De qui se MOOCS t'on ? MOOCS. Massive Open Online Courses. Depuis déjà quelques années, mais particulièrement depuis l'année dernière au cours de laquelle le phénomène explosa littéralement (plus dans la presse que dans les usages d'ailleurs ...), c'est l'une des tendances lourdes du web pedago-numérique d'outre-atlantique. 2012 fut donc l'année des MOOCS (36), prenons en 2013 le temps d'un premier état des lieux. Peu d'analyses ou d'opinions personnelles dans le billet à suivre (bon un peu quand même vu que j'arrive pas à m'en empêcher ...), mais surtout une bonne grosse revue de liens sur le sujet, après une veille de plusieurs mois, pour permettre de faire le tour de ce que l'on sait aujourd'hui des Moocs. Si vous n'avez que 4 minutes, que vous parlez anglais et que vous ne connaissez rien au sujet, cette vidéo (39) est faite pour vous. Une (brève) histoire des MOOCS On peut assez aisément (et assez sommairement pour ce qui va suivre) établir la généalogie des MOOCS. Le premier MOOC. La pédagogie des MOOCs
Pas cinq mais dix compétences à maîtriser pour être numériques d’ici 2020 ! Je rebondis ici sur un billet paru sur le blogue de l’ami Philippe Martin où il cite un jeune de chez Google :«Aditya Mahesh est une jeune recrue depuis un an chez Google avec le titre de product marketing manager. Dans un article de TechCrunch il partage son expérience et pointe vers ce qu’il estime les compétences essentielles que toute personne devrait acquérir pour être totalement en phase dans ce nouveau monde numérique qui se met en place.» Je dois avouer que je ne suis guère impressionné par les cinq compétences qu’il juge essentielles et que Philippe a reproduites comme suit : 1- Design: savoir utiliser Photoshop pour créer ou modifier des fichiers graphiques ou des photos, savoir également créer des maquettes et des «wireframe» afin de mieux visualiser vos idées et concepts. 2- Code: sans devenir un codeur pro, au moins acquérir quelques rudiments afin de mieux comprendre les différentes techniques et leurs possibilités. Désolé pour les liens mais ce sont des captures d’images…
ITyPA Saison 2 : le programme Pour vous aider à aborder le retour de vacances dans la joie et la bonne humeur, nous vous communiquons le programme d’ITyPA 2. ITyPA reste dédié à la mise en place de l’environnement d’apprentissage personnel. Le programme de l’an dernier a été légèrement modifié, de manière 1/ à entrer plus rapidement dans le sujet et 2/ à traiter la question de l’identité numérique, thème demandé par de nombreux participants. Ceux qui ont suivi ITyPA 1 constateront que nous n’avons pas prévu de temps de familiarisation avec les MOOCs dans leur ensemble. La première semaine en revanche sera consacrée à la prise en main de la plateforme de cours, ce qui n’étonnera pas les habitués de la formation en ligne. Le séquencement sera donc le suivant : Démarrage : 10 octobre 2013 Semaine 1 – S’approprier l’environnement ITYPA Semaine 2 – L’environnement d’apprentissage personnel Semaine 3 – Recherche & veille documentaire Semaine 4 – Identité numérique et espaces de publication personnels 12 décembre 2013 : Conclusion
Trois bonnes raisons de ne pas faire un MOOC Ce billet fait écho à l’article Pourquoi faire des MOOC? dans lequel nous avons exposé quelques bonnes raisons de se lancer dans l’aventure. Comme il avait été suggéré à la fin de cet article, maintenant que nous avons exposé les bonnes raisons de se lancer, il faut maintenant parler des raisons de ne pas se lancer. Elles peuvent se résumer en une phrase: si vous n’avez pas les moyens de le faire, si le cours risque de n’intéresser personne ou si quelqu’un de motivé a décidé de se lancer sur le même sujet que vous, mieux vaut y réfléchir à deux fois. Un MOOC demande une énergie considérable; en ce qui me concerne, je viens de prendre samedi mon premier véritable jour de repos depuis le 25 décembre, date à laquelle j’ai décidé de me lancer dans le MOOC Gestion de Projet avec le professeur Rémi Bachelet. Premièrement personne n’est à l’abri d’un Massive Open Online Crash, c’est le revers de l’effet levier d’Internet.
Le grand méchant MOOC ou la rupture en marche dans l’éducation supérieure J’ai eu l’occasion d’exprimer dans deux articles précédents pourquoi je pensais que les grandes écoles de commerce étaient en train de subir une rupture profonde de leur environnement. La raison est que leur modèle économique est à bout de souffle et qu’elles se font attaquer de toutes parts, et en particulier par le développement de solutions lignes dites « MOOC » ce qui signifie massive online open courses. En fait il serait plus exact que les MOOC n’attaquent pas directement les grandes écoles, du moins pas encore, et c’est là tout la difficulté. Pour comprendre pourquoi, un petit détour historique s’impose… En janvier 2000, j’eu une conversation instructive avec un ingénieur d’un opérateur télécom français à propos de la téléphonie sur Internet. Et nous commettons souvent la même erreur que le technicien télécom : nous jugeons la nouvelle technologie à l’aune de l’ancienne, avec les mêmes critères. On me dit aussi « Ah mais les MOOC c’est un mode passif d’apprentissage ». WordPress:
Cours Voici le lien vers le texte écrit du cours de quatre heures que j'ai donné à l'aimable invitation de Pierre Musso, le 17 février, à l'école des Mines, devant les ingénieurs élèves des Mines et des Télécoms : Le cours porte sur les systèmes d'information des services publics. Ce thème d'apparence anodine rassemble deux des questions les plus importantes de notre époque : que doit être le rôle de l'État dans l'économie, quel est le périmètre légitime du service public ? La rédaction préliminaire des quatre premiers chapitres concerne l'histoire vue dans ses très grandes lignes, les institutions (dont l'entreprise), le domaine légitime du service public et enfin les doctrines concernant celui-ci (totalitarisme, néo-libéralisme, saint-simonisme). Lors du prochain cours, le 13 avril, je parlerai du phénomène de l'informatisation et de la dynamique des systèmes d'information.
Le boom des MOOC, les cours en ligne à la fac Depuis jeudi, les étudiants peuvent suivre des cours hébergés sur la première plate-forme française de cours en ligne ouverts à tous. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nathalie Brafman Plus de quatorze mille inscrits au Conservatoire national des arts et métiers, six mille à l'université Paris X Nanterre et plus de cinq mille à Sciences Po Paris. Depuis jeudi 16 janvier, il est possible de suivre l'un des cours hébergés sur la première plate-forme numérique française – FUN, pour France université numérique – de MOOC. Créée en octobre 2013, FUN a déjà lancé huit MOOC. Dans les trois prochaines semaines, dix autres CLOM seront mis en ligne. Les premiers cours sont axés autour de six thématiques, comme le management, les sciences ou encore la philosophie. Il était temps que la France se lance. Depuis quelques mois, une espèce de frénésie s'est emparée de l'enseignement supérieur français. Face à cet emballement planétaire, quelques voix s'élèvent.
MOOC à la française : ça commence La semaine dernière, la France franchissait une nouvelle étape dans la course mondiale aux MOOC. La plate-forme France Université Numérique ouvrait ses premiers cours jeudi. Sciences Po, le CNAM, universités parisiennes ou bordelaises. Il y en a pour tous les goûts. Jeudi était un jour un peu spécial. En premier abord, la plate-forme semble tenir le coup. J’ai commencé par Espace Mondial de Bertrand Badie. Nous ne sommes pas du tout dans l’esprit du MOOC Gestion de Projet, où potentiellement 80% du temps était consacré à la réalisation des activités (productions écrites, etc). D’autres enseignants, comme Mélanie Bourdaa (Transmedia Storytelling, Université Bordeaux-3), adoptent une autre approche, plus Web 2.0. Enfin, pour terminer, le cours du CNAM : Eléments de santé au travail pour ingénieurs et managers. C’est sans doute ce qui explique les 5 millions d’euros supplémentaires que la Ministre Mme Fioraso a annoncés mardi dernier.
Les droits du participant à un MOOC – Posted on 19 September 2012Posted in: #ITyPA A la manière de Daniel Pennac, Comme un roman le droit de ne pas participerle droit de sauter des semainesle droit de ne pas finir le coursle droit de creuser un thème, même si la semaine est finiele droit d’utiliser n’importe quel outil pour participer au MOOCle droit de vous regrouper autour de domaines d’intérêts communsle droit de participer au MOOC de n’importe où“le droit de grapiller”le droit de publier abondamment sur son blog, Twitter, Facebook, diigo,…le droit de participer silencieusement Like this: Like Loading...
Cours en ligne massifs et ouverts : la standardisation ou l’innovation Le développement des cours en ligne massifs et ouverts (Mooc pour massive online open courses) attise autant l'enthousiasme que le rejet. Pourtant, comme nous l'avons déjà signalé, ils n'ont rien de magique et paraissent bien souvent plus une réponse économique qu'éducative. En accentuant la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes... les Mooc semblent répondre à un problème pédagogique par une solution économique très spécifique. Or, l'enjeu éducatif n'est pas là. C'est ce que nous explique dans cette tribune Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d'innovation pédagogique Forccast. Si vous n’avez pas encore succombé au buzz des Mooc (massive online open courses, Cours en ligne ouvert et massif), ça ne saurait tarder: le temps de l’enseignement supérieur de masse en ligne est venu et la face du monde en sera changée, nous dit-on. La course à la plate-forme