Les styles d'apprentissages Une approche constructiviste La prise en compte des styles d’apprentissages participe d’une approche constructiviste. L’apprentissage est, dans cette approche, considéré comme une interaction entre un apprenant et un objet conduisant à une représentation mentale qui constitue un outil pour comprendre le monde, s’y adapter ou le modifier en intervenant. Dans une approche constructiviste : Les connaissances sont construites. La prise en compte des différences interindividuelles Le style d’apprentissage représente un ensemble de préférences personnelles concernant les situations d’apprentissage. Il est difficile de ne pas prendre en compte les caractéristiques individuelles de l’apprenant. Par principe, il est indépendant de l’efficience du sujet donc un même niveau d’efficience peut être atteint par des personnes ayant des styles d’apprentissages différents. Les styles d’apprentissages interrogent également la conception des ressources pédagogiques Différents modèles Robert J. Références
Un jeu pour réviser la grammaire en s'amusant C’est en lisant le livre Donner l’envie d’apprendre de Alain Sotto et Varinia Oberto que j’ai eu l’idée de développer ce jeu des 7 familles grammaticales. Alain Sotto et Varinia Oberto expliquent que les jeux de société sollicitent l’observation, la concentration, la mémoire et la réflexion. Par ailleurs, l’enfant prend plaisir à apprendre et à réviser quand il joue. J’ai donc créé ce jeu dans l’objectif de l’utiliser avec des élèves de Cm1, Cm2 et 5° que j’accompagne dans leurs apprentissages. Il y a 7 familles et chacune est composée de 6 membres : verbes (boire, vaincre, plier…) J’ai fait en sorte de mettre des verbes de chaque groupe afin que les membres de la famille représentent au mieux la diversité de la famille. adverbes (assez, beaucoup, trop…) Il y a à la fois des mots « outils » et des adverbes formés à partir des adjectifs (lentement par exemple). prépositions (dans, sans, pour…) déterminants (la, votre, un…) adjectifs (magnifique, français, bleue…) pronoms (tu, leur, duquel…)
Cartographie des courants pédagogiques Dans le cadre de notre activité d’enseignant ou de formateur nous sommes amenés à développer des stratégies d’apprentissage et à les adapter en fonction de nos apprenants et objectifs de formation. Dans chacune de ces stratégies ou courants pédagogiques il est possible de puiser des idées pour ensuite améliorer notre pratique et diversifier la transmission du savoir. Je vous propose donc de revoir ces courants pédagogiques sous forme de carte mentale. Cette carte heuristique que j’ai réalisé synthétise les grands courants qui ont traversé notre société (le constructivisme, le cognitivisme, la transmission, le béhaviorisme, le Socio-constructivisme ). Les différentes branches de cette carte présentent : Les principesLes points forts et les faiblessesLes rôles de chacun, enseignants et apprenantsDes exemples et des références Lien vers la carte Pour la télécharger cliquer sur ce lien ci-dessous Olivier Legrand
La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. L’outil de la carte de concepts facilite le travail du formateur en lui permettant d’organiser les savoirs de sa formation. Ensuite, au bout de chacun des objectifs le formateur indique, à partir des mots clés des objectifs, les concepts clés à traiter pour chacun des objectifs. Composantes de la carte 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Like this:
Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes.
L'accord du participe passé, le jeu Depuis 3 ans que nous avons commencé le français à la maison, je fabrique des jeux pour mettre en pratique les notions barbantes qu'il faut bien maîtriser pour écrire correctement le français. La forme ludique permet une assimilation rapide et sans efforts. Mais pour aboutir à un plateau de jeu efficace, ou un jeu de cartes qui supporte bien la notion grammaticale que je veux que Mathurin mémorise, je passe bien souvent des heures et des heures à imaginer, brouillonner, tester les idées. J'en ai même fait une nuit blanche une fois ! Aujourd'hui, pour faire suite à mon post sur l'accord du participe passé, je propose le jeu qui va avec : (n'oubliez pas de relier les cases 10 et 11 au feutre) Il s'agit d'une sorte de jeu de l'oie, avec un départ, une arrivée. Matériel : - un pion par joueur (Eugénie nous a fabriqué de jolis pions avec des iron beads, ces perles qu'on assemble à plat, puis qu'on repasse au fer pour les coller), - un dé. Comment jouer : Je jette le dé et avance en fonction.
Pédagogie ouverte et triangle de Houssaye J’ai cherché à voir quels liens on pouvait trouver entre la pédagogie ouverte et le triangle de Houssaye. Il me semble que l’on peut placer les sommet de l’un entre les lobes de l’autre. L’enseignant se retrouve ainsi entre transparence et la participation, l’étudiant entre la participation et la coopération et le savoir entre la coopération et la transparence. Voyons ce que cela implique sur les différents processus définis par Housaye. 1 – Enseigner Ce processus est associé à la transparence de la pédagogie ouverte. 2 – Former La relation entre l’enseignant et les apprenants est ici très axées dans une dimension ‘participative’ qui est un des axes essentiels de développement de nos sociétés : communautés de pratiques, d’apprentissage, démocratie participative, wirearchie, … autant de concepts qui se développent et auxquels il faut sensibiliser et former nos étudiants/élèves/apprenants pour qu’ils soient de véritables acteurs de la société. 3 – Apprendre 4 – Prise de recul Jacques Dubois
La taxonomie de BLOOM La classification des objectifs en catégories est ce que l'on appelle la « Taxonomie des objectifs ». L'intérêt d’une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d’autres, permet d’adapter la méthode de formation. De ses travaux Benjamin Bloom , psychologue en éducation, a fait émerger une classification des niveaux de pensée importants dans le processus d'apprentissage. Vis à vis du domaine cognitif, Bloom identifie 6 types d'activités, du plus simple au plus complexe, comprenant chacune un ou plusieurs sous-domaines : Bloom fait l'hypothèse que les habiletés peuvent être mesurées sur un continuum allant de simple à complexe. La taxonomie des objectifs éducationnels de Bloom est composée des six niveaux suivants : la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l’évaluation. 1-Retenir des connaissances Il peut s’agir de : Il peut s’agir de
Organisez votre scénario pédagogique avec le mindmapping Un petit rappel : Le mindmapping ou la carte heuristique est une méthode très créative pour structurer l’information et ses idées. Si vous adoptez cette méthode pour gérer votre ingénierie pédagogique vous prendrez conscience que la carte mentale peut réellement optimiser la construction et la scénarisation de vos séquences de formation. Pour vous en convaincre j’ai créé une map qui vous permettra de gérer votre ingénierie. Les chapitres qui suivent vous guideront dans l’exploitation de cette carte Présentation de l’organisation de la carte Au centre de la carte on retrouve l’objectif global du module ou la compétence à acquérir par exemple “développer une stratégie de vieille sur internet”. Les séquences Les premiers sujets sont dédiés à la scénarisation de vos séquences et nous prendrons comme exemple ce module qui contient 7 séquences. Ce fichier qui a été inséré dans la carte est un document Word. Lien de téléchargement : Organiser son scénario pédagogique avec le Mindmapping
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.
Méthodes pédagogiques Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Tout comme les postures décrites ci-dessus, en règle général un établissement ou un enseignant valorise plus à un instant donné une méthode qu’une autre ; bien sûr la méthode unique imposée ou obligatoire serait une erreur, car elle appartient au libre choix de l’enseignant ou de l’étudiant et est souvent affaire de circonstances. Historiquement, il y a eu des effets de mode ou la croyance à certains moments en une méthode-miracle qui permettrait l’apprentissage de tous. Permettant la facilitation de l’apprentissage et la médiation du savoir, il est important de ne pas céder aux illusions pédagogiques et donc régulièrement de faire le point sur la méthode pédagogique qu’un acteur ou une institution valorise à un moment précis. Méthode expositive, transmissive, passive ou magistrale Méthode démonstrative Méthode interrogative ou maïeutique