études-coloniales Grande Bretagne La révolution industrielle, qui valut à l’Europe tant de cheminées fumantes et tant de quartiers ouvriers noirs de suie, a commencé sur les champs des paysans britanniques. Leur productivité au 18e siècle était telle que l’alimentation du pays semblait assurée à long terme et que les propriétaires terriens avaient de nouveaux capitaux en reste qu’ils pouvaient investir ailleurs. C’est sur ces bases que la production mécanique en grande série a pu progressivement démarrer. Tout juste huit fuseaux de fil, entraînés par une roue hydraulique, tournaient sur la première machine à filer de 1765 qu’on appelait « spinning Jenny ». A la même époque, la première usine de textile fut fondée à Cromford près de Nottingham. Quand on y installa une machine à vapeur vingt ans plus tard, des dizaines de milliers de fuseaux tournaient déjà sur les machines à filer. La production massive de fer ne devint possible qu’avec la découverte du coke en 1709 – c’est le second déclencheur de l’industrialisation.
Victoria Ire (Londres 1819-Osborne, île de Wight, 1901), reine de Grande-Bretagne et d'Irlande (1837-1901) et impératrice des Indes (1876-1901). Introduction Souveraine dont le règne a été le plus long et le plus glorieux de l'histoire de la Grande-Bretagne, Victoria Ire incarne avec majesté la grandeur britannique à son apogée. L'empire sur lequel elle règne s'étend sur des espaces immenses, puisque à sa mort en 1901 il couvre le cinquième des terres émergées. La prépondérance britannique, quasi incontestée, s'affirme alors aussi bien sur le plan industriel (l'« atelier du monde »), commercial ou naval que dans le domaine diplomatique (la pax britannica). L'ère « victorienne » est également remarquable pour sa stabilité : en soixante-quatre ans de règne, non seulement la Grande-Bretagne a échappé aux guerres et aux révolutions, mais son évolution tranche avec celle des autres pays européens. L'avènement Du même coup, la popularité de la monarchie remonte vite. Un régime exceptionnel
Victoria Ire, reine d'Angleterre - L'histoire de l'Angleterre Victoria Ire voit le jour le 24 mai 1819 en Angleterre, plus précisément à Kensington Palace. Elle est la fille unique d’Edward Auguste, duc de Kent et de Victoire Marie Louise de Saxe-Cobourg. Ses parents se sont mariés en 1818 par nécessité. En effet, le duc de Kent avait une maîtresse de longue date (qui n’était pas de sang royal) il fallait offrir un héritier au royaume. Depuis la mort de la princesse Charlotte, héritière du trône, en 1817, les fils de George III se sont lancés dans la course au trône. L’héritière tant désirée est la princesse Victoria (de son prénom Alexandrina Georgina Victoria). Victoria sera éduquée par sa mère et un « ami » de celle-ci, John Conroy. Après son couronnement, le 28 juin 1838, les personnes proches de la reine Lord Melbourne, son oncle Léopold Ier, commencent à évoquer le prochain mariage de Victoria. Cependant, la reine accepte la venue de ses deux cousins de Saxe-Cobourg au palais, Ernest et Albert.
Henri VIII d'Angleterre (1491-1547) Roi d’Angleterre de 1509 à 1547, Henri VIII est surtout connu pour ses rapports compliqués avec ses femmes, puisqu’il en a fait exécuter deux, et que l’annulation de son premier mariage est à l’origine du schisme avec Rome ! Néanmoins, Henri VIII fut aussi le roi d’une Angleterre ayant eu la volonté de se poser en arbitre dans la lutte entre Charles Quint et François Ier dans le contexte, décisif pour l’Europe, de la Réforme. Enfin, la crise avec Rome allait amener à la création de l’anglicanisme, entériné sous le règne de la fille d’Henri VIII, Elisabeth Ire. l’héritier des Tudors Tout comme sa fille Elisabeth, Henri VIII n’est pas le premier héritier du trône. Pourtant, le drame intervient. Les choses se compliquent quand Henri VII décède en avril 1509. Le jeune roi n’en est pas moins légitime et populaire, au contraire d’un père reclus et devenu dévot. L’entourage d’Henri VIII A peine sur le trône, Henri VIII décide de faire l’inverse de son père. A la recherche de la gloire - B. - G.
L'Empire britannique en Afrique L’Afrique tient une place moins importante que l’Inde ou le Canada dans le monde britannique du XIXe siècle, mais elle devient la grande affaire des années 1890-1900, notamment dans le contexte d’une rivalité avec la France. La pénétration britannique dans le continent africain est donc lente, dictée par des raisons très diverses, et pas sans opposition, l’exemple de la guerre des Boers étant loin d’être le seul. Au début du XXe siècle, l’axe Le Cap-Le Caire est constitué, et la Grande-Bretagne exerce son influence sur une grande partie de l’Afrique. Les premiers contacts avec l’Afrique Dès la fin du XVIe siècle, des marchands britanniques sont présents en Gambie (James Island), grâce son fleuve navigable. La lutte contre la Traite et l’esclavage devient un prétexte pour intervenir en Afrique. L’autre moyen pour découvrir l’Afrique, et qu’il ne faut pas négliger, est l’exploration. Les résistances à la pénétration britannique en Afrique Le cas du Basutoland, enfin, est très singulier.
L'Empire britannique en Asie Le XIXe siècle est britannique. Ayant vaincu Napoléon en Europe, la Grande-Bretagne peut mener à bien son expansion mondiale, déjà bien entamée au XVIIIe siècle. Quand on pense « Empire britannique », c’est souvent l’Inde qui revient. Les conditions de l’expansion britannique en Asie La situation en Europe a contribué à l’expansion britannique dès le XVIIIe siècle. Le principal outil de cette expansion est une compagnie commerciale, l’East India Company ,qui, depuis son siège de Calcutta, exerce un monopole commercial sur la région. L’Inde, base de l’Empire britannique en Asie Les Britanniques « créent » l’Inde comme un empire, suite à l’effondrement des Moghols et des derniers états indépendants (troisième guerre marathe, en 1817), puis par les alliances locales. A partir de ce moment, la Grande-Bretagne contrôle l’Inde depuis Calcutta, Bombay et Madras, confirmant sa puissance dans les années 1850 en vainquant les Sikhs (annexion du Pendjab). L’Empire britannique en Asie du Sud-est
La puissance britannique au XIXe siècle La victoire sur Napoléon à Waterloo, le 18 juin 1815, ouvre la voie à la domination britannique. Pourtant, ce n’est pas vers l’Europe que la Grande-Bretagne va tourner ses efforts, mais vers le reste du monde. C’est la construction de l’Empire, certes déjà entamée le siècle précédent, mais qui va se confirmer tout au long du XIXe siècle (jusqu’en 1914), pour contribuer à la première mondialisation. L’Empire britannique (1815-1922) Définir le monde britannique et les frontières sans cesse mouvantes de l’Empire durant le long XIXe siècle est un débat historiographique récurrent. L’hégémonie britannique Les facteurs de cette puissance sont très divers, mais la Grande-Bretagne est dominante sur bien des plans. Sa suprématie est ensuite militaire et navale, essentielle pour maintenir la pax britannica. Sa puissance s’exerce également aux niveaux industriel, commercial et financier ; la Grande Bretagne dispose ainsi de la plus grande capacité de production, de négoce et de prêt. - P. - S.
Emmeline Pankhurst Femmes remarquables... Emmeline Pankhurst Emmeline Goulden était convaincue de naître le 14 juillet 1858, anniversaire de la Révolution française, bien que son acte de naissance mentionne le 15 juillet. Bien que ses parents soient tous deux pour l'égalité du droit vote des hommes et des femmes, ils continuent à garder certains principes victoriens : les filles sont employées très jeunes pour participer aux tâches quotidiennes à la maison, et aussi pour servir leurs frères. Tous les matins, Emmeline lit le journal à son papa, ce qui fait qu'elle s'intéresse très tôt à la politique. Quand elle retourne à Manchester, elle a 18 ans et la vie de Paris lui manque. Mariage et politique Quand Emmeline accompagne ses parents à une conférence politique, elle rencontre pour la première fois Richard Pankhurst, l'orateur de ce soir-là. Il perd une première élection à Manchester et Emmeline est également déçue pour son mari. Avec Richard, elle participe à plusieurs manifestations et grèves. Epilogue