Rapport « Étude comparative des observatoires de l’égalité de genre dans l’espace francophone
Soumis par Mélissa Lessard le 1 août 2014 - 09h35 Après une première phase de recensement des observatoires du genre dans le monde francophone, le Réseau des observatoires de l'égalité de genre (ROEG) a fait appel à un cabinet indépendant pour mener une étude comparative de ses observatoires membres de Janvier à Mars 2014. L’étude a eu pour objet de répertorier les pratiques, les moyens d’actions et les contraintes liées à l’observation du genre, un préalable à l’élaboration d’une stratégie d’action commune du ROEG dans le cadre de l’Agenda Post-2015. Nous publions ici le rapport final de l’étude menée par le cabinet béninois Yara Obirin Didé. 8 observatoires francophones ont participé à l’étude qui a duré 8 semaines :
Esclaves sexuelles en Turquie : un reportage qui dérange
La fin de l’Union Soviétique s’est accompagnée de l’explosion de tout un tas de trafics entre les anciennes républiques de l’ex-URSS : armes, drogues, ... Mais la progression la plus importante a sans doute concerné celui des femmes. La misère responsable Si l’on prend l’exemple de l’Ukraine, ce pays ne s’est jamais remis de la fin de l’URSS. Autrefois composante majeure de l’économie soviétique, l’Ukraine connaît dans les années 1990 huit années de récession successives qui mettront l’économie à terre. En 1999, le PIB par habitant de l’Ukraine est inférieur à la moitié de ce qu’il était avant l’indépendance du pays en 1991. La misère pousse alors quantités d’Ukrainiens à aller tenter leur chance à l’étranger dans l’espoir d’un avenir meilleur. L’espoir d’un avenir meilleur La police turque complice A Istanbul, le haut lieu de la prostitution des femmes venues de l’ex-URSS s’appelle Aksaray. Le reportage se focalise sur l’histoire d’un couple moldave, Viorel et Katia.
Congé parental : la réforme adoptée, vers un « changement des mentalités »
Pondu par Marie.Charlotte le 21 janvier 2014 L’Assemblée Nationale examine en ce moment le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. L’ouverture du congé parental au second parent a été adoptée hier dans la soirée. Si les femmes sont toujours payées en moyenne 25% de moins que les hommes, c’est en partie parce qu’elles subissent davantage d’interruptions de carrière. De fait, la loi permet à l’un des parents de s’arrêter jusqu’à 36 mois dès le 2ème enfant, ou de bénéficier d’un temps partiel pendant cette période. À l’heure actuelle, cette disposition se nomme « Complément de Libre Choix d’Activité », et dans 97% des cas, c’est la mère qui en bénéficie. Le projet de loi pour l’égalité introduit une réforme du CLCA, qui devient « prestation partagée d’accueil de l’enfant ». De nouveaux droits pour les pères La réforme du congé parental ouvre de nouveaux droits au second parent —autrement dit, pour être plus claire — au père de l’enfant. « Rappelons l’objectif poursuivi.
Cryptomnésie sociale : quelques réflexions brutes)
Un chèque d'arriérés pour compenser l’inégalité salariale entre les sexes au Québec
14.07.2014Par Lys BauduUn chèque pouvant aller jusqu'à 80 000 dollars canadiens (plus de 55 000 euros) au courrier ! C'est ce qu'ont reçu plus de 2000 salariées ou retraitées de l'Université McGill, à Montréal, il y a quelques semaines. Et l'Université s'apprête à envoyer une nouvelle salve de chèques, pour 2500 femmes cette fois-ci, à la suite d'un deuxième accord conclu avec l'Alliance de la fonction publique du Canada, représentant les salariés. Dans les deux cas, il s'agit de compenser l'écart salarial dont les femmes auraient pâti par période de 5 ans depuis 2001. Les chèques vont donc continuer d'arriver régulièrement chez les milliers de salariées ou retraitées de l'Université. Cela fait 13 ans que McGill a lancé son programme d'ajustement, pour lequel elle s'est livrée à de savants calculs, afin de déterminer quel devait être le niveau de salaire équitable, dans certaines professions très féminisées notamment, sur le campus. L'écueil de la mixité de l'emploi
Projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes: présentation en conseil des ministres | Libertés, Liberté-e-s!
Ce mercredi 3 juillet la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté en conseil des ministres les termes d’un projet de loi "pour l'égalité entre les femmes et les hommes". Accueilli favorablement en conseil, il demeure aujourd’hui toutefois encore un simple projet de loi et devra donc, avant d’être efficient, être voté en termes identiques par les deux assemblées et pourra encore, avant cela, être modifié et amendé, notamment suite aux avis que doivent de nouveau émettre des instances comme le Haut Conseil pour l’Egalité entre femmes et hommes[1]. Il mérite toutefois qu’on en parle déjà, comme l’ont d’ailleurs immédiatement fait les médias, notamment parce qu’il traduit un projet ambitieux par sa transversalité, premier texte à traiter et réunir en un seul bloc tout ce qui pourrait tendre vers une égalité réelle entre femmes et hommes en France, tous domaines confondus (travail, politique, vie familiale, etc.). L’article et titre 1er ont trait à la méthode.
Vincent Peillon veut faire de la santé des adolescents sa priorité 2014
Pondu par Marie.Charlotte le 20 janvier 2014 « Nous avons des problèmes de prévention, d’accompagnement, de bien-être de notre jeunesse », a déclaré le ministre de l’éducation nationale ce matin sur iTélé. Il a annoncé vouloir faire de la santé des jeunes sa priorité pour 2014. La consommation d’alcool, de tabac et de cannabis est en hausse chez les lycéen-ne-s. L’expérimentation en hausse Selon une étude de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, réalisée en 2011, la consommation de cannabis et de tabac des lycéens français est en hausse. « La moitié des lycéens (49%) précise avoir déjà fumé du cannabis, les garçons plus souvent que les filles (51% contre 46%).La consommation de cannabis connaît parmi les lycéens une diffusion comparable à celle du tabac, avec toutefois des niveaux moindres et un décalage dans le temps d’environ une année scolaire.Le passage au lycée correspond à l’une des plus importantes phases d’initiation au cannabis. Pour aller plus loin :
Les administrations priées de s'adresser aux femmes sous leur nom de naissance
Les députés ont voté dans le cadre de la loi sur l'égalité homme-femme un amendement imposant au fisc et à la Sécurité sociale de ne plus utiliser le nom de mariage des femmes, sauf demande expresse. C'est un pas de plus dans la destruction de la famille pour les uns, la fin d'une «civilité discriminatoire» pour les autres. Un bazar à venir dans les boîtes aux lettres pour les troisièmes. Les femmes mariées se verront attribuer d'office leur nom de naissance dans les correspondances des autorités administratives, sauf demande expresse de leur part, a voté vendredi l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Aujourd'hui, dans la pratique, la tendance est plutôt inverse. Après l'enterrement du«bon père de famille», cet amendement est-il une nouvelle étape dans le combat contre la suprématie du masculin?
Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes
L'écart de rémunération (c’est-à-dire la différence moyenne entre le revenu horaire brut des femmes et celui des hommes dans l’ensemble des secteurs économiques) entre les hommes et les femmes s'établit à 16,4 % au sein de l’Union européenne en 2012. Ils confirment une légère tendance à la baisse observée ces dernières années, puisque ce chiffre avoisinait auparavant les 17 %, voire plus. Le taux d’écart varie de 2,5 % en Slovénie à 30 % en Estonie. Ces statistiques reflètent avant tout l'impact de la crise économique, qui a plus durement frappé certains secteurs où les hommes sont majoritaires, et non un réel rattrapage des rémunérations féminines. L’écart de rémunération demeure donc élevé, tout en présentant des variations considérables selon les pays et les secteurs.