background preloader

"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique"

"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique"
Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Cette appellation a été inventée dans les années 2000 par des « casseurs de pub ». Elle a pour fonction de casser la langue de bois. Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Mais un second courant, porté par Ivan Illich – qui a d’ailleurs refusé de participer au Club de Rome –, est apparu en disant que ce n’est pas parce que la croissance est insoutenable qu’il faut en sortir, mais parce qu’elle n’est pas souhaitable ! Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Oui. Related:  Décroissance forcée / voie non durable

Earth Blog: EARTH MEANDERS: Ecocide Is Not Development; Love and Ecology Are the Answer Earth's ecosystems are collapsing, human and all species' habitats are being lost, and our one shared biosphere is failing and dying. Love of other peoples and species and of nature, truth, justice, and equity are the only lasting basis for global ecological sustainability. “It is no measure of health to be well adjusted to a profoundly sick society.” – Krishnamurti “Truth matters. Freedom matters. Justice matters. By Dr. Earth is alive – just like the biological patterns found in cells, species, individual organisms, and ecosystems; only at a different scale – and thus can die if boundary conditions for health are exceeded. Burning fossil fuels and clearing natural ecosystems are industrial ecocide, the furthest thing possible from "development" or any meaningful and lasting human advancement. The problem with climate change and ecosystem loss is that we think we have time, when in fact the biosphere is already well into collapse. Ecology is the meaning of life.

Alternative & Autonomie | & Autogestion: A la recherche du triple Ⓐ ☀ A l'essentiel. Limiter l'impact écologique ☀ Autonomie par l'Alternative Libertaire Décroissante ☀ [SITE EN CONSTRUCTION] Voici pourquoi j'ai rompu avec la gauche Au moins depuis la parution d’Impasse Adam Smith en 2002, un livre de Jean-Claude Michéa est toujours attendu. Avec jubilation. Ou avec un fusil, c’est selon. D’abord parce que la parole de ce philosophe, nourri à la pensée de George Orwell, de Guy Debord et du meilleur Marx, est extrêmement rare dans les médias. Ensuite parce qu’il appartient à cette espèce politiquement ambidextre, hélas si peu représentée et si mal comprise, capable de se montrer aussi cruel à l’égard d’une gauche libérale qui s’autocaricature en valorisant toutes les prétendues transgressions morales et culturelles, qu’il sait se montrer lucide à l’égard de l’incroyable cynisme des dirigeants de la droite actuelle (Sarkozy et Copé en tête), lorsqu’ils se posent en défenseurs des « petites gens », que vient en fait piétiner tout leur programme économique, voué à l’expansion illimitée des intérêts du CAC 40. Un grand millésime donc, pour l’orwellien de Montpellier. Mais je n’ai là aucun mérite.

La Fabrique du Consentement : Plaidoyer pour une décroissance de l'éphémère -- Chems Eddine CHITOUR « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » - Patrick Le Lay, Directeur de TF1 Il est devenu d’usage d’admettre dans la plus pure tradition de la fatalité, que la civilisation est ce qu’elle est et qu’il faut s’adapter ou périr. Il en va ainsi de tous les ismes qui ont malmené la condition humaine à travers le siècle, notamment précédent et l’espace. Le marché et son installation : les consommateurs sous influence Dans les pays dits développés, le marché, dans l’euphorie des « trente glorieuses » en Europe a permis le développement spectaculaire de la consommation débridée sous toutes ses formes. La fabrique du consentement Les dégâts du néolibéralisme : tout contre la morale Chems Eddine CHITOUR

Economists forecast the end of growth | Nafeez Ahmed | Environment The last few weeks has seen bad news for the global economy, with the US and Europe facing growth slowdowns, and even much vaunted economic powerhouses Brazil, Russia, India and China faltering unexpectedly. While mainstream economists continue to predict an ongoing 'recovery', other leading experts point to the end of growth as we know it for the foreseeable future. Earlier this month, the International Monetary Fund (IMF) slashed its quarterly forecasts for global GDP growth from 3.3% to 3.1%, and revised down growth estimates for other major powers. The US forecast was downgraded from 1.9% to 1.7%, and Europe is expected to contract 0.6% rather than the originally estimated 0.3%. Against this background, evidence has emerged that the era of booming economic growth is over, and that we are entering an age of permanently slow growth - at best. Study author US economist Prof Robert J Gordon of Northeastern University concludes: He argued: "1.4% a year, and adjusted growth about 0.9%...

Décroissance | Réseau Objection de Croissance – Suisse romande Comment la gauche s'est couchée devant les rapaces‏ En cédant face aux « pigeons », le gouvernement a fini par faire le lit des intérêts des gérants de fonds d’investissement. L’épilogue de la saga des « pigeons » s’est écrit discrètement la semaine dernière. Non seulement le gouvernement a cédé devant la levée de boucliers des créateurs d’entreprises, quasiment épargnés de l’effort fiscal demandé aux Français, mais il a aussi plié devant les gérants de fonds d’investissement, qui n’ont vraiment rien, mais alors vraiment rien, de pauvres volatiles qu’on plumerait. Première manche pour les « pigeons » La première partie du match est connue. Il faut dire que Bercy avait donné des verges pour se faire battre : afin de ramasser le plus d’argent possible, le dispositif imposant les plus-values de cession des parts d’entreprise était rétroactif. Mais Jérôme Cahuzac, sur ordre de Matignon et de l’Elysée, va aller beaucoup plus loin que de revenir sur la rétroactivité, effectivement impossible à soutenir. Deuxième manche pour les rapaces

Patrick Viveret « Inventer la frugalité » » Source : Le Monde du 30.05.2013 Sobriété, frugalité, bien-vivre : ces mots sont au cœur de la critique des sociétés industrielles. Pour lutter contre un modèle jugé aliénant, de plus en plus de citoyens inventent de nouvelles manières de vivre ensemble – transports alternatifs, énergies douces, partage de savoirs. Philosophe et écrivain, créateur d’un cabinet de « conseil en imaginaire », Patrick Viveret a rédigé des rapports sur les politiques publiques et les indicateurs de richesse. « Décroissance », « simplicité volontaire », « sobriété heureuse »… Ces notions évoquent-elles la même posture ? Leur point commun est la critique du modèle dominant, c’est-à-dire d’une forme de croissance insoutenable sur les plans écologique, social et, ce qui est nouveau, financier, puisque le terrain même où le système se prétendait le plus fort – le capitalisme financier – est devenu son terrain de fragilité par excellence. Quels sont l’origine et les fondements théoriques de ce mouvement ? Pas du tout.

Les trois racines de l’écologisme Paru sous le titre Ecologie et fascisme dans le n°12 (nov. 1991) du Sauvage nouvelle série. Revu en Juin 2010 (1). En février 1975, j’ai eu la chance d’assister pendant un week-end à Londres à une réunion internationale de Friends of the Earth, où se rencontraient pour la première fois des écologistes de plusieurs villes de France (2) , d’Angleterre, d’Irlande, des USA, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Suède, d’Allemagne et probablement de quelques autres pays que j’ai oubliés. J’ai gardé de cette rencontre une très forte impression, qui m’a beaucoup fait réfléchir par la suite : tous ces gens avaient la même vision du monde, partageaient les mêmes valeurs alors qu’ils n’avaient pratiquement aucune référence écrite commune. Certains avaient lu Illich, d’autres simplement Rachel Carson (Le printemps silencieux) ou le rapport du Club de Rome, ouvrages fort divers et n’offrant chacun qu’une vue partielle de la planète. Ghislain NICAISE

Related: