Earth Blog: EARTH MEANDERS: Ecocide Is Not Development; Love and Ecology Are the Answer Earth's ecosystems are collapsing, human and all species' habitats are being lost, and our one shared biosphere is failing and dying. Love of other peoples and species and of nature, truth, justice, and equity are the only lasting basis for global ecological sustainability. “It is no measure of health to be well adjusted to a profoundly sick society.” – Krishnamurti “Truth matters. Freedom matters. Justice matters. By Dr. Earth is alive – just like the biological patterns found in cells, species, individual organisms, and ecosystems; only at a different scale – and thus can die if boundary conditions for health are exceeded. Burning fossil fuels and clearing natural ecosystems are industrial ecocide, the furthest thing possible from "development" or any meaningful and lasting human advancement. The problem with climate change and ecosystem loss is that we think we have time, when in fact the biosphere is already well into collapse. Ecology is the meaning of life.
En bleu les riches, en rouge les pauvres... Faites le test dans votre quartier Capture d’écran L’association Regards Citoyens attire notre attention sur une visualisation plutôt bien ficelée : les revenus des Français par carrés de 200m de côté... La carte se base sur les données de l’Insee, qui publie les revenus « carroyés » des ménages au 31 décembre 2010. Il s’agit des revenus fiscaux, c’est-à-dire de ceux déclarés par les contribuables avant tout abattement ou redistribution. Etienne Côme, auteur de cette « data-viz », travaille à l’Institut français des sciences et technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) : « Pour les revenus, on constate l’“effet ville” et la richesse du littoral. Vue dans son intégralité, la France est découpée en carré de 4km2 : en bleu les riches, en rouge les pauvres. Les inégalités deviennent dès lors bien visibles. Zomm sur la région parisienne Autre exemple : Amiens, où l’on retrouve là aussi une coupure entre les moitiés nord et sud de la ville. Zoom sur la ville d’Amiens Zoom sur la ville de Marseille
Economists forecast the end of growth | Nafeez Ahmed | Environment The last few weeks has seen bad news for the global economy, with the US and Europe facing growth slowdowns, and even much vaunted economic powerhouses Brazil, Russia, India and China faltering unexpectedly. While mainstream economists continue to predict an ongoing 'recovery', other leading experts point to the end of growth as we know it for the foreseeable future. Earlier this month, the International Monetary Fund (IMF) slashed its quarterly forecasts for global GDP growth from 3.3% to 3.1%, and revised down growth estimates for other major powers. The US forecast was downgraded from 1.9% to 1.7%, and Europe is expected to contract 0.6% rather than the originally estimated 0.3%. Against this background, evidence has emerged that the era of booming economic growth is over, and that we are entering an age of permanently slow growth - at best. Study author US economist Prof Robert J Gordon of Northeastern University concludes: He argued: "1.4% a year, and adjusted growth about 0.9%...
Une société sans croissance: la politique à l’heure de la «grande stagnation» L’entrée des démocraties occidentales dans une ère sans croissance paraît de plus en plus crédible. Or, le triomphe de l’Etat nation libéral-démocratique et social a été profondément lié aux «Trente Glorieuses». Que peut-on en attendre pour l’avenir de nos régimes politiques? Nicolas Sarkozy se faisait fort d’aller la «chercher avec les dents», tandis que François Hollande la guette désespérément. En son nom, Pierre Gattaz prétend «tout renégocier»: aucun sacrifice ne serait de trop pour précipiter son retour, du Smic aux seuils sociaux dans les entreprises. Au niveau de l’Union européenne (UE), une stratégie baptisée «Europe 2020» lui a été dédiée, en l’affublant des adjectifs «intelligente, durable et inclusive». L’expansion en volume du produit intérieur brut (PIB), soit la fameuse «croissance», a fini par bénéficier dans nos sociétés d’une adoration quasi religieuse. La fin de la croissance apparait bien sûr comme un horizon positif pour certains citoyens de sensibilité écologiste.
Les trois racines de l’écologisme Paru sous le titre Ecologie et fascisme dans le n°12 (nov. 1991) du Sauvage nouvelle série. Revu en Juin 2010 (1). En février 1975, j’ai eu la chance d’assister pendant un week-end à Londres à une réunion internationale de Friends of the Earth, où se rencontraient pour la première fois des écologistes de plusieurs villes de France (2) , d’Angleterre, d’Irlande, des USA, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Suède, d’Allemagne et probablement de quelques autres pays que j’ai oubliés. J’ai gardé de cette rencontre une très forte impression, qui m’a beaucoup fait réfléchir par la suite : tous ces gens avaient la même vision du monde, partageaient les mêmes valeurs alors qu’ils n’avaient pratiquement aucune référence écrite commune. Certains avaient lu Illich, d’autres simplement Rachel Carson (Le printemps silencieux) ou le rapport du Club de Rome, ouvrages fort divers et n’offrant chacun qu’une vue partielle de la planète. Ghislain NICAISE
Crises politique, sociale et économique : il est nécessaire de refonder la macroéconomie[1] La crise politique de cette rentrée ne se réduit pas à une bataille d’egos, ni à un débat entre keynésiens et sociaux-libéraux. Elle nécessite une réflexion en profondeur. Les raisonnements économiques dominants sont à remettre en cause et il nous faut une nouvelle feuille de route, y compris au plan théorique. L’urgence apparente ne doit pas cacher l’essentiel : nos erreurs doctrinales de fond. La situation économique et sociale de notre pays et de l’Europe est angoissante et incompréhensible. Comment faire ? La situation économique et sociale de notre pays et de l’Europe est angoissante. Si les medias retiennent souvent le nombre de 3,4 millions de chômeurs en France, c’est probablement de 8 à 10[2] millions de personnes (sur une population en âge de travailler de 43 millions[3]) qui sont en situation difficile (pauvreté, chômage, temps partiel non choisi et/ou ne permettant pas de vivre dignement etc.). La situation économique et sociale de notre pays et de l’Europe incompréhensible.
Dennis Meadows : « Nous n'avons pas mis fin à la croissance, la nature va s'en charger » En 1972, dans un rapport commandé par le Club de Rome, des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) publient un rapport intitulé « Les limites de la croissance ». Leur idée est simple : la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants. En 2004, le texte est, pour la deuxième fois, remis à jour. Terra eco : Vous avez écrit votre premier livre en 1972. Dennis Meadows : A l’époque, on disait qu’on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. C’est aujourd’hui que nous entrons dans cette période d’arrêt de la croissance. Comment amorcer ce changement ? Il faut changer notre manière de mesurer les valeurs. Pourquoi les hommes politiques s’entêtent-ils dans cette voie ? Vous buvez du café ? Ils continuent néanmoins à dire que la croissance va résoudre la crise. Oui, ça pourrait être utile. Rien.
Amazon fête ses 20 ans, avec toujours la même soif de croissance, Conso - Distribution Il y a tout juste vingt ans, Jeff Bezos activait le site Internet d’Amazon, avec l’idée de livrer des bouquins à domicile. Personne n’avait été embauché pour faire les colis. Flanqué de quelques amis, le jeune entrepreneur se charge donc d’empaqueter les livres la nuit, pour les expédier le lendemain par la poste. Au jour de son vingtième anniversaire, l’entreprise compte plus de 100.000 employés et vaut plus de 200 milliards de dollars en Bourse. Certains projets lui ont moins réussi que d’autres : commercialisé l’an dernier, son téléphone Fire figure ainsi parmi ses plus grands échecs. Croissance insolente, mais profits en berne Sa croissance demeure néanmoins insolente, quel que soit l’indicateur retenu. Un seul indicateur reste en berne : les profits.
David Holmgren : les quatre scénarios de la décroissance David Holmgren n’est pas un inconnu dans le monde de l’écologie et de la soutenabilité. Cet australien né en 1955 a été avec Bill Mollison l’inventeur du concept de Permaculture. Son premier ouvrage Permaculture One, basé sur les travaux de l’écologue américain T. Howard Odum, a posé les bases du mouvement pour une agriculture durable en Australie et plus largement dans les pays anglo-saxons. Son dernier livre Future Scenarios : how communities can adapt to peak oil and climate change a donc suscité un intérêt certain dans le monde, malheureusement restreint, de ceux qui s’intéressent au pic énergétique et ses conséquences sur nos sociétés, tout comme d’ailleurs son site : future scenario.org Dans ce petit livre d’environ 120 pages, David Holmgren examine notre avenir à la lumière de la situation écologique présente. La techno-explosion prévoit une croissance indéfinie de notre richesse matérielle et de notre capacité à surmonter les contraintes environnementales. Brown tech Green tech