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Construire des competences

Construire des compétences Entretien avec Philippe Perrenoud, Université de Genève Propos recueillis par Paola Gentile et Roberta Bencini 1. Qu’est-ce que qu’une compétence ? Une compétence est la faculté de mobiliser un ensemble de ressources cognitives (savoirs, capacités, in formations, etc) pour faire face avec pertinence et efficacité à une famille de situations. Ce sont des exemples d’une grande banalité. Certaines compétences se construisent en grande partie à l’école, d’autres pas du tout. 2. L’école, lorsqu’elle se préoccupe de former des compétences, donne en général la toujours donné la priorité aux ressources : capacités et connaissances. Durant la scolarité de base, on apprend à lire, écrire, compter, mais aussi à raisonner, expliquer, résumer, observer, comparer, dessiner et des dizaines d’autres capacités générales. La vogue actuelle des compétences s’ancre dans deux constats : 1. 2. Ce n’est pas dramatique pour ceux qui font des études longues. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

De la compétence : essai sur un attracteur étrange La compétence est, aujourd’hui, un concept largement utilisé et qualifié de déterminant dans le monde de l’entreprise. La variable humaine a pris une importance croissante dans le développement et à fortiori la compétitivité des entreprises. La compétence (individuelle mais surtout collective) est à développer dans un environnement instable et incertain. Par le terme de compétence, sont décrites pêle-mêle toutes les qualités de l’individu et du groupe qui lui permettent de gérer cette incertitude qui devient la norme. Les compétences deviennent donc un réel capital qu’il faut gérer dans ce que Guy le Boterf appelle « l’économie du savoir » où la combinaison du travail, du savoir et du capital physique, par le biais des compétences des agents, est déterminante. La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences prend donc une importance croissante et centrale alors que le mythe de « l’usine sans ouvriers » est définitivement mort et enterré.

untitled Les états d’évolution vers la compétence 2 octobre 2012 Henri Boudreault Didactique professionnelle La problématique la plus courante que l’on rencontre en formation est la croyance que les participants apprendront en écoutant un expert présenter son sujet pendant des heures. Il ne faut pas confondre une séance d’information ou de motivation avec une séance de formation. Faire apprendre consiste à changer l’état des participants. Le changement me semble se présenter en trois états. Le deuxième état est celui de l’autonomie. Le troisième état est celui de l’adaptation. En se questionnant sur l’état de changement visé, cela doit nous amener à élaborer des stratégies et des environnements d’apprentissage pertinents. Like this: J'aime chargement…

Compétences, Learning Outcomes, Approche-Programme L’université de printemps organisée par l’IPM s’est déroulée en mai 2011. Son thème était les compétences, l’approche-programme, les Learning Outcomes. Des enseignants y ont participé au travers d’ateliers et de partages de pratiques. Comme « j’aime bien redire avec mes mots » (serait-ce une compétence ou une appétence ?) Pour la publication en pdf, voir ICI Les compétences et les « CCC » : Capacités, Contenus et Contextes, Learning Outcomes, apprentissage et dispositif, approche programme … 1. Lorsque je fis mes premiers pas en terres pédagogiques, il y a plus de vingt ans, ceux qui furent mes guides (Jean-Marie De Ketele, Philippe Jonnaert, Léopold Paquay …) insistaient, à juste titre, sur la notion d’objectif : comment construire un dispositif pédagogique (une leçon, un cours, une formation) visant à faire apprendre quelque chose à quelqu’un sans définir où on va le conduire ? En français, le mot « savoir » est à la fois un substantif (le savoir) et un verbe. • Performance. 2. 3. 4.

La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Souvent nommé « théorie » ou « notion », le savoir doit être explicité pour que le formateur puisse le présenter et les apprenants se l’approprier. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. L’outil de la carte de concepts facilite le travail du formateur en lui permettant d’organiser les savoirs de sa formation. Composantes de la carte 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Like this: J'aime chargement…

L’approche par compétence Il est question d’un modèle d’apprentissage basé sur le développement des compétences dans un contexte de formation professionnelle et technique. L’écart est souvent grand entre la formation dispensée au sein des établissements de formation et le milieu du travail. Cet article qui n’est qu’un modeste résumé des travaux de M. Bourdreault vous donnera quelques pistes de réflexions. Crédits photos UQAM. En deux mots un enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation, être capable de développer les concepts liés et de les rendre perceptibles et compréhensibles. 1) La compétence professionnelle c’est quoi ??? La compétence professionnelle est au-delà de la simple acquisition de connaissances ou du développement d’habiletés. Le rôle d’un professeur est donc de mettre en œuvre des situations d’apprentissages contextualisées permettant de relever les défis didactiques authentifiés : Comprendre, réussir, réaliser, s’dapater etc. 2) Les 4 étapes de la compétence

Les 12 « C » du travail d’équipe | Accompagnement et développement Le travail en équipe n’est pas une chose aisée et certains effets de groupe peuvent être défavorables au collectif : notamment lors de la présence de conflits personnels, de l’apparition de bouc-émissaire, du non-respect du leadership, de l’influence de la majorité sur les minorités (ou inversement), ou encore de la pression de conformité… Nous entendons également parfois les professionnels se plaindre d’un manque de temps et de coordination, de problèmes de communication, de l’impression que leur place ne soit pas clairement définie, qu’ils ne se sentent pas (ou pas assez) reconnus. Et pourtant… Pourtant, je suis convaincu qu’un groupe de professionnels unis peut apporter beaucoup de richesse au travail réalisé et aux objectifs qui sont fixés. Il est en effet bien plus souvent facile à dire ce qui ne fonctionne pas plutôt que de s’arrêter sur ce qui fonctionne ou ce qui aide le travail d’équipe. Tout d’abord, il n’existe pas d’équipe idéale. L’équipe est souvent pluridisciplinaire.

Ouf!… Un nouveau programme! – Sur mon tableau noir… Le programme de l’école maternelle 2015 Oui, Ouf!!! J’aime ce nouveau programme: Il légitime ma pratique de classe. J’aime que l’on donne toute sa place à l’enfant. J’aime qu’il soit singulier, respecté, écouté, encouragé. J’aime que l’on mentionne les tablettes, les claviers d’ordinateur. J’ai, cependant, quelques regrets : Je regrette que l’on y voit pas « identifier et caractériser les personnages d’une histoire », « dizaine et unité », « résolution de problèmes » au stricte sens numérique, « tableaux à double entrée », « jeux de société ou de plateau »… Peut-être aurons-nous plus de détails dans les documents d’accompagnement. Voici une version synthétique avec pour chaque domaine, une définition générale, les objectifs visés, et les attendus de fin de cycle. Et tous les attendus de fin de cycle. WordPress: J'aime chargement…

Le travail enseignant au XXIe siecle — Manifestations Scientifiques Le travail enseignant au XXIe siècle Perspectives croisées : didactiques et didactique professionnelle Colloque international16, 17 et 18 mars 2011 à Lyon (INRP, ENS) Consulter toutes les vidéos en ligne ci-dessous Axes thématiques Ainsi, et afin de favoriser les interactions, échanges, débats et controverses, trois axes thématiques ont été proposés : 1. (attention, le chargement des vidéos peut ne pas être immédiat. 2. 3. Comité scientifique, sous la direction de Luc Ria, responsable du programme Professionnalité enseignante de l’INRP : Comité d’organisation : Catherine Pérotin, Michel Bois, Hervé Tugaut, Annie Feyfant, Annick Bugnet, Patrick Picard. Infos pratiques : Contact : metier-enseignant@inrp.fr Lieu : École Normale Supérieure, 15 parvis René Descartes, Lyon 7e arrondissement (métro ligne B, station Debourg).

Questions polémiques sur l’approche par compétences Un débat en off du 27° congrès de l’AIPU entre Jacques Tardif , Marc Romainville et Jean-Louis Ricci . Enfin des réponses à vos questions sur l’approche par compétences durée : 59 min Voici quelques remarques relevées au fil du débat : Concevoir un programme par compétences Selon Jacques Tardif, ce qui est radicalement nouveau avec l’approche par compétences, c’est l’idée que la formation d’un étudiant est un parcours, balisé, tracé par des étapes de développement des compétences. Jean-Louis Ricci déplore quant à lui l’aspect inaccessible de cette approche pour les institutions. L’enseignement supérieur a-t-il vraiment les moyens de certifier l’acquisition de compétences ? La question des compétences transversales Marc Romainville nous renvoie vers le livre de Bernard Rey : Les compétences transversales en question (1998). Une compétence est située, elle est forcément extrêmement contextualisée. Ma traduction : une compétence s’inscrit forcément dans une famille de situations.

[BLOG] Quel développement professionnel améliore la réussite des élèves ? Des chercheurs de l’American Institute for Research ont analysé les résultats de 1300 études déjà réalisées qui s’intéressaient aux effets du développement professionnel sur les résultats des élèves dans les apprentissages fondamentaux. Le projet a été soutenu par le Regional Education Laboratory-Southwest et financé par l’Institut des Sciences de l’Education du Département Fédéral Américain de l’Education. Les résultats repris dans un rapport intitulé Reviewing the Evidence on How Teacher Professional Development Affects Student Achievement (Yoon et al., 2007) propose un nouvel éclairage de la relation complexe entre développement professionnel et amélioration des résultats des élèves. Quels sont pour ces chercheurs les caractéristiques d’un développement professionnel efficace ? Les ateliers : beaucoup de travaux de recherche ont montré leur inefficacité sur les pratiques et le gaspillage de temps qu’ils génèrent. Yoon Kwang Suk, Duncan T., Wen-Yu Lee S., Scarloss B. & Shapley K.

Philosophie de l'éducation : les compétences en question. Deux dates pour commencer : 2005 : après 15 ans de préparation, les compétences deviennent un élément essentiel du système éducatif français, avec la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école », qui définit le « Socle commun de connaissances et de compétences », sur la base du rapport Thélot de 2004.2007 : la Direction générale de l’Éducation et de la Culture (organe de la Commission Européenne) publie un document intitulé Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Un cadre de référence européen. Ici, on ne parle pas de « connaissances et de compétences », mais de compétences seules, dans la continuité de la stratégie de Lisbonne. Qu’est-ce que la compétence ? Pourquoi son apparition, et son succès, dans les textes officiels, notamment ceux qui aspirent à uniformiser au plan européen les attentes en matière d’éducation ? On peut prendre diverses définitions, qui toutes convergent.

[BLOG] Inspection, accompagnement et dynamisme L’inspection peut jouer un rôle dans l’accompagnement de l’unité éducative et la dynamique de changement. Comme l’ont montré deux inspecteurs néerlandais (De Wolf & Janssens 2007) sur la base d’une revue de la littérature de recherche internationale, les inspections sont considérées par les enseignants et les équipes de direction comme professionnelles, accompagnatrices et contribuant positivement à l’amélioration de la qualité de l’établissement scolaire ou de l’école. Les enseignants les jugent utiles pour améliorer leurs pratiques mais ils sont moins de 50% à le faire dans la réalité (tout dépend de la relation qui s’est établie durant la visite et l’échange entre l’enseignant et l’inspecteur). En revanche, les visites changent le comportement de la plupart des chefs d’établissement ou directeurs d’école, d’autant plus qu’ils sont jeunes et inexpérimentés (mais les changements de la politique d’établissement ou d’école peuvent être très variables).

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