Pour dénoncer les clichés, hommes et femmes échangent leurs rôles dans la publicité Lassés de voir les stéréotypes sur les hommes et les femmes se multiplier dans la publicité, ces trois étudiants canadiens ont décidé d'inverser les rôles dans une vidéo à la fois choc et parodique. On vous en dit plus tout de suite ! Sarah Zelinski , Kayla Hatzel et Dylan Lambi-Raine , trois étudiants de l'université canadienne de Saskatchewan n'en peuvent plus de vivre dans une société où les clichés sexistes dominent, particulièrement dans la publicité. C'est pourquoi ils ont choisi d'exprimer leur mécontentement à travers une vidéo sur YouTube où ils inversent les stéréotypes. Comme ils l'expliquent, "Ces standards de beauté mis en avant affectent la manière dont les hommes et les femmes perçoivent le corps féminin. E ntre 2000 et 2009, il y a eu une augmentation de 36% des opérations d'augmentation mammaire ". "Les médias jouent un rôle important dans la manière dont nous voyons les autres et nous-mêmes". Malheureusement, les clichés du genre existent toujours dans notre société.
En finir avec l’aphrodisme au cinéma Préalable sur l’aphrodisme, le sexisme et le cinéma J’appelle ici « aphrodisme » le système de domination consistant à valoriser dans une société donnée les individus correspondant aux normes de beauté physique de cette société, tout en dévalorisant ceux/celles qui n’y correspondent pas. L’aphrodisme est analogue à d’autres systèmes de domination comme le sexisme ou le racisme en tant que, comme eux, il construit socialement une inégalité à partir d’une différence physique qu’il a arbitrairement posée comme significative, voire essentielle. Le sexisme décide ainsi que la possession de certains organes génitaux détermine un ensemble de comportements sociaux (permettant la domination d’un « sexe » sur l’autre). Le racisme décide de la même manière que la couleur de peau des individus est le signe de leur appartenance à une certaine « race », et fonde (ici encore de manière totalement arbitraire) un rapport de domination sur cette différence prétendument essentielle. Le moche est d’accord
En finir avec le genre ? (Le Monde, 15 août 2013) | Sébastien Chauvin En finir avec le genre ? Chiche ! (Op-ed, Le Monde) Par Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard. [Une version réduite et modifiée de ce texte est parue dans Le Monde daté du 15 août 2013 sous le titre : « Il faut d’urgence parler du genre à l’école ».] Ce n’est pas le moindre paradoxe des contempteurs français des études sur le genre que leur crainte que les découvertes de ce champ de recherche ne trouvent une traduction à l’école sous la forme d’enseignements et de matériaux plus neutres. Mais un système d’inégalité reproduit de siècle en siècle serait-il aussi fragile que sa simple mise à jour suffirait à le faire s’effondrer comme un château de cartes ? Une partie du grand public a récemment découvert que la notion de « genre » pouvait être utilisée au-delà de son usage courant (qui renvoie au « genre grammatical », féminin ou masculin) pour désigner, plus largement, les rapports sociaux entre les femmes et les hommes, entre le masculin et le féminin.
Barbie versus Musclor, ou l'allégorie de la mauvaise foi Voilà l'article de la semaine, encore avec du retard, arg, pardon ! Je l'ai commencé en me disant "haha ça va être court et rapide à faire" et puis comme d'habitude j'ai mis mille ans.En tout cas, j'espère que c'est un sujet qui vous intéresse, moi ça m’énerve pas mal depuis longtemps ce mème, j'ai envie de lui donner des coups de poings et tout. J'aurais bien aimé parlé aussi du fait que tout le monde est blanc, mais ça s'applique aux deux sexe (merci le racisme), mais bon, l'idée est la même : exclure les oppressés de la représentation par les médias. Et je me rends compte que j'ai un peu écrit petit, j'espère que ça ira quand même ! Et oui, il y a des exceptions pour les personnages de filles : My Mad Fat Diary (d'ailleurs je ferai peut être un article dessus), Lena Dunham, etc. ; mais ça reste quand même, comme je l'ai dis plus haut, des exceptions (snife). Vous pouvez retrouver cet article sur le tumblr, natürlich ! Et bien sûr, pour finir, la vidéo du bonheur :
Pourquoi l’immense majorité des viols ne terminent jamais aux assises Procédures longues, policiers sans tact... Souvent, les victimes de viol que Nolwenn Weiler rencontre soupirent : « Si j’avais su, je n’aurais pas porté plainte. » Entretien. Nous l’avons appris en fin de semaine, la justice rennaise a tardé six mois avant de faire un test ADN dans une enquête pour viol. Une analyse qui aurait peut-être pu éviter trois viols supplémentaires, vraisemblablement commis par celui qui est poursuivi pour l’agression. La victime et son avocat dénoncent un dysfonctionnement dû, selon eux, à un manque de budget, tandis que le parquet rétorque que son choix a été guidé par un souci d’efficacité : il aurait pris la décision de ne pas demander l’analyse, puisqu’il estimait que les chances d’obtenir des preuves étaient faibles. Les réactions des médecins, de la police, voire des proches dans les affaires de viols ne sont pas toujours très compréhensives ou appropriées. Seulement 3% des viols sont jugés Les peurs légitimes des victimes Une procédure éprouvante
L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – une faible occupation de l’espace Brienne de Torth, une guerrière à la carrure impressionnante (l’actrice qui l’interprète dans la série fait 1m91), aux grandes mains et aux membres musclés, n’est pas une héroïne habituelle… Elle est d’ailleurs décrite comme très laide dans les livres et la série A Game of Thrones. Partie 1 : IntroductionPartie 2 : Un beau corps féminin est un corps qui n’occupe pas trop d’espacePartie 3 : Un beau corps féminin se déplace avec difficultéPartie 4 : Un beau corps féminin est un corps à l’air jeune voire enfantin et qui est sexualiséPartie 5 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – le sourirePartie 6 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la répression des désirsPartie 7 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la souffrance physiquePartie 8 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la souffrance moralePartie 9 : Sorcières et féministes, quelques figures de la laideur fémininePartie 10 : Conclusion
Préface de Christine Delphy au livre de John Stoltenberg : Refuser d’être un homme – Pour en finir avec la virilité Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse Pourquoi publier le livre d’un homme dans une collection féministe, qui publie d’ordinaire des livres écrits par des femmes ? Est-ce une entorse aux principes du féminisme radical ? Et c’est bien ce que l’on constate, en étudiant l’histoire du féminisme, ou en observant les pratiques contemporaines : des experts blancs discourent sur l’oppression des groupes racisés, des expert·es hétérosexuel·les discourent sur l’oppression des lesbiennes et des gays. Et « parce que les hommes sont concernés aussi par le sexisme », des experts-hommes se mêlent de théorie féministe : donnent leurs définitions de ce dont souffrent les femmes, des définitions qui ne sont pas forcément les mêmes que celles données par les femmes. Il est donc juste de leur refuser ce rôle. John Stoltenberg est un de ces hommes. Ce qu’il voit le conduit à « refuser d’être un homme », et pour cette raison, ce livre est un brûlot. Christine Delphy Like this: J'aime chargement…
Invisibilisées « Avoir des couilles » : top 10 des expressions sexistes banalisées | Rue69 Ce sont des expressions sexistes, mais c’est bien normal. C’est le langage courant quoi. Et puis ce sont des détails. Pourtant, pas besoin d’être linguiste pour savoir que les mots ne sont pas des coquilles vides. Et dès qu’on inverse ces expressions, bizarrement, elles deviennent drôles : « Ce mec, c’est un vrai magicien du logis. On s’est un peu creusé la tête pour sortir dix expressions sexistes qui ne choquent presque personne. Elle est « indisposée » Ça, c’est la manière jolie de dire : « Elle a ses règles. » On écrivait ça sur nos carnets de correspondance quand on voulait sécher la piscine. Initialement, « indisposée » vient du latin indispositus : « mal ordonné, confus ». Une amie me fait remarquer (et me donne l’idée de cet article au passage) : « Je réfléchissais à ça hier et je me demandais à quoi on était censées être indisposées, si ce n’est au sexe. Pour la majorité des femmes, avoir ses règles n’implique effectivement pas d’être indisposée dans le travail, ni socialement.
La stratégie de l’agresseur J’avais déjà abordé ce point ici : la stratégie de l’agresseur permet de définir s’il y a viol en dehors de l’analyse du ressenti et des réactions de la victime. Il s’agit de pointer la pensée, le but et les comportements de l’agresseur qui démontrent ainsi sa volonté de passer outre le désir de l’autre, sa victime. Néanmoins, le terme de "stratégie" me dérange car il implique une sorte de préméditation du crime, une sorte de perversité qui exclurait bon nombres d’agresseurs. C’est pourquoi, je préfère parler de comportement de l’agresseur. Ainsi, je vois une première catégorie d’agresseurs. Je perçois une deuxième catégorie d’agresseurs où la domination semble moins consciente. Je ne me veux pas exhaustive et aucune pensée n’est aboutie, mais je pense que la plupart des viols correspondent à l’une de ces catégories. Like this: J'aime chargement…
Veille permanente féministe Rosa Parks, "la femme qui s’est assise" Rosa Louise McCauley Parks, dite Rosa Parks (1913 – 2005) est une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Fille de Leona et James McCauley, respectivement institutrice et charpentier, Rosa Louise nait le 4 février 1913 en Alabama. Dans sa jeunesse, elle a des problèmes de santé chroniques. Après le divorce de ses parents, elle vit avec sa mère, son frère et ses grands-parents. Jusqu’à ses 11 ans, c’est Leona qui prend en charge son éducation, à laquelle elle accorde une grande importance, puis Rosa fait ses études dans des écoles pour enfants noirs. Mais son école est brûlée, à deux reprises, par des membres du Klu Klux Klan, et elle doit interrompre ses études avant la fin, pour prendre soin de sa grand-mère puis de sa mère malades. Rosa affronte le racisme au quotidien. En 1930, Rosa commence à travailler en tant que couturière ; elle est également aide-soignante. Par la suite, Rosa Parks devient une icône pour le mouvement des droits civiques.
A propos A étudier l’Histoire de l’humanité, on pourrait croire, parfois, que les femmes sont apparues au 20ème siècle. C’est "aux grands hommes" que la patrie est reconnaissante sur le fronton du Panthéon. Et c’est la vie des grands hommes que les manuels d’histoire retracent. Et pourtant. De tous temps, les femmes ont joué leur rôle dans l’Histoire de l’humanité. Elles ont laissé leur empreinte dans l’Histoire. Ce site veut rappeler l’existence de ces nombreuses femmes qui ont fait basculer l’histoire de l’humanité, d’une manière ou d’une autre. A propos de l’auteur Titulaire d’une maîtrise d’histoire, je suis passionnée par l’Histoire des femmes et par les femmes dans l’Histoire. Like this: J'aime chargement…
L'hypersexualisation de la société: un danger pour nos filles Les médias divulguent en permanence dans leurs messages des références à la sexualité où la femme est forcément présentée comme étant belle, pulpeuse, sexy. Les petites filles reçoivent en cadeau des poupées barbies ou autres aux yeux fardés, à la bouche pulpeuse, leur petit postérieur bombé moulé dans des slims et leur poitrine avantageuse débordant de leur débardeur sexy. Ainsi, la petite fille dès son plus jeune âge reçoit des messages lui dictant les attitudes et comportement sexués à avoir pour « être dans la norme ». Tout est basé sur l’apparence, sur la séduction. Cela les poursuivra plus tard où la presse va continuer à la bombarder de clichés concernant leur ligne en leur proposant des régimes à tout va, des opérations d’augmentation du volume des seins, des remèdes magiques pour rester « jeunes et belles » L’HYPERSEXUALISATION VESTIMENTAIREAujourd’hui les jeunes filles ont un mode vestimentaire très hypersexualisé. ET NOUS , FEMMES, MERES QUEL ROLE JOUONS-NOUS ?