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Les découvertes en neurosciences transforment notre conception de l’apprentissage.

Les découvertes en neurosciences transforment notre conception de l’apprentissage.
C’est de cette question que j’ai débattu avec une équipe d’enseignants et d’éducateurs d’un collège du sud de la France. La demande précise portait sur : Comment aider les élèves à s’engager dans les apprentissages ? (sous titre : en quoi les découvertes récentes des neurosciences peuvent aider les pédagogues ?). 1. Quelques éléments de connaissance sur les avancées de ces vingt dernières années en neuro sciences. La neuroplasticité ou comment changer notre cerveau par la pensée. Quand l’esprit change, notre cerveau change. Le cerveau fonctionne comme un système global, vouloir attribuer certaines fonctions (attention, émotion..) à une seule de ses parties est une vision simplificatrice. Les activités de développement de la pleine conscience modifient les zones du cerveau qui sont le soubassement de l’activité intellectuelle. Le penchant négatif de la mémoire. On mesure alors l’importance des petits gestes quotidiens positifs qui peuvent avec le temps entraîner de grands changements. 2. Related:  Apprendre

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene

Utiliser les neurosciences pour mieux former La neuroéducation est un domaine de recherche qui étudie les mécanismes cérébraux liés à l’apprentissage et à l’enseignement. C’est une discipline qui est née en 2007, suite à un rapport de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Cette discipline s’inspire des recherches menées en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, ergonomie…). Cela est rendu possible notamment grâce aux techniques d’imagerie cérébrale qui permettent d’étudier les réactions du cerveau en train de lire, de mémoriser ou de compter par exemple. Qu’a-t-on appris grâce à la neuroéducation ? – Notre mémoire est influencée par nos émotions : nous retenons plus facilement une information si nous l’associons à quelque chose d’émotionnel car nous ne sommes plus passifs. – Nous pouvons apprendre tout au long de la vie grâce à la plasticité de notre cerveau. – L’attention et la motivation influencent fortement la mémorisation. Qu’est-ce que le projet Neurosup ? Pour aller plus loin :

Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l'objet le plus complexe de l'univers connu, et c'est de sa compréhension que dépendra l'avenir de nos technologies futures et singulièrement l'intelligence artificielle et la robotique. A l'Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l'architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d'une conférence à Bordeaux, lors d'un atelier organisé conjointement par l'expédition Bodyware de la Fing et l'Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l'esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s'attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante

Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Les objectifs de cette réflexion sont : de participer à l’évolution des représentations des enseignants, des parents et des responsables de l’institution sur les compétences que l’élève doit construire pour faire avec efficacité son parcours scolaire,de repenser donc les activités en classe,avec l’ambition que tous les élèves arrivent à apprendre. La définition du concept d’activité 1 Dans la communauté éducative Activités scolaires. Qu’est-ce que la métacognition ? 1 La métamémoire “ Savoir ce que je sais de ce que je ne sais pas ”.

Hypnose : que se passe-t-il dans le cerveau ? - Sud Ouest.fr L’état d’hypnose est induit plus ou moins rapidement en fonction du contexte et du sujet. Cela peut prendre quelques secondes (par la méthode dite de « rupture de pattern »), quelques dizaines de secondes (lorsqu’on recourt à la confusion mentale), voire quelques minutes (en cas de suggestion). En pratique, nous sommes tous hypnotisables, et il est possible de nous faire faire absolument n’importe quoi. Bien évidemment, il y a des différences d’une personne à l’autre qui obligent l’hypnotiseur à adapter sa technique, mais ce n’est qu’une question de temps et de compétences. Jouer sur le répertoire de l’inhibition L’inhibition, c’est la capacité d’empêcher, de réprimer, ou de suspendre une réponse « automatique ». Compétence apprise, l’inhibition est le résultat de l’éducation. Bien sûr, le « Dormez je le veux ! Le cortex, mémoire du vécu Représentant 80 % de la masse du cerveau, mais seulement 20 % des neurones (16 milliards), le cortex est organisé en cartes corticales. The Conversation

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.

Test psychologique : Mon résultat à l'Indice des styles d'apprentissage Votre score est de 7b (tendance modéré le mode réflexif). Les apprenants actifs ont tendance à préférer apprendre en étant en action : mettre en application, expérimenter, discuter, expliquer à d'autres… Les apprenants réflexifs ont tendance à préférer d'abord penser tranquillement de façon solitaire ou avec un(e) partenaire habituel. Tout le monde est parfois actif et parfois réflexif. Chaque mode a ses avantages et ses inconvénients. En agissant toujours avant de penser, une personne peut se lancer prématurément et connaître des difficultés non anticipées alors qu'en prenant trop de temps pour penser, les choses peuvent ne jamais être faites. Votre score est de 1a (équilibre entre les deux modes). Les apprenants qui privilégient le mode sensoriel ont tendance à préférer apprendre des faits et résoudre les problèmes selon des méthodes bien établies ; à ne pas aimer les complications et les surprises. Tout le monde est parfois sensoriel et parfois intuitif.

Carte mentale : L'intelligence émotionnelle Je découvre aujourd’hui le site « Mind Map Art » et notamment la dernière carte mise en ligne par Nitya Wakhlu : L’intelligence émotionnelle. « Ma vision de l'école repose sur deux hypothèses : la première est que tout le monde n'a pas les mêmes capacités ni les mêmes intérêts, et que nous n'apprenons pas tous de la même façon. […] La seconde hypothèse est plus douloureuse : c'est qu'il est impossible aujourd'hui à quiconque d'appréhender le savoir dans son intégralité. » dit Gardner. Nous sommes bien tous intelligents, mais tous de manière très différente. L’intelligence musicale rythmiqueL’intelligence intrapersonnelleL’intelligence interpersonnelleL’intelligence corporelle kinesthésiqueL’intelligence verbale linguistiqueL’intelligence visuelle spatialeL’intelligence logico mathématiqueL’intelligence naturaliste L’intelligence spirituelle, neuvième intelligence aujourd’hui envisagée, se définit par l'aptitude que nous avons à nous questionner sur le sens et l’origine des choses.

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