Eoliennes volantes : l’avenir de l’énergie est dans le ciel !
Plus performantes et moins coûteuses que leurs grandes sœurs terrestres, les éoliennes volantes représentent l’avenir de l’énergie. Hissées à l’aide d’un câble à des altitudes oscillant entre 400 et 10.000 m, ces prototypes peuvent générer des quantités d’électricité phénoménales. Développée à grande échelle, cette technologie pourrait satisfaire l’intégralité des besoins énergétiques de la planète. L’exploitation commerciale est prévue dans moins de 10 ans. Performances décuplées Cliquez pour agrandir Dans quelques années, des essaims de moutons blancs voleront au-dessus de nos têtes. A 10.000 m, c’est la cour des grands vents soufflant à une puissance phénoménale. 4 prototypes sortent du lot Sur les modèles à hélices cette énergie est transformée en électricité par des rotors situés sur l’éolienne elle-même et transmise ensuite au sol par le câble. Avantages multiples Commercialisation dès 2020 En cas de vent trop faible ou trop fort, l’engin est automatiquement ramené au sol.
Les 100 personnes les plus riches ont un revenu annuel qui pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté
INÉGALITÉS – Du 23 au 27 janvier, les grands de ce monde se retrouvent à Davos, petite station de sports d'hiver du canton des Grisons en Suisse, pour la traditionnelle réunion annuelle du Forum économique mondial. Les semaines précédant le sommet, lobbys et ONG ont coutume de mettre en lumière quelques-uns des problèmes les plus urgents de la planète à grands coups de rapports et de mises en perspectives déroutantes. À quelques jours de la 43e édition du rassemblement, l'organisation humanitaire Oxfam n'a pas dérogé à la règle en dévoilant son rapport sur les inégalités, "The cost of inequality : how wealth and income extremes hurt us all". Avec une idée choc: le revenu annuel des 100 personnes les plus riches pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté. Un "new-deal" pour lutter contre les inégalités ? Loading Slideshow 26.
Mali - Haro sur l’exploitation de l’uranium
Les habitants de la commune de Faléa au Mali sont déterminés à se battre jusqu'à obtenir gain de cause contre l’exploitation de l’uranium sur leurs terres agricoles —qui les menace directement ainsi que leur environnement. Quelques 5.000 tonnes de minerai se trouveraient à Faléa, une commune de 21 villages et 17.000 habitants située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako, la capitale malienne. L'exploitation n'a pas encore commencé (le groupe canadien Rockgate poursuit la phase d'exploration pour déterminer les meilleurs gisements et leur profondeur) mais en quatre ans, des dizaines de puits de carottage (prélèvement d'échantillons) sont déjà apparus sur ces terres de cultures vivrières. De l'avis de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines, les activités de prospection de l’uranium ne présentent pas de risque pour l’environnement, ni pour la santé des populations. De son côté, Rockgate n'enfreint pour l'instant pas la loi. Lu sur Les Nouvelles News
L'agriculture bio est-elle le salut alimentaire de l'humanité
L'agriculture biologique exclut le recours aux pesticides et présenterait des rendements plus qu'intéressants dans les pays du Sud. Oui, affirme l’agronome et géographe Jacques Caplat, qui a accordé un long entretien à nos confrères du magazine Terra Eco. La plupart des démographes s’accordent sur un accroissement démographique proprement démentiel. Ainsi la Terre pourrait-elle compter neuf milliards de bouches à nourrir à l’horizon 2050, voire plus. Pendant ce temps, même si le modèle agricole actuellement en vigueur dans le monde occidental a montré ses limites, entre utilisation abusive de pesticides et autres substances chimiques et pollution des nappes phréatiques, l’agriculture biologique progresse timidement. Particulièrement défavorable, la conjoncture n’augure pas d’une planète rassasiée. « Expliquer aux paysans que l’agriculture bio, c’est l’avenir » « Le système conventionnel ne marche qu’en milieu tempéré. Crédits photos : flickr - hardworkinghippy
Raréfaction des métaux : demain, le « peak all »
Merci à la rédaction du magazine Science & Vie, qui propose ce mois-ci une enquête sur un sujet essentiel que je me désespérais de trouver le temps de traiter : le déclin des réserves mondiales de métaux (précieux ou pas). Hé oui, le pétrole n’est pas la seule matière première que menace le prurit de la société de consommation. Le cuivre, le zinc, l’or et l’uranium figurent parmi les principaux métaux dont les ressources mondiales semblent en voie d’épuisement. Une mine de cuivre moderne, aux Etats-Unis. Le problème est similaire à celui du pic pétrolier. Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon, auteurs de l’ouvrage français de référence sur la question (Quel futur pour les métaux ? En quoi pic pétrolier et pics des métaux sont-ils liés ? Tout simplement parce que pour creuser des mines, il faut de l’énergie. Bien sûr, contrairement au pétrole, les métaux peuvent être recyclés. Bihouix et de Guillebon, les auteurs de Quel futur pour les métaux, affirment :
Sciences : L'humanité va-t-elle manquer d'eau ?
INFOGRAPHIE - Du fait de la croissance démographique, la demande mondiale pourrait doubler d'ici à 2050. D'autre part, l'industrie des pays émergents va devenir plus gourmande. • INFOGRAPHIE - Accès à l'eau: de la réalité physique à l'enjeu économique • Comment rendre les plantes résistantes à la sécheresse • Les diarrhées transmises par l'eau tuent 1,5 million d'enfants chaque année Par Mustapha Besbes, hydrologue, membre associé étranger de l'Académie des sciences Les précipitations continentales (pluie, neige) sont le patrimoine d'eau douce de l'humanité. À l'échelle globale, 64 % des précipitations sont reprises par évapotranspiration**: 57 % dans les forêts, prairies, zones humides et seulement 7 % sur les terres cultivées. Les quantités d'eau consommées par l'agriculture pluviale (non irriguée) et irriguée pour la production des besoins alimentaires de l'humanité représentent 95 % de notre demande en eau totale, le reste est utilisé par l'eau potable et les industries.
Desertec : l’Algérie dans la boucle
Le consortium allemand DII (Desertec Industrial Initiative) et la compagnie Sonelgaz ont signé un accord la semaine dernière en vue du déploiement du projet Desertec en Algérie Un peu plus d’un mois après l’annonce par le consortium allemand DII (Desertec Industrial Initiative) (NDLR : qui regroupe le réassureur Munich Re, la Deutsche Bank et les électriciens E.ON et RWE) du lancement dès l’an prochain au Maroc du faramineux projet Desertec, c’est au tour de l’Algérie d’entrer dans la danse. DII et la compagnie algérienne Sonelgaz ont en effet signé un accord de coopération la semaine dernière à Bruxelles (Belgique). Celui-ci porte sur des échanges d’expertises techniques, sur la promotion de partenariats industriels et sur une convergence des actions à mener en vue de développer le marché. « Les déserts d’Afrique du Nord et du Proche-Orient sont intrinsèquement les réservoirs d’énergie du monde » Crédits photos : flickr – Daniel Lobo / Doug Wertman