Un atlas des Pays de la Loire pour imposer un territoire artificiel Bretagne—La région Pays de la Loire, connue pour son manque d'appropriation par les citoyens, vient de lancer un appel d'offre pour la réalisation d'un atlas. Créés sur les bases du décret de Vichy du 1er juillet 1941, qui sépara la Loire-Atlantique (Loire-Inférieure de l'époque) du reste de la Bretagne, les « Pays de la Loire » sont pour ainsi dire un ersatz de région. Sans légitimité historique ni réelle identité, cette région peine à être identifiée par ses propres administrés. Cliquer pour agrandir une des 3 photos puis flèches clavier pour naviguer Certainement pour pallier ce manque, elle souhaite créer un atlas. Une réponse à l'Atlas de Bretagne ? Ne doutons pas non plus que ce soudain projet d'« Atlas des Pays de la Loire » ait été orchestré suite à la sortie récente de l'Atlas de Bretagne / Atlas Breizh, que j'ai réalisé avec Divi Kervella et qui est paru aux éditions Coop Breizh en mars 2011. Le noeud du problème Notons que le noeud du problème est toujours le même.
EspaceTemps.net : Penser les humains ensemble. La politique verte doit être impulsée de la base BLOOMINGTON – Un échec de Rio serait désastreux, mais un accord international unique serait une grave erreur. On ne peut s'appuyer sur une politique universelle pour résoudre le problème de la gestion des ressources communes : les océans, l'atmosphère, les forêts, les voies d'eau et toute la diversité de la biosphère qui entretiennent les conditions nécessaires à la vie, dont celle des sept milliards d'êtres humains. Nos sociétés interconnectées sont confrontées aujourd'hui à des problèmes d'une échelle inégalée. Personne ne sait avec certitude quelle est la solution, il faut donc construire un système capable d'évoluer et de s'adapter rapidement. Des dizaines d'années de recherche montrent qu'un éventail de mesures évolutives, complémentaires au niveau urbain, régional, national et international a plus de chance de réussir qu'un accord universel et contraignant, car il permettrait de disposer d'un recours en cas d'échec de certaines de ces mesures.
FRANCE • Le crépuscule des élites Maurice Thorez, le stalinien français, passa la Seconde Guerre mondiale à Moscou, où il se faisait appeler Ivanov. A la Libération, il rentra en France et devint membre du gouvernement. Après la démission de Charles de Gaulle, en 1946, Thorez reprit à son compte un des projets fétiches du général : la création d’un établissement chargé de former les hauts fonctionnaires de la nouvelle république, l’Ecole nationale d’administration (ENA). Thorez devait se dire que cette caste constituerait l’“avant-garde du prolétariat” dont Lénine avait tant parlé. Depuis, l’ENA a produit pléthore de membres de l’élite politique et financière du pays, dont le président François Hollande.En France, décrier les élites est un passe-temps qui remonte à la Révolution, mais les énarques et leurs camarades ont rarement été aussi impopulaires. Les élites françaises se définissent par leur intelligence. Depuis, tout est allé de travers. C’est la plus petite élite à gouverner un grand pays.
Une bonne nouvelle pour la théorie des Biens Communs Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom, qui travaille sur les Communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des « communautés » au centre du jeu socio-économique. Cette question des Biens communs a longtemps été ignorée par la science économique, par la politique et par les mouvements sociaux, mais elle est en passe de redevenir un « outil pour penser » majeur. Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom et Oliver Williamson. Leurs travaux, quoique très différents, s’écratent des travaux de modélisation économique appuyée sur le modèle néo-classique, mais portent sur un « retour au réel ». En soi, ce simple fait serait une bonne nouvelle. Ajoutons que Elinor Ostrom est aussi la première femme récompensée par un Prix Nobel d’économie... pour des travaux sur l’organisation collective de la vie. La question des « Communs » est au coeur de l’histoire du capitalisme.
Claudia Senik: "La France souffre de nostalgie" Votre étude intitulée "Le mystère du malheur français : la dimension culturelle du bonheur" a connu un grand succès à l'étranger avant de revenir en France - où elle ne cesse de faire parler. Quelle était votre intention de départ? Il existe un "manque" de satisfaction réel en France, que j'ai cherché à expliquer par l'analyse de facteurs purement économiques, en prenant en compte un éventail de phénomènes aussi large que possible, qu'il s'agisse de croissance, de revenu, d'emploi... Or tout cela joue effectivement, mais sans épuiser le sujet : les facteurs objectifs ne suffisent pas pour appréhender totalement les raisons de ce déficit de bonheur. Concrètement... On peut mettre en relation le niveau de vie des habitants d'un pays et le bonheur moyen déclaré (mesuré par un indice spécifique). Ce qui confirme la permanence de causes culturelles profondes... La première population, c'est les immigrés... En quelque sorte, le "débonheur" français ne les a pas encore contaminés... Exactement.
Le crowfunding peut-il remplacer les services publics ? - Blogs InternetActu.net Le financement participatif (crowfunding ou “financement par la foule”) est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe. Peut-être parce qu’en fait ce financement participatif fonctionne plutôt de plus en plus comme un système de prévente que comme un système de prise de risque ? Image : Répartition des 450 plateformes de crowfunding dans le monde selon le rapport de Crowdsourcing. Kickstarter en ses limites Le financement participatif : plateforme de services urbains ?
Ces start-up qui veulent révolutionner l’agro-alimentaire Début septembre, à San Francisco (Californie), lors du TechCrunch Disrupt, une conférence consacrée aux start-up de la Silicon Valley, la société Hampton Creek Foods a fait sensation. Sur scène, Michael Arrington, le maître de cérémonie, qui s’était montré très critique au début de la conférence, s’est livré à un test à l’aveugle. D’un côté, des cookies fabriqués avec de véritables oeufs. Fondée en 2012 à San Francisco, Hampton Creek Foods est le symbole de ces nouvelles sociétés d’entrepreneurs qui se lancent à l’assaut du secteur de l’agroalimentaire, dominé par de géantes multinationales. Hampton Creek Foods assure pouvoir fabriquer des « oeufs » moins chers, sans risque pour la santé et aux apports nutritionnels équivalents. « Nos oeufs contiennent plus de protéines et pas de cholestérol », promet Josh Tetrick, le PDG et cofondateur de la société. « Le monde de l’alimentation ne fonctionne plus. « Ils croient en l’innovation et ils n’ont pas d’idées préconçues, avance M. M.
Quel avenir pour les associations en France? Pierre Salignon, directeur général de Médecins du Monde, nous livre des pistes prospectives, synthétisant les échanges de plusieurs conférences et rencontres consacrées au secteur associatif en France et la place de l’économie sociale. Cette série sera publiée en cinq parties. 1/5 Pour la première fois depuis des décennies, le secteur associatif a connu en 2010 et 2011 une baisse de l’emploi salarié. C’est le premier constat. Même très légère, cette baisse traduit le tassement des ressources du secteur associatif dû notamment à la contraction des financements publics, elle-même liée aux politiques budgétaires restrictives et à la crise de la dette. L’impact est important car, dans le secteur des associations, la ressource publique et les dons, quand elles en bénéficient, exercent une fonction de levier dynamique (un euro investi génèrerait trois euros de budget associatif, bénévolat inclus). Budget annuel cumulé: 70 milliards d’euros Depuis 2010, la croissance stagne
Tourisme immersif et voyage futur | Demain La Ville Tourisme immersif : comme si on y vivait A part une poignée de chanceux, il faut avouer que le temps de vacances annuel de tout un chacun s’avère assez limité. Et c’est d’autant plus court qu’on souhaite en profiter à fond… Ainsi, le touriste en goguette semble de plus en plus attaché aux “effets de réel” qu’il éprouvera au gré de ses pérégrinations exotiques. Les services dédiés à cette sacro-sainte immersion ne cessent de fleurir ici et là depuis une petite dizaine d’années. Côté visites et gastronomie, quoi de mieux que les conseils des locaux pour profiter d’un lieu ? Le tourisme VS les touristes La multiplication des services en ligne de ce tourisme mi-immersif mi-collaboratif est une aubaine pour les vagabonds des temps modernes. Devenus “voisins” (ou même “amis”) le temps d’un week-end ou d’une semaine, les habitants du coin marchent main dans la main avec le néo-touriste. Pour aller plus loin :
Agro-écologie, l'Inra au coeur de l'expertise Développer des recherches sur l’agro-écologie et conjuguer les performances économiques, sociales et environnementales de l’agriculture et de la forêt sont deux priorités du document d’orientation 2010-2020 de l’Institut. La première priorité a donné lieu à publication en 2012 d’un rapport, piloté par le directeur scientifique Environnement de l’Inra, Jean-François Soussana, qui vise à définir les priorités de recherche en agro-écologie. Dans une perspective liée, l’Inra a répondu avec succès à l’appel à projet du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP, anciennement CAS) visant à formuler des propositions pour, d’une part, « rendre l’agriculture biologique plus productive et plus compétitive » et, d’autre part, « organiser la transition de l’agriculture conventionnelle vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement ». L’Institut a naturellement répondu positivement à cette sollicitation, en couplant les deux opérations : 1. 2.