podemos. « Nous pouvons » en espagnol, Podemos espère attirer ceux qui désespèrent des approches politiques conventionnelles et contrer le ras-le-bol des mesures d’austérité en impliquant les citoyens pour modeler les réformes à partir de la base. Nombreux sont les partis à travers l’Europe qui, voyant fondre les effectifs de leurs militants, partagent les mêmes ambitions. Les Cercles : des espaces politiques inclusifs
Vivre en troupeau en se pensant libres L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ». Vivre en troupeau en affectant d’être libre ne témoigne de rien d’autre que d’un rapport à soi catastrophiquement aliéné, dans la mesure où cela suppose d’avoir érigé en règle de vie un rapport mensonger à soi-même. Mais quelle est la nécessité de ce mensonge ? Notre société est en train d’inventer un nouveau type d’agrégat social mettant en jeu une étrange combinaison d’égoïsme et de grégarité que j’épinglerai du nom d’« égo-grégaire ». Ces aspects sont connus.
Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui” Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Dans un livre passionnant – La Nouvelle Société du coût marginal zéro – en librairie le 24 septembre 2014, il raconte le basculement, inévitable, que nous avons déjà commencé à opérer vers un nouveau système de production et de consommation : les « communaux collaboratifs ». Cette troisième voie (au-delà du sempiternel binôme « capitalisme ou socialisme ») est une forme d'organisation sociale fondée sur l'intérêt de la communauté plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels, et rendue possible par la troisième révolution industrielle, dans laquelle Internet nous a fait entrer. Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ? C'est pourtant ce qu'il se passe ?
Recherche sur 2424actu L'image suivante est une publicité Ukraine: les pro-russes, toujours à l'offensive dans l'Est, en appellent à Poutine AFP | international Les insurgés armés pro-russes sont repassés à l'offensive lundi dans l'Est de l'Ukraine, demandant l'aide de Vladimir Poutine face au gouvernement pro-européen de Kiev, qui a lancé un appel à l'ONU. ©AFP - Hier 23:09 - photo : Alexey Kravtsov 71 sources 20 vidéo(s) 51 texte(s) La Rochelle: prélèvements d'ADN dans le calme au lycée, pour confondre un violeur AFP | société Une opération inédite de prélèvements d'ADN sur 527 hommes et jeunes hommes a débuté lundi dans un lycée privé de La Rochelle pour confondre l'auteur d'un viol dans l'établissement, des prélèvements qui se déroulent dans "le calme et la sérénité" et auxquels "personne ne s'oppose", selon le procureur.
La prise de pouvoir des données et la mort de la politique, par Evgeny Morozov Publié dans The Observer, le 20 juillet 2014. Merci à Guy Weets pour la traduction. © The Guardian Les pionniers de la technologie aux États-Unis préconisent une nouvelle approche de la gouvernance basée sur les données – « La réglementation algorithmique ». Le 24 août 1965 Gloria Placente, une résidente de 34 ans du Queens, New York, roulait vers Orchard Beach dans le Bronx. Quinze mois plus tôt, Placente avait brûlé un feu rouge et négligé de répondre à la citation à comparaître, une infraction que CORRAL allait punir avec une forte dose techno-kafkaïenne. Par rapport à la vitesse impressionnante des outils de la police d’aujourd’hui – la reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation, les caméras de vidéosurveillance, les pisteurs GPS, l’opération CORRAL semble un rien démodée vu les possibilités de contrôle en développement. Autres gadgets – des smartphones à lunettes intelligentes – promettent encore plus de sûreté et de sécurité. Alors, que faut-il faire ? Partager
Note sur la suppression générale des partis politiques Si un homme fait des calculs numériques très complexes en sachant qu'il sera fouetté toutes les fois qu'il obtiendra comme résultat un nombre pair, sa situation est très difficile.Quelque chose dans la partie charnelle de l'âme le poussera à donner un petit coup de pouce aux calculs pour obtenir toujours un nombre impair. En voulant réagir il risquera de trouver un nombre pair même là où il n'en faut pas. Prise dans cette oscillation, son attention n'est plus intacte. Si les calculs sont complexes au point d'exiger de sa part la plénitude de l'attention, il est inévitable qu'il se trompe très souvent. Que doit-il faire ? Il en est exactement ainsi des partis politiques. Quand il y a des partis dans un pays, il en résulte tôt ou tard un état de fait tel qu'il est impossible d'intervenir efficacement dans les affaires publiques sans entrer dans un parti et jouer le jeu. Si on confiait au diable l'organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux.
Et si on enseignait vraiment le numérique ? Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes. Ils sont nés en 1996. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil. Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ? Former à Facebook, à Google, à Twitter est certes encore utile mais lorsque ces outils disparaîtront ou seront remplacés par d'autres, à quoi cela aura-t-il servi ?
Ello, le nouveau réseau social « anti-Facebook » Plus beau et plus épuré que ses concurrents, Ello laisse encore peu de place aux interactions, avec un système de commentaires rudimentaires. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Vous n'avez sans doute pas encore entendu parler d'Ello. C'est normal : ce nouveau réseau social est encore en phase de test. L'inscription ne peut se faire qu'après invitation d'un profil déjà existant, et ce processus a connu quelques ralentissements après une première vague de milliers de demandes de compte qui a déferlé le 24 septembre. Depuis, le site a plusieurs fois été inaccessible en raison d'un trop grand nombre de connexions, laissant présager d'un début de notoriété. A première vue, le principe d'Ello est identique à celui de Facebook, Twitter, Tumblr ou Google+. Ello est toutefois bien plus beau que ses aînés. Pour vous faire une idée : voici le compte de Pixels sur Ello Lire notre interview de Paul Budnitz : « La publicité, c'est le diable » Un réseau social « hipster chic »
Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Dimanche 10 août Météo Belgique 24°16° Services Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Magazines Questions à la une Réchauffement climatique : info ou intox ? Mercredi 8 septembre 2010 89min 13s Envoyer Vue 11491 fois d'infos sur l'émission #Hashtag twitter #qaluRTBF Mots-clés question-a-la-une questions-a-la-une Infos complémentaires Catégorie: Magazines Programme: Questions à la Une Description Enquête n°1 -Réchauffement climatique : info ou intox ? Questions à la Une: les autres vidéos