Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene
Métacognition et réussite des élèves
Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Les objectifs de cette réflexion sont : de participer à l’évolution des représentations des enseignants, des parents et des responsables de l’institution sur les compétences que l’élève doit construire pour faire avec efficacité son parcours scolaire,de repenser donc les activités en classe,avec l’ambition que tous les élèves arrivent à apprendre. La définition du concept d’activité 1 Dans la communauté éducative Activités scolaires. Qu’est-ce que la métacognition ? 1 La métamémoire “ Savoir ce que je sais de ce que je ne sais pas ”.
Les émotions favorisent l’apprentissage
Texte adapté de Même les émotions négatives aident à l’apprentissage publié sur le site de l’Université de Montréal le 17 janvier 2011Le chercheur Claude Frasson de l’Université de Montréal s’intéresse aux effets des émotions sur la mémoire. Par ses travaux, il cherche à concevoir des systèmes tutoriels intelligents qui intègrent la dimension émotionnelle de l’apprentissage. « Pour le chercheur, si les émotions sont la clé qui donne accès à la mémoire, c’est aussi dire qu’elles sont essentielles à l’apprentissage. Dans le cadre de sa recherche de maitrise, Ramla Ghali sous la direction de Frasson, a voulu connaitre les émotions les plus susceptibles de favoriser l’apprentissage. Selon que les enfants sont délicats ou agressifs, les stratégies d’apprentissage ne doivent pas être les mêmes. Au terme de l’expérience, la chercheuse a découvert que de toutes les émotions, la peur est l’émotion la plus efficace pour apprendre. Dernière modification : 11 août 2021.
Test psychologique : Mon résultat à l'Indice des styles d'apprentissage
Votre score est de 7b (tendance modéré le mode réflexif). Les apprenants actifs ont tendance à préférer apprendre en étant en action : mettre en application, expérimenter, discuter, expliquer à d'autres… Les apprenants réflexifs ont tendance à préférer d'abord penser tranquillement de façon solitaire ou avec un(e) partenaire habituel. Tout le monde est parfois actif et parfois réflexif. Chaque mode a ses avantages et ses inconvénients. En agissant toujours avant de penser, une personne peut se lancer prématurément et connaître des difficultés non anticipées alors qu'en prenant trop de temps pour penser, les choses peuvent ne jamais être faites. Votre score est de 1a (équilibre entre les deux modes). Les apprenants qui privilégient le mode sensoriel ont tendance à préférer apprendre des faits et résoudre les problèmes selon des méthodes bien établies ; à ne pas aimer les complications et les surprises. Tout le monde est parfois sensoriel et parfois intuitif.
Les 5 grandes théories de l'apprentissage
Le béhaviorisme Thorndike et Skinner Edward Lee Thorndike (31 août 1874 - 9 août 1949) est un psychologue américain, précurseur du béhaviorisme. Il est notamment connu pour ses recherches sur l'intelligence animale et en psychologie de l'éducation. Les 2 lois de l'apprentissage : La loi de l'effet : un comportement suivi d'une récompense sera associé à la situation qui l'a déclenché. Burrhus Frederic Skinner est un psychologue et un penseur américain. Il est l'inventeur d'un dispositif de conditionnement opérant communément appelé boîte de Skinner. (Wikipedia) Gestalt- psychologie et l'école de Wurzburg de la denkpsychologie Wertheimer et Köhler Max Wertheimer (15 avril 1880 - 1943) est un psychologue allemand, l'un des fondateurs de la psychologie de la forme. Les recherches de Max Wertheimer portent à l'époque sur la psychologie criminelle (Stumpf enseigne cette matière et Wertheimer suit également les cours de criminologie de Hans Gross). La psychologie cognitive Gardner Le constructivisme
La consigne en apprentissage
Dans une classe, on voit sans cesse les enseignants donner des consignes, et les élèves doivent sans cesse les exécuter. Pourtant, il arrive régulièrement que ces consignes ne soient pas suivies! Il en est de même des énoncés d'exercices ou des sujets de concours. Sur certains sujets du baccalauréat, on a observé, dans diverses disciplines, jusqu'à 30 % de copies hors sujet. Les consignes ne sont pas toujours suffisamment précises De nombreux enseignants, mais aussi des manuels scolaires, formulent très fréquemment les consignes de la même manière que dans la fiche1. Énoncer ce qu'il faut faire ne suffit pas! Certains enseignants donnent au terme de consigne un sens restreint, en définissant uniquement la tâche: «Faites ceci!» Pourquoi ce choix d'indicateurs? Analysons maintenant la formulation de la consigne que nous vous avons proposée lors du petit test, au début du précédent chapitre. Mais un piège consisterait à prendre cela comme une règle absolue. Faisons encore une remarque.
Apprenance et guidance : une nouvelle vision de la formation - Le blog de C-Campus
Apprenance et guidance sont deux concepts forts qui invitent à revoir nos schémas anciens sur la formation. Traditionnellement, le formateur est perçu comme le sachant qui doit transmettre sa connaissance au stagiaire. Cette vision de la formation est plutôt passive. L’apprenance, rapide définition Avec la notion d’apprenance, Philippe Carré (L’apprenance : vers un nouveau rapport au savoir, Dunod – 2005), nous propose une toute autre vision. Partant de cette vision beaucoup plus active de l’apprenant en situation de formation, l’auteur défini avec précisions les trois facteurs déterminant l’acte d’apprendre : Les facteurs motivationnels : c’est le vouloir apprendre. De l’apprenance à la guidance Si on s’en tient à ces trois catégories de facteur, on peut constater que la réussite d’un apprentissage ne passe que très peu par le formateur lui-même. La guidance, c’est “l’attention particulière portée par le formateur à la progression différenciée de chaque apprenant“.
Psychologie cognitive pour l'enseignant/Le mythe des styles d'apprentissage — Wikilivres
Certains proclament que les élèves ont des points forts et des points faibles, des méthodes d'apprentissage différentes ou des particularités autres auxquelles l'enseignement doit s'adapter. Cette hypothèse les pousse à adapter l'enseignement aux différentes manières d'apprendre, histoire de donner un enseignement plus personnalisé, individualisé. L'enseignement est alors plus varié, plus diversifié, chaque élève ayant accès à un grand nombre d'approches différentes. Styles d'apprentissage[modifier | modifier le wikicode] Certains chercheurs et pédagogues ont supposé l'existence de préférences liées au processus d'apprentissage : certains apprendraient mieux d'une certaine manière, manière qui ne conviendrait pas à d'autres. Quelques théories sur les styles d'apprentissage[modifier | modifier le wikicode] La première théorie du genre a été conçue par Kolb, puis redécouverte indépendamment par Peter Honey et Alan Mumford's. Le modèle d'Anthony Gregorc est assez similaire.