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Les couleurs du Moyen-Âge<br/>par Michel Pastoureau

Les couleurs du Moyen-Âge<br/>par Michel Pastoureau
Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Arts & éducation>Conférences de l'auditorium>Initiation à l'histoire des arts>Les couleurs du Moyen Age Les couleurs du Moyen-Âgepar Michel Pastoureau Conférences en ligne L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge. Pour ce cycle de cours, Michel Pastoureau, directeur d’études à l’École pratique des hautes études où il occupe la chaire d’histoire de la symbolique occidentale, vous entraine dans son époque de prédilection pour une exploration des couleurs au Moyen Âge. L’historien face à la couleur Pourquoi et comment étudier l’histoire des couleurs ? Pigments et colorants Histoires et recettes des matières colorantes Pratiques et codes vestimentaires Le vêtement comme principal code chromatique de la vie en société Les couleurs du blason et la symbolique des couleurs La « révolution bleue » des 12e et 13 siècles Related:  couleursParthénope

5. Le jaune : tous les attributs de l'infamie ! - L'Express Styles Le jaune est assurément la couleur la moins aimée, celle que l'on n'ose pas trop montrer et qui, parfois, fait honte. Qu'a-t-elle donc fait de si terrible pour mériter une telle réputation? Elle n'a pas toujours eu une mauvaise image. Dans l'Antiquité, on appréciait plutôt le jaune. Sait-on d'où vient cette désaffection? Il faut remonter pour cela au Moyen Age. Comment ce caractère négatif s'est-il manifesté? On le voit très bien dans l'imagerie médiévale, où les personnages dévalorisés sont souvent affublés de vêtements jaunes. On comprend bien comment la symbolique du déclin a pu lui être associée. Eh bien, nous n'en savons rien! Faudrait-il alors chercher du côté du soufre, qui évoque évidemment le diable? Il est possible que la mauvaise réputation du soufre, qui provoque parfois des troubles mentaux et qui passe pour diabolique, ait joué, mais cela est insuffisant? Déjà, en cette fin de Moyen Age, on invente l'étoile jaune? Oui. ? La Renaissance ne va rien changer au statut du jaune? ?

Dans ma salle de classe, quelle géographie ! Dans ma salle de classe, quelle géographie ! Représenter l’espace de la classe Dossier proposé à l’occasion de l’exposition Change ta classe ! (14 février / 18 mars 2013, Cité de l’architecture & du Patrimoine, Paris) qui présente les travaux de neuf classes marocaines, tunisiennes et béninoises « dont l’objectif est d’une part de transformer la classe en espace de création et d’autre part de sortir de la typologie des lieux scolaires en proposant un réel espace de qualité : pour la lecture, l’écriture, les arts plastiques… ». En 1936, Pierre George signe un article sur « Les premiers éléments de la géographie par l’expérience »[1] dans le tout premier numéro de L’Information géographique : le ton est donné pour cette revue qui publie depuis 1936 sur l’approche pédagogique de la géographie : « l’enseignement de la géographie seul nous intéresse »[2]. La salle de classe, un lieu d’enfermement ? La salle de classe est un espace où se construit l’idée de la Nation. Bénédicte Tratnjek.

Redéfinir le symbolisme européen Lucien Levy-DhurmerPortrait de Georges Rodenbach© DR - RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski A beaucoup d'égards, le symbolisme est le parent pauvre des courants de l'art moderne. Coincé entre le naturalisme et l'impressionnisme de la fin du XIXe siècle et les bouleversements esthétiques de l'expressionnisme et du cubisme du début du XXe siècle, le symbolisme peut paraître manquer d'identité bien définie. "Redéfinir le symbolisme européen" est un réseau international subventionné par le Leverhulme Trust. Traduction assuré par le Cabinet Whyte :

Dossier Couleurs : Couleurs, de Michel Pastoureau #1 Des hommes et des couleurs Elles sont partout. Elles font le monde des hommes qui les cherchent, les recréent, les inventent. Pourtant, il n'y a comme rien à en dire. Sauf à se pencher sur les travaux de Michel Pastoureau, spécialiste de l'histoire médiévale et archiviste paléographe, qui oeuvre depuis les années 1980 au service des couleurs. Prix Médicis essai 2010 pour son ouvrage Les Couleurs de nos souvenirs, l'auteur est un ancien de l'Ecole des Chartes qui connaissait les pinceaux mais qui a décidé de les faire parler. A la suite d'une quarantaine d'ouvrages consacrés à l'histoire de l'héraldique, des couleurs et des symboles, Michel Pastoureau fait paraître à l'automne 2010 un recueil magistral de 350 photographies. Toutefois l'onde et la mesure laissent les hommes de lettres insatisfaits. Blanc. Ce n'est peut-être pas un hasard si, en éminent symbole de pureté, l'homme est resté si longtemps sans parvenir à reproduire son absoluité. Rouge. Noir. Bleu. Vert. Jaune.

Sur la route... des supermarchés en Auvergne - Ailleurs Les représentants de la grande distribution l’ont tous appris à leurs dépens. Aucun super ou hypermarché ne s’installera à Puy-Guillaume, et c’est tout. La maire Nadine Chabrier a hérité de la détermination de son prédécesseur Michel Charasse ; de fait, Puy-Guillaume, à peine 3000 habitants, a préservé une quarantaine de petits commerces spécialisés dans l’alimentation et l’habillement. Pour combien de temps ? A Saint-Yorre au contraire, on estime que le supermarché du centre-ville installé depuis 1991 a dynamisé l'économie locale. Deux villes, deux visions : rencontres avec les commerçants, les distributeurs et leurs clients, les élus. Plateau : Hervé Prononce, maire UDI de la commune du Cendre, et Sophie Guyot, présidente de l'Union des commerçants de Puy-Guillaume. gyjg Nadine et Luc Thevenet, boulangers J. vjvbkjhbkjh fgyfg Jean-Michel Ferrera, le directeur du supermarché de St Yorre J. nfc;jehfjzhf fhzeukgfzkueku Stéphane Gardette à Puy-Guillaume J. gygy:ghg uyuiygmiu

Le splendide XIXe siècle des surréalistes : héritage et détournement Max ErnstL'eau© Adagp, Paris, 2009 Avec une force exceptionnelle, le surréalisme a libéré l'art de ses catégories esthétiques traditionnelles et passe aussi pour avoir libéré l'art tout court. Il a entretenu cependant une relation fascinée et ambivalente avec les traditions artistiques du XIXe siècle. Colloque musée d'Orsay / Centre Allemand d'Histoire de l'Art (CAHA), Paris

Blanc Quand on considère le blanc, on ne peut s'empêcher d'avoir une légère hésitation et de se demander s'il est vraiment une couleur? Est-ce une question sacrilège pour le spécialiste que vous êtes? C'est une question très moderne, qui n'aurait eu aucun sens autrefois. Pour nos ancêtres, il n'y avait pas de doute: le blanc était une vraie couleur (et même l'une des trois couleurs de base du système antique, au même titre que le rouge et le noir). Déjà, sur les parois grisâtres des grottes paléolithiques, on employait des matières crayeuses pour colorer les représentations animales en blanc et, au Moyen Age, on ajoutait du blanc sur le parchemin des manuscrits enluminés (qui étaient beige clair ou coquille d'? Nos ancêtres étaient donc particulièrement avisés à cet égard. Oui. Le lexique en a effectivement gardé la trace. Virginité, dites-vous? Oui. Longtemps, le blanc fut aussi une garantie de propreté. On en est loin? C'est tout récent! Oui. Tout à fait. Exactement. Je le crois.

Le temps, l’espace, le passé, le présent : quelle combinatoire pour quel enseignement ? Auteur : Vincent Capdepuy Introduction La réforme et la contreréforme de l’enseignement de l’histoire-géo en série scientifique au lycée ont suscité de nombreuses protestations, quoique pas toujours médiatisées ni très convergentes, et ont abouti à une mesure régressive autant sur le plan des horaires que sur celui des programmes. Dont acte. Il est cependant un point particulier éclipsé par le débat général : pendant deux années scolaires, de la rentrée 2012 au bac 2014, aura été brièvement expérimenté un enseignement optionnel à la teneur inédite fusionnant histoire et géographie. Un an d’expérimentation et une mort annoncée ne suffisent évidemment pas pour dresser un quelconque bilan. Les intrications de l’histoire et de la géographie mériteraient une histoire à elles-seules[2]. 1. Le mot de « géohistoire » devint public en 1949 avec la parution de sa thèse La Méditerranée et le monde méditerranéen au temps de Philippe II, soutenue après-guerre. « Privilège immense ! 2.

Bleu Les historiens ont toujours dédaigné les couleurs, comme si elles n'avaient pas d'histoire, comme si elles avaient toujours été là. Toute votre ?uvre montre le contraire? Lorsque, il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé à travailler sur ce sujet, mes collègues ont été, c'est vrai, intrigués. Il nous faut donc admettre cette évidence: les couleurs ont une histoire. Depuis que l'on dispose d'enquêtes d'opinion, depuis 1890 environ, le bleu est en effet placé au premier rang partout en Occident, en France comme en Sicile, aux Etats-Unis comme en Nouvelle-Zélande, par les hommes comme par les femmes, quel que soit leur milieu social et professionnel. Il est pourtant omniprésent dans la nature, et particulièrement en Méditerranée. Oui, mais la couleur bleue est difficile à fabriquer et à maîtriser, et c'est sans doute la raison pour laquelle elle n'a pas joué de rôle dans la vie sociale, religieuse ou symbolique de l'époque. Pas de bleu dans la Bible non plus? Non. Etrange renversement! Oui.

Enseignants du primaire : faut-il donc encore désobéir ? En 2008, il y a eu des enseignants qui ont désobéi, car, sous Sarkozy, ils ont été pris dans des injonctions contradictoires et dépossédés de leur travail. Bien que la « refondation » entreprise par Vincent Peillon revienne sur presque tous les reculs des cinq dernières années, ce sentiment de « dépossession » n'a pas disparu, pas plus que la culture managériale au sein des cadres de l’Éducation nationale. Alors, faut-il donc encore désobéir ? Avec d'autres enseignants, une poignée de 3000, j'ai désobéi à un certain nombre d'injonctions de Xavier Darcos remettant en cause des pratiques quotidiennes de la classe. À la volonté de briser en mille morceaux le sens du travail, a fait face une autre volonté, celle de garder l’unité de ce qui constitue l’acte quotidien d’enseigner. La plupart des revendications qu'ils portaient, avec les acteurs classiques que sont les syndicats ou les parents d'élèves, ont été entendues. La raison ne peut donc faire fi de la réalité.

Vert Mille anecdotes sur cette couleur ambiguë, symbole du mal ou de l'espérance selon les époques. Historien, directeur d'études à l'École pratique des hautes études, Michel Pastoureau est spécialiste de la symbolique des couleurs. LE FIGARO. - Vous avez déjà écrit l'histoire du bleu et du noir. Et maintenant, celle du vert, votre couleur préférée et aussi celle de Néron, Mahomet, Napoléon! Michel PASTOUREAU. Il s'en est fallu de peu que le drapeau français ne soit entièrement vert. Le 12 juillet 1789, Camille Desmoulins, qui haranguait la foule, cueille une feuille de tilleul, symbole de liberté, comme la couleur verte. Pour étudier les couleurs dans une société donnée, vous commencez par observer le vocabulaire qui s'y rapporte. En grec ancien et en hébreu, la même couleur peut être désignée par des mots différents, et un seul mot peut désigner plusieurs couleurs. Pourquoi le latin nomme-t-il le vert et pas le grec ni l'hébreu? En effet. Peut-être, inconsciemment. Vert. 1947. 1972. 1983.

Communiqué de la SER après l’émission de France 3 “Robespierre, bourreau de la Vendée?” | Revolution-francaise.fr Par le communiqué suivant, la Société des études robespierristes condamne l’entreprise de désinformation historique menée dans le cadre de l’émission « L’ombre d’un doute », diffusée le 7 mars dernier sur France 3 et titrée « Robespierre : bourreau de la Vendée ? ». Comme dans ses précédentes émissions, Franck Ferrand entend mettre en valeur des thèses « iconoclastes » qui contredisent une histoire officielle, élaborée par des universitaires supposés « corporatistes » et soucieux de perpétuer les vieux mythes du roman national républicain. Bien qu’inscrite dans une démarche quelque peu démagogique de critique du « politiquement correct », l’intention pourrait paraître louable si chaque partie était équitablement interrogée dans un débat conclusif, ce qui n’a pas été le cas ici. Dès son titre l’émission ignore les réalités les mieux établies par le travail des historiens : jamais Robespierre n’a commandé la « destruction » de la Vendée. Imprimer ce billet

Rouge Tout est ambivalent dans le monde des symboles, et particulièrement des couleurs ! Chacune d'elles se dédouble en deux identités opposées. Ce qui est étonnant, c'est que, sur la longue durée, les deux faces tendent à se confondre. Les tableaux qui représentent la scène du baiser, par exemple, montrent souvent Judas et Jésus comme deux personnages presque identiques, avec les mêmes vêtements, les mêmes couleurs, comme s'ils étaient les deux pôles d'un aimant. 16 : Pistes & débats : Les prémisses d’une restauration ? L’histoire enseignée saisie par le politique Le 27 août 2011, Le Figaro Magazine titre « Ce que nos enfants n’apprennent plus au collège », enquêtant sur un « scandale pédagogique et culturel ». Au cœur de la démonstration, l’affirmation implicite d’un abandon du roman national par l’Éducation nationale, ce même roman national que la Maison de l’histoire de France voulue par le président de la République devrait exposer ; ce malgré les polémiques, ce malgré un débat scientifique et syndical d’autant plus houleux qu’il implique la question des Archives de France . Le roman national constitue aujourd’hui l’un des lieux où histoire et discours politiques se nouent d’autant plus que cette figure porte systématiquement, par la trame pédagogique qui la soutient, un horizon civique. La polémique n’est pas nouvelle, et l’on peut d’ailleurs lire les débats actuels comme les répliques du débat matriciel de 1979, où le politique saisissait l’histoire scolaire. Pour la littérature scientifique sur la question, l’article d’Alain Decaux lance

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