L'Agence nationale des Usages des TICE - La pédagogie inversée Carole Christophe est professeure des écoles et enseigne au CE1 dans l’école élémentaire de Saint Rémy sur Bussy. Lors d’une séance de français consacrée à l'acquisition de la phrase négative, elle nous décrit comment elle met en œuvre des activités d'apprentissage basées sur la pédagogie inversée. L’origine du projet Enseignante en classe de CE1 à l’école élémentaire de Saint Rémy sur Bussy. Cette école est un RPIC de 9 communes en milieu rural. C’est aussi une école ENR depuis 2009 qui bénéficie de TNI et d’une classe mobile. Depuis 2011, l’école utilise un ENT. A la rentrée 2012, sur proposition de la circonscription, je suis entrée en expérimentation dans le protocole de pédagogie inversée. En pratique Ma classe est divisée en trois groupes hétérogènes de 7 à 8 élèves. Un groupe visionne une capsule puis fait un test rapide en évaluation formative (ce test servira pour proposer des exercices de réinvestissement lors d’une prochaine séance). Le déroulement de l’activité Intérêts
TIC et pédagogie inversée Le concept de pédagogie inversée est de plus en plus populaire actuellement même si cette approche est loin d'être novatrice, comme on le constate dans ce billet d'eSchoolNews consacré au flipped learning. Un certain nombre de contributions en ligne s'en font néanmoins l'écho depuis le début de l'année 2012. Qu'est-ce que la pédagogie inversée ? Pour reprendre la définition de ZoneTIC, la pédagogie inversée est "une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir, à la maison, alors que les traditionnels devoirs, donc les travaux, problèmes et autres activités, sont réalisés en classe". Cette approche aux contours encore flous repose à l'évidence sur l'usage des outils numériques et vise à éviter la dérive d'un enseignement trop frontal et magistral. Blog, carte mentale et pédagogie inversée Vous trouverez ci-dessous un exemple de carte mis à disposition par l'auteur via la plateforme de partage XMindShare : Innovation et pédagogie inversée
La classe inversée pour sauver l’école ? 2022. La journaliste du Monde Maryline Baumard[i] imagine l’école de demain, sur les bases de la refondation de l’école prônée 10 ans plus tôt par Vincent Peillon : « Ce que Clara a vraiment vu se modifier au fil de sa scolarité, c’est la pédagogie. Beaucoup de ses enseignants ont opté pour la « classe inversée ». Les ressources mises en ligne sur Internet, la connexion des classes et surtout la formation des enseignants ont permis cette petite révolution qui a contribué sans doute à laisser moins de jeunes sur le bord de la route. En tout cas, cela a permis de réduire le nombre de « décrocheurs », ces jeunes qui abandonnaient avant le diplôme. D’ailleurs Clara peut accéder à d’autres cours via l’intranet, pas uniquement ceux de son professeur, ainsi qu’à un service public d’aide en ligne offert gratuitement à chaque élève. Pourtant, la perspective nous semble tronquée. La classe inversée, au niveau pédagogique, ne clarifie pas la relation des élèves aux savoirs et aux apprentissages.
La classe inversée Je réfléchis sérieusement à tester la classe inversée avec mes ce2. C'est pourquoi j'ai recensé ces quelques liens que je partage ici. Si vous aussi vous êtes tentés par une expérimentation avec vos élèves, faites vous connaître : le travail à plusieurs est toujours plus efficace. Laurent Sitographie Qu'est ce que la classe inversée ? (10/04/13)- Prezi de Adeline Collin : - Wikipédia - Classe inversée : Ce site a pour but d’expliquer le concept de classe inversée à tous les professeurs qui souhaitent avoir un réel impact auprès de leurs élèves et qui veulent connaitre les meilleures méthodes pour développer une ambiance de classe motivante et décontractée. - Blog de Marcel Lebrun : classes inversées, Flipped Classrooms ...ça flippe quoi au juste ? -(22/02/2013) :- Ça va Flipper avec Marcel Lebrun : - Infobourg : la pédagogie inversée
Pédagogie inversée ou semi-inversée ? « Secouez le Cours La pédagogie inversée fait en ce moment le buzz. J’ai trouvé de nombreuses explications, définitions, très diverses mais surtout une excellente synthèse réalisée par Annick Arsenault Carter. Schématisons très rapidement la démarche : A savoir, présenter un certain nombre de documents, de ressources avant le cours et baser ce dernier sur des activités, des questionnements, issus ou générés par les ressources. Les notions sont donc abordées hors classe et développées et utilisées en cours. Cette façon de fonctionner m’intéresse beaucoup mais pose un certain nombre de questions. Si je vois bien son utilisation dans le cadre d’un cours plutôt technique avec des étudiants, j’ai encore du mal à l’appréhender pour un cours concernant des généralités sur un sujet. La solution réside peut-être dans le fait d’intégrer le travail d’examen, le plus souvent un dossier ou un exposé, dans le cadre du cours. Posons cependant quelques règles. Reste à trouver les fameuses ressources. J'aime :
Bénéfices, enjeux et limites de la « classe inversée » Nous vous en parlions lors du BETT 2013, la « classe inversée » - ou flipped classroom en anglais – est un nouveau modèle d’organisation scolaire qui tend à se populariser depuis quelques années. Le principe : les élèves regardent chez eux des vidéos de leurs cours enseignés par le professeur et consacrent leur temps en classe aux exercices et aux travaux de groupe encadrés par l'enseignant. Ce mode d’enseignement apparaît comme une nouveauté aujourd’hui, pourtant il été testé et théorisé très tôt comme nous le raconte Tina Rosenberg dans un article publié sur le blog Opinionator du New York Times. Si la classe inversée a connu ses premiers succès dès 1920, c’est en 1968 que Benjamin Bloom a posé les bases de cette théorie dans son article « Apprendre pour l’apprentissage » - ou « Learning for Mastery » en anglais. Plus récemment, ce sont Jon Bergmann et Aaron Sams qui ont réintroduit le concept dans leurs propres classes avant de le démocratiser. Stimuler l'engagement des élèves
Faire ses premiers pas vers la classe inversée Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »? Elle semble être sur toutes les lèvres! Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? Présentement, au primaire et au secondaire, on voit certains cas d’application du modèle « mixte », un contexte dans lequel une partie de l’année se déroule de façon « inversée » et, l’autre, de façon traditionnelle. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants. Plan du dossier : 1. 2. 3. 4. À propos de l’auteur Audrey Miller Audrey est rédactrice en chef d’Infobourg.com et directrice de L’École branchée. Pour suivre l’auteur :
La classe inversée : la classe dans le bon sens… Depuis quelques années, les enquêtes sur l’école sont de plus en plus inquiétantes tout particulièrement sur le cycle du collège. Les professeurs constatent de plus en plus d’élèves démotivés, manquants d’implication et une certaine passivité en classe. C’est face à ce problème qu’une méthode venue des Etats-Unis se développe : la classe inversée. Celle-ci est née aux Etats-Unis avec les expériences d’Eric Mazur, Professeur à Harvard et de Salman Kahn. Pratiquée aussi au Canada, peu d’enseignants se sont lancés en France. Le principe en est simple : il s’agit du renversement de l’organisation traditionnelle de la classe caractérisée par la leçon en classe et des devoirs ou exercices à la maison. La classe inversée comprend trois phases. Le cœur de tout cela est le plan de travail sur le site internet du professeur qui établit le travail personnel à faire et les activités en classe. >exemple de plan de travail sur une séquence Les avantages de la classe inversée sont multiples.
Classe inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. L’idée a notamment fait du chemin avec la popularité grandissante de la Khan Academy, un espace Web qui fait la promotion de l’apprentissage libre et gratuit pour tous. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. La dynamique de classe inversée s’y est imposée naturellement. « C’est une philosophie et non une méthodologie, note Bobbi Jo Carter, coordonnatrice de l’apprentissage numérique au collège. Elles servent néanmoins une mise en garde. Pourrait-on l’appliquer au niveau primaire ou secondaire?
Quand les "Flipped Classrooms" font tilt ! Marcel Lebrun, Le Grain asbl, 5 Novembre 2013 Il y eut les logiciels éducatifs, les cédéroms, les sites Web, le Web 2.0 … Voici à présent quelques nouveaux concepts qui fleurissent dans les journaux, les revues: plateformes d’eLearning, MOOC, Flipped Classrooms… Nous nous intéresserons principalement au dernier, un concept charnière entre les savoirs-ressources dorénavant partout et en tout temps disponibles et les impératifs de l’accompagnement des apprentissages orientés compétences, devenir socioprofessionnel et contextes mouvants. Ces « classes inversées », soutenues par des outils TIC (pour les étudiants comme pour les enseignants) représentent un véritable « cheval de Troie » pour la nécessaire modernisation des formations au 21ème siècle. 1. Les Flipped Classrooms, ça flippe quoi au juste ? Elles constituent une rupture par rapport aux formes traditionnelles d’enseignement en auditoire. Les classes inversées font partie de la famille des dispositifs hybrides. La classe inversée est:
Les outils qui rendent possible la classe inversée La notion de classe inversée tourne beaucoup autour de la vidéo. Mais pourquoi? Selon Caroline Hétu et David Chartrand, enseignants, elle constitue un outil pédagogique très puissant, permettant « d’expliquer des notions, substituer une partie du cours et donner des instructions claires, autant en classe qu’à la maison ou à l’étranger ». De plus, elle favorise l’autonomie des jeunes en leur permettant d’apprendre à leur rythme, laissant par le fait même plus de temps à l’enseignant pour aider les autres. 1. Introduction à l’infonuagique Quiconque a déjà travaillé avec la vidéo sait à quel point ce média est « lourd » côté informatique. Le fait de déposer un fichier (dans ce cas-ci, un fichier vidéo) sur un service en ligne pour y avoir accès de partout s’appelle l’infonuagique, ou l’informatique en nuage. Il existe d’autres applications de l’infonuagique. 2. Pour la création de capsules vidéo originales, il y a différentes façons de procéder. 3. Khan Academy Sophia D’autres à considérer 4.
Apprendre autrement : MoocS et classe inversée - ANDEP MARCEL LEBRUN, Docteur en Sciences, Professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias (IPM) de l’UCL (Université catholique de Louvain, Belgique). En quoi les Mooc et la classe inversée sont-ils des leviers pour apprendre autrement, quels repères mettre en place pour développer une Pédagogie 3.0 ? Marcel Lebrun a abordé sa conférence en rappelant le rapport historique que l’homme entretient avec les technologies. Ainsi, il a insisté sur le discours de Socrate, relaté par Platon (Phèdre 274e-275a), « savoir et mémoire viennent de l’écriture ». Et rappelant la parole du roi d’Egypte face au dieu Theuth, inventeur de l’écriture, il insiste sur la part d’appréhension, voire de rejet, qu’entraine l’avènement de toute nouvelle technologie. L’écriture dans son accès et dans son déploiement est une menace pour l’acquisition de la mémoire ancestrale : Quel principe de cohérence ? Objectifs : apprendre et enseigner