Fonction cognitive : l’attention Qui n'a jamais entendu dire ou dit : "J'ai du mal à me concentrer !" ou "Tu ne fais pas assez attention !". L’attention est une fonction cognitive complexe qui est primordiale dans le comportement humain. Elle correspond à un processus de sélection d'un événement extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (pensée) et au maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. L'attention n'est pas stable mais fluctuante. Plusieurs formes d’attention L’état d’alerte Un coup de feu ou de tonnerre captera toute notre attention automatiquement. L'attention peut aussi intervenir de façon volontaire Si, pour une promenade en ville, vous avez opté pour une paire de chaussures qui vous fait mal, toute votre attention va se focaliser sur la recherche d'un endroit agréable pour vous reposer, ce qui vous amènera, par exemple, à repérer un banc dans un jardin. L’attention sélective L'attention partagée Les facteurs qui diminuent nos capacités attentionnelles Les troubles de déficit de l’attention
theconversation Une intuition répandue veut que le cerveau soit comme isolé pendant le sommeil et perde de sa sensibilité au monde extérieur. Cependant, tant nos expériences de la vie quotidienne que de récentes découvertes scientifiques mettent en difficulté cette idée. Comment expliquer par exemple que nous puissions nous réveiller plus facilement en entendant notre prénom ou un autre bruit particulièrement significatif comme une alarme de réveil ou une alarme incendie, si le cerveau dormant n’est pas sensible à cette information et capable de la reconnaître comme importante ? Dans une étude parue l’an dernier dans la revue Current Biology, nous avons entrepris d’aller plus loin dans la mise en évidence de traitements sophistiqués effectués par le cerveau pendant le sommeil. Nous avons pu montrer que non seulement une information auditive complexe pouvait être traitée par le cerveau, mais que cette information pouvait être utilisée pour prendre une décision, à l’instar de l’éveil. Classer des mots
Fonction cognitive : le langage Le langage constitue la caractéristique humaine par excellence. Nous utilisons tous les jours les différentes facettes du langage que ce soit à l'écrit (lecture et écriture) ou à l'oral (compréhension et expression). La littérature dans ces différents domaines est très vaste. La lecture L’analyse des mots La lecture est une activité mentale complexe qui implique différents types d'analyse plus ou moins automatique sur les mots : Cliquez pour dérouler L’analyse visuelle permet de dire que telle forme lue correspond à telle lettre ou à tel mot. L’analyse orthographique conduit au repérage des fautes éventuelles. L’analyse syntaxique permet de déterminer si une phrase donnée correspond à une structure grammaticale correcte. L’analyse phonologique amène à la reconnaissance sonore d'un mot, car même en lecture silencieuse on accède à la façon dont un mot se prononce. L’analyse sémantique extrait le sens des mots et aboutit à la compréhension globale de la phrase. L’analyse d’un texte
Les postures enseignantes, les postures élèves, et les APC... Une discussion au sujet des nouveaux APC et de ce qu’on peut en faire m’a fait penser à un apport théorique reçu au cours d’un stage PMQC (Plus de Maitre Que de Classe). L’une des interventions portait sur les gestes professionnels et les postures d’apprentissage des élèves. Cette intervention s’appuyait sur les travaux de Dominique Bucheton, professeur des universités, IUFM de Montpellier, directrice du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique éducation et formation. Les « postures d’étayage » se placent du point de vue de l’enseignant : Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches, l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie. Une posture d’accompagnement : le maître apporte, de manière latérale, une aide ponctuelle, en partie individuelle en partie collective, en fonction de l’avancée de la tâche et des obstacles à surmonter. Bibliographie :
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene
Fonction cognitive : les capacités visuo-spatiales Les fonctions visuo-spatiales permettent de s’orienter dans l’espace, de percevoir les objets de notre environnement et de les organiser en une scène visuelle cohérente, d’imaginer mentalement un objet physiquement absent. L’imagerie mentale, par exemple, intervient activement dans les processus de pensée, dans le rêve, dans la résolution de problèmes (comme le calcul mental), dans l’anticipation des évènements (comme dans le jeu d’échecs), dans la mémorisation (des itinéraires par exemple), dans la compréhension d’une description verbale, dans le raisonnement, dans la reconnaissance d’objets présentés dans des orientations inhabituelles… La vision Si, parmi ces quatre objets, on vous demandait de saisir le cube le plus proche de la pyramide, vous n'auriez aucun mal à le faire. Notre système visuel est responsable de ces analyses spontanées. Rôle de l’environnement intérieur et extérieur L'imagerie mentale La créativité est le fruit de nos capacités d’imagerie mentale
Méthodes pédagogiques Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Tout comme les postures décrites ci-dessus, en règle général un établissement ou un enseignant valorise plus à un instant donné une méthode qu’une autre ; bien sûr la méthode unique imposée ou obligatoire serait une erreur, car elle appartient au libre choix de l’enseignant ou de l’étudiant et est souvent affaire de circonstances. Historiquement, il y a eu des effets de mode ou la croyance à certains moments en une méthode-miracle qui permettrait l’apprentissage de tous. Permettant la facilitation de l’apprentissage et la médiation du savoir, il est important de ne pas céder aux illusions pédagogiques et donc régulièrement de faire le point sur la méthode pédagogique qu’un acteur ou une institution valorise à un moment précis. Méthode expositive, transmissive, passive ou magistrale Méthode démonstrative Méthode interrogative ou maïeutique
Entre fascination et rigueur scientifique : les dérives des neurosciences Des expérimentations neuroscientifiques inscrites dans la psychologie Les techniques utilisées en neurosciences ont connu un énorme développement depuis quelques décennies, grâce notamment à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Cet outil reste malgré les progrès un matériel de laboratoire, dont l’utilisation nécessite des moyens conséquents et coûteux. L’objectif est de mesurer un signal électrique dans le cerveau pendant qu’on réalise des tests. Comme pour toute expérience de psychologie cognitive, les tests sont refaits plusieurs fois sur quelques dizaines de sujets, pour savoir si le signal est corrélé aux tests. Les tests effectués grâce à ces appareils d’imagerie cherchent à apporter une brique de plus dans la construction des hypothèses de psychologie cognitive, qui reste la base théorique des expérimentations[i]. Un certain manque de prudence de la part de certains neuroscientifiques et des médias Comment dépasser ces clivages?
Fonction cognitive : la mémoire - HAPPYneuron La mémoire est omniprésente dans la vie quotidienne. Elle nous permet de retenir toute sorte d’informations (souvenirs personnels, connaissances culturelles, procédures automatiques…) pendant une durée plus ou moins longue (de quelques secondes à toute une vie). Elle constitue le passé de chacun, ou plutôt la connaissance de celui-ci, et permet ainsi à quiconque de posséder une identité. Plusieurs formes de mémoire : Nous ne possédons pas qu'une seule mémoire même si nous avons tendance à envisager la mémoire comme un tout en disant avoir, de façon globale, UNE bonne/mauvaise mémoire ou en utilisant des phrases du style : ''Je dois avoir LA mémoire qui flanche !'' Mémoire verbale et mémoire visuelle La mémoire verbale permet de mémoriser par exemple une série de mots et de la rappeler après quelques minutes. Il existe différentes mémoires selon la durée du souvenir : Cliquez pour dérouler La mémoire à court terme ou mémoire de travail Les plaintes de mémoire Dans la vie quotidienne 1.
La taxonomie de BLOOM La classification des objectifs en catégories est ce que l'on appelle la « Taxonomie des objectifs ». L'intérêt d’une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d’autres, permet d’adapter la méthode de formation. De ses travaux Benjamin Bloom , psychologue en éducation, a fait émerger une classification des niveaux de pensée importants dans le processus d'apprentissage. Vis à vis du domaine cognitif, Bloom identifie 6 types d'activités, du plus simple au plus complexe, comprenant chacune un ou plusieurs sous-domaines : Bloom fait l'hypothèse que les habiletés peuvent être mesurées sur un continuum allant de simple à complexe. La taxonomie des objectifs éducationnels de Bloom est composée des six niveaux suivants : la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l’évaluation. 1-Retenir des connaissances Il peut s’agir de : Il peut s’agir de
Cerveau et apprentissage, ou les bienfaits de la neuroéducation Aimeriez-vous savoir ce qui se produit dans le cerveau de vos élèves lorsqu’ils apprennent ? Aimeriez-vous connaître les effets qu’ont vos interventions pédagogiques sur le cerveau de vos élèves ? Aimeriez-vous savoir pourquoi certains élèves ont plus de difficultés que d’autres à réaliser certains apprentissages ? Voici quelques questions que pose l’Association pour la Recherche en Neurosciences (ARN) avec le groupe EDUCO et l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Une problématique importante se pose donc : connaître le cerveau pour mieux enseigner et intervenir auprès des élèves. Cerveau et pratiques pédagogiques La « neuroéducation », néologisme si l’on voulait, aiderait, donc, à comprendre de quelle façon les nouvelles connaissances sur le cerveau peuvent guider les pratiques pédagogiques des enseignants, orthophonistes, psychologues scolaires et les autres intervenants de l’éducation scolaire. Architecture initiale Cerveau et robot Le corps ou la tête Drame de Sita.
Pourcentage moyen de la rétention du contenu après 24 heures, selon la méthode d'enseignement Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes.
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