L'humanité en péril - sur le chemin du désastre (Tom Dispatch) -- Noam CHOMSKY Quel est l’avenir ? Une attitude raisonnable serait d’essayer d’observer l’espèce humaine de l’extérieur. Alors, imaginez que vous êtes un observateur extraterrestre qui essaie de comprendre ce qui se passe ici ou, mieux encore, imaginez que vous êtes un historien du futur, dans 100 ans - en supposant qu’il y ait des historiens dans 100 ans, ce qui n’est pas évident - et que vous étudiez les événements présents. Pour la première fois dans l’histoire de l’espèce humaine, nous avons clairement développé la capacité de nous détruire. Et il y a d’autres dangers, comme les pandémies, qui ont un rapport avec la mondialisation et l’interaction. Comment détruire une planète sans vraiment le faire exprès La question est celle-ci : que faisons-nous à ce sujet ? Il y a eu toute une série de réactions. En fait, partout dans le monde – en Australie, en Inde, en Amérique du Sud - il y a des batailles en cours, et parfois des guerres. Et c’est à peu près le cas partout. C’était donc l’offre.
Rapport sur le développement humain 2013 : des chiffres surprenants -- Marc VANDEPITTE Plus riche qu’on ne pense Le monde n’a jamais produit autant de richesse qu’aujourd’hui. En cas de distribution égale de la richesse, une famille moyenne (au niveau mondial, deux adultes et trois enfants) pourrait disposer d’un revenu de 2.850 dollars par mois. C’est étonnamment beaucoup. Autrement dit, il y a suffisamment de richesse pour tous, mais un humain sur trois ne dispose pourtant pas de sanitaires les plus élémentaires, un sur quatre n’a pas d’électricité, un sur sept vit dans un bidonville, un sur huit a faim et un sur neuf ne dispose pas d’eau potable.(3) Cela, parce que la richesse est répartie d’une façon extrêmement inégale. Des rapports mondiaux qui basculent Ces trente dernières années, les pays du Sud sont occupés à effectuer un retour remarquable sur la scène mondiale. Suite à un excédent de leur balance commerciale, les pays du Sud ont vu leurs surplus financiers augmenter de façon spectaculaire. De nouveaux rapports Nord-Sud L’extrême pauvreté Le Venezuela Cuba
Vlad the Hammer vs Obama the Wimp THE ROVING EYEVlad the Hammer vs Obama the Wimp By Pepe Escobar Make a plan; then make another plan. Both won't work. - Bertolt Brecht This is getting ridiculous. Then POTUS snubbed the bilateral summit with Russian President Vladimir Putin in Moscow coinciding with the Group of 20 in St Petersburg in early September. Putin sent a telegram to George "Dubya" Bush - wishing him a quick recovery from heart surgery. [1] POTUS went to a US talk show and said Russia tended to "slip back into Cold War thinking and a Cold War mentality." Brechtian distancing tells us that "ridiculous" does not even begin to describe it. The White House justified its decision by "lack of progress" on everything including missile defense, arms control, trade and commercial relations, global security issues, human rights and civil society. Vlad the Hammer can sense a wimp of Carter-esque proportions like a polar bear hunting a seal. In the Caucasus, Vlad is on a roll. Then there's the crucial Trans-Siberian gambit.
La criminalisation de la dissidence politique en Amérique Home » Perspectives » Amérique du Nord » Etats-Unis Par Tom Carter 21 mai 2013 Avec une série de procès aux États-Unis, les précédents juridiques qui vont criminaliser la dissidence politique en Amérique. La semaine dernière, un étudiant du secondaire du Massachusetts, Cameron D’Ambrosio fut arrêté et accusé en vertu des lois «terroristes» simplement pour avoir mis en ligne des paroles de chansons sur Facebook qui faisaient référence aux attentats à la bombe de Boston. Il fait face à 20 ans de prison. Les autorités ont déjà étiqueté certains participants d’Occupy Wall Street et des manifestations anti-OTAN comme étant des «terroristes». Tout comme pour la liberté d’expression, la liberté de rassemblement, qui est aussi garantie par le premier amendement, n’a pas été officiellement révoquée. La tentative d’établir un état policier américain, initiée sous l’administration Bush, est passée en cinquième vitesse sous Obama.
And now, a message from our (Saudi) sponsors THE ROVING EYEAnd now, a message from our (Saudi) sponsors By Pepe Escobar There he is, Egypt's new pharaoh, Pinochet Sisi, in full regalia/glory. Subtitles are superfluous. This is General Abdel Fattel al-Sisi's Oscar moment. He's thanking his sponsors/producers. What a performance. he's defending the interests of the perennially invoked "Egyptian people". Note the "Fight against terrorism" on the top left of the small screen. Feel free to bask in the snake's glow. We're deciding not to decide The producers of the Egyptian epic are as delighted as their star. Picture a split screen featuring roars of laughter at the producers lair in Riyadh. Whatever non-decision is reached, the producers couldn't care less. The New York Times struggled hard to give the impression that Washington had any sway in influencing glorious Sisi - and the producers - against launching the coup that is not a coup. [2] That is eminently laughable (cut to the split screen in Riyadh). Bandar is on a roll.
Sourde bataille pour le temps : des sociétés malades de la vitesse, par Mona Chollet Economiste et romancier, l’Espagnol Fernando Trías de Bes sait bien que les gens ont aussi peu de temps pour lire qu’il en a pour écrire. Il a donc publié il y a quelques années un récit qui a le bon goût d’être à la fois court et truffé d’abréviations. On y suit les tribulations d’un personnage ordinaire baptisé TC, pour « type commun ». Employé par une multinationale, TC y remplit une fonction décisive : il est chargé de dissimuler dans des armoires les factures des fournisseurs, afin que ceux-ci soient obligés de les renvoyer. Cette tâche prenante ainsi que le crédit contracté pour l’achat de l’appartement familial ne lui laissent guère le temps (T) de se consacrer à la passion secrète qui l’habite depuis l’enfance : l’étude des fourmis à tête rouge (Fourm à Tte Rge). Ayant un jour calculé, à son grand désespoir, qu’il lui faudra encore trente-cinq ans pour rembourser sa dette et rejoindre enfin ses chères Fourm à Tte Rge, TC décide de démissionner et de faire fortune.