«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ? L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Pour Eric Macé, l’ambiguité sexuelle ne devrait plus être classée dans la catégorie des maladies. Photo © Reuters
Il filme la Corée du Nord avec Instagram On se souvient de cette série de clichés Instagram de l’artiste français JR pendant sa visite de la Corée du Nord en avril 2012. Aujourd’hui c’est le photojournaliste David Guttenfelder qui revient juste de Pyongyang avec plusieurs vidéos instagram du pays. Un pays qui selon les autorités « respire le bonheur » mais qui donne ici encore un fois un tout autre visage. « Un témoignage précieux venu de l’un des pays dont la communication est l’une des plus verrouillées du monde. » The open road. A North Korean national highway between Pyongyang and Kaesong. Roadside propaganda next to a construction site in Pyongyang. Rural North Korea. North Korea’s late leaders welcome guests checking in at a Pyongyang hotel lobby. Kimjongilia and Kimilsungia flowers on display at an exhibition in Pyongyang. North Korean school girls rest on a bench outside the mausoleum where the bodies of the late leaders Kim Il Sung and Kim Jong Il are lying in state. Pyongyang, North Korea by night.
Facebook : les masculinistes lancent la contre-offensive Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Combattre plus efficacement les contenus violents et sexistes : c'est l'engagement récemment pris par Facebook sous la pression de groupes féministes. Mais une poignée d'activistes et d'utilisateurs du réseau social y voient une atteinte à la liberté d'expression, voire même une autre forme de sexisme. A lire aussi : Facebook contraint de revoir sa gestion des contenus haineux et sexistes Masculinistes, associations de "défense des droits des hommes"... D'autres ne perçoivent pas la décision de Facebook comme une lutte contre la violence, mais comme une attaque contre les hommes. Sur Facebook, les activistes dénoncent tout simplement une forme de sexisme : "Une campagne contre le sexisme ne visant qu'un seul sexe n'est pas combattre le sexisme, c'est le pratiquer", peut-on, par exemple, lire sur cette image. Ce type de pages Facebook a tout à craindre d'un durcissement de la modération envers les contenus sexistes.
Plan Très Haut débit : le VDSL2 ne change rien à l'affaire... Les dernières évolutions autour du VDSL ont amené certains à s'interroger, voire remettre en cause le plan fibre Français. Si le VDSL2 et le Vectoring permettent d'avoir des vitesses avoisinant les 100Mbps sur une paire de cuivre, pourquoi s'embêter à fibrer la France? Ces questions démontrent malheureusement une incompréhension de ce qu'est le VDSL2 et de ce que sont ses contraintes. Commençons donc par quelques explications. Le VDSL2 est une technologie similaire à l'ADSL mais plus puissante et permettant donc des débits supérieurs, mais sur des distances plus courtes. Le Vectoring est une technologie qui permet d'optimiser le VDSL2: lorsqu'on injecte un signal de forte puissance dans les lignes de cuivre, les signaux des différentes lignes d'un même câble interfèrent, ce qui dégrade fortement la qualité du service. Pas de quoi remettre en cause le déploiement massif du FTTH engagé en France. Photo: Rainbow Fiber Paths par Benoit Felten (CC BY NC SA)
Trop d'images violemment sexistes sur Facebook Facebook a "échoué" à mettre en place "un système fonctionnant de manière efficace pour identifier et supprimer les contenus incitant à la haine" sur sa plateforme, "particulièrement en ce qui concerne les contenus s'attaquant aux femmes". L'aveu de Facebook dans un communiqué daté du 28 mai n'est pas anodin pour un site de plus d'un milliard d'utilisateurs, qui proclame dans ses "standards de communauté" ne pas tolérer "l'intimidation, le harcèlement, les propos haineux" – seulement un droit à "l'humour" . Ces déclarations interviennent après une intense campagne en ligne de Women, Action and the Media (WAM) et des dizaines d'autres associations de défense des femmes et de lutte contre le sexisme. "Certes, Facebook n'est pas tout l'Internet, mais c'est un média important, porteur d'une culture puissante et qui a déjà mis en place des règles renforcées de modération" , explique WAM en marge de sa lettre ouverte , pour justifier sa démarche. Lire aussi : " Ma patronne, cette féministe "
Pourquoi Hollande a-t-il dîné avec une centaine de journalistes ? Pas de sexisme chez les Libristes ? La semaine dernière, nous publiions la traduction L’open source n’est pas une zone de guerre, les hommes ne sont pas tous des connards . Armony Altinier , fondatrice du groupe accessibilité de l’April et l’une des initiatrices de la soirée Libre Diversité , a souhaité réagir à cet article. Pas de sexisme chez les Libristes ? Armony Altinier - Mai 2013 Le Framablog a publié récemment une traduction d’un article intitulé « L’open source n’est pas une zone de guerre, les hommes ne sont pas tous des connards » . Titre éloquent qu’on a immédiatement envie de compléter en disant : « et les femmes ne sont pas toutes des féministes » . Cet article était introduit un peu maladroitement [ 1 ] de cette façon : « Un constat sensiblement différent du billet Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier de MarLard, qui fit couler beaucoup d’encre récemment dans la blogosphère francophone. » Qu’en est-il exactement ? Quelqu’un commet un vol : c’est un voleur.
#UnBonJuif: quelles retombées sur les pratiques numériques? En octobre 2012,les hashtags #unbonjuif et #unjuifmort sont apparus sur Twitter, accompagnés par une vague de blagues antisémites. A l’époque, l’UEJF, J’accuse!, SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) ont assigné en justice le site de micro-blogging. Si elle met fin au litige, la récente décision de Twitter de livrer les noms des utilisateurs à la justice et de supprimer les propos illicites n’est pas sans conséquences sur la responsabilité du site américain et le comportement de ses utilisateurs. La décision de Twitter annonce-t-elle le risque d’une censure privatisée? Jonathan Hayoun : Il est communément admis que des propos racistes ou antisémites soient jugés manifestement illicites lorsqu’il s’agit d’un appel au meurtre. Quelles sont les implications du signalement des tweets ? Jérémie Zimmermann : Ces signalements m’inquiètent beaucoup.
Les hommes du Libre ne sont pas tous des connards « L ‘open source n’est pas une zone de guerre. Les hommes ne sont pas tous des connards. » Tel est le titre d’un article publié par des femmes de la communauté Perl . Un constat sensiblement différent du billet Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier de MarLard, qui fit couler beaucoup d’encre récemment dans la blogosphère francophone. L’open source n’est pas une zone de guerre. Open Source Is Not A Warzone. Collectif féminin de la communauté Perl - Mai 2013 - Site personnel de Su-Shee (Traduction : audionuma, Sphinx, tcit, Ag3m, Garburst, audionuma, goofy, MFolschette, Asta, Hype, KoS + anonymes) Nous sommes des femmes techniciennes. Nous assistons à des conférences techniques, participons à des groupes d’utilisateurs et à des hackatons avec nos collègues développeurs masculins. Et nous aimons ça. Oui, nous avons rencontré des connards dans nos vie. Nous sommes des « femmes du Perl » et à vrai dire notre communauté nous plaît plutôt bien.