Les styles d'apprentissages Une approche constructiviste La prise en compte des styles d’apprentissages participe d’une approche constructiviste. L’apprentissage est, dans cette approche, considéré comme une interaction entre un apprenant et un objet conduisant à une représentation mentale qui constitue un outil pour comprendre le monde, s’y adapter ou le modifier en intervenant. Dans une approche constructiviste : Les connaissances sont construites. La prise en compte des différences interindividuelles Le style d’apprentissage représente un ensemble de préférences personnelles concernant les situations d’apprentissage. Il est difficile de ne pas prendre en compte les caractéristiques individuelles de l’apprenant. Par principe, il est indépendant de l’efficience du sujet donc un même niveau d’efficience peut être atteint par des personnes ayant des styles d’apprentissages différents. Les styles d’apprentissages interrogent également la conception des ressources pédagogiques Différents modèles Robert J. Références
La taxonomie de BLOOM La classification des objectifs en catégories est ce que l'on appelle la « Taxonomie des objectifs ». L'intérêt d’une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d’autres, permet d’adapter la méthode de formation. De ses travaux Benjamin Bloom , psychologue en éducation, a fait émerger une classification des niveaux de pensée importants dans le processus d'apprentissage. Vis à vis du domaine cognitif, Bloom identifie 6 types d'activités, du plus simple au plus complexe, comprenant chacune un ou plusieurs sous-domaines : Bloom fait l'hypothèse que les habiletés peuvent être mesurées sur un continuum allant de simple à complexe. La taxonomie des objectifs éducationnels de Bloom est composée des six niveaux suivants : la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l’évaluation. 1-Retenir des connaissances Il peut s’agir de : Il peut s’agir de
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.
Des concepts de base en pédagogie Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Institut National des Sciences Appliquées Des concepts de base en pédagogie Navigation secondaire Rechercher Accès directs Navigation de la rubrique Théories de l'apprentissage Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement : Connaître la façon dont l'enfant apprend.Vérifier qu'il ne construise pas une " fausse compréhension ". LE TRIANGLE PEDAGOGIQUE de HOUSSAYE : Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye, aujourd'hui professeur de Sciences de l'Education à l'université de Rouen, définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'apprenant et le savoir. Selon Houssaye, toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois éléments (les sujets actifs) et l'exclusion du troisième (qui fait le fou, ou le mort)
8 façons d'exploiter la puissance du mind mapping au quotidien ! Je ne dirais jamais assez de bien de ce formidable outil qu’est le mind mapping. Pour rappel, une mind map ou carte mentale consiste à exposer visuellement vos idées. On part d’une idée centrale et on en décline les différentes composantes dans des branches tout autour. Le but: avoir un véritable plan visuel de vos idées pour plus de clarté et d’efficacité. Dans cet article, je vais évoquer plusieurs façons d’utiliser le mind mapping pour accomplir une variété de tâches. Leur utilisation n’ayant comme limite que votre imagination, je vous encourage fortement à explorer cet outil et voir comment vous pouvez l’intégrer à votre vie. Si vous voulez aller plus loin et exploiter tout le potentiel des cartes mentales, sachez qu’il existe une excellente formation sur le sujet. Grâce à elle, vous apprendrez notamment à: Pour voir la vidéo de présentation de cette méthode simple et ludique, cliquez sur l’image ci-dessous En attendant, place à l’article ! 1. Le mind mapping en réunion 2. 3. 4. 5. 6. Qui ?
Méthodes pédagogiques Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Tout comme les postures décrites ci-dessus, en règle général un établissement ou un enseignant valorise plus à un instant donné une méthode qu’une autre ; bien sûr la méthode unique imposée ou obligatoire serait une erreur, car elle appartient au libre choix de l’enseignant ou de l’étudiant et est souvent affaire de circonstances. Historiquement, il y a eu des effets de mode ou la croyance à certains moments en une méthode-miracle qui permettrait l’apprentissage de tous. Permettant la facilitation de l’apprentissage et la médiation du savoir, il est important de ne pas céder aux illusions pédagogiques et donc régulièrement de faire le point sur la méthode pédagogique qu’un acteur ou une institution valorise à un moment précis. Méthode expositive, transmissive, passive ou magistrale Méthode démonstrative Méthode interrogative ou maïeutique
Guide pédagogique : courants, démarches, méthodes, types de savoir et exercices Comprendre les modèles pédagogiques est essentiel pour toute personne exerçant bénévolement ou professionnellement dans les domaines de la sensibilisation, de l’apprentissage ou de la formation au numérique (ou à d’autres sujets). Le portail FOAD Spirit propose un dossier de 25 pages, gracieusement téléchargeable (en pdf) : le mini-guide pédagogique qui propose une présentation des différents courants, méthodes et démarches pédagogiques ainsi que les types de savoirs. Exploration de la pédagogie avec exercices Ces connaissances concentrées en un document unique de synthèse donnent à voir les différentes approches pédagogiques et présentent une démarche active avec un exercice à penser en continu et à compléter en fin de dossier pour aider à réaliser le jeu du mot mystère. Sommaire du mini-guide pédagogique 3 courants pédagogiques Le behavorisme Le constructivisme Le socio-constructivisme Les démarches pédagogiques La démarche déductive La démarche inductive La démarche dialectique Annexes
Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.
Les postures enseignantes, les postures élèves, et les APC... Une discussion au sujet des nouveaux APC et de ce qu’on peut en faire m’a fait penser à un apport théorique reçu au cours d’un stage PMQC (Plus de Maitre Que de Classe). L’une des interventions portait sur les gestes professionnels et les postures d’apprentissage des élèves. Cette intervention s’appuyait sur les travaux de Dominique Bucheton, professeur des universités, IUFM de Montpellier, directrice du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique éducation et formation. Les « postures d’étayage » se placent du point de vue de l’enseignant : Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches, l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie. Une posture d’accompagnement : le maître apporte, de manière latérale, une aide ponctuelle, en partie individuelle en partie collective, en fonction de l’avancée de la tâche et des obstacles à surmonter. Bibliographie :
Roland Goigoux : quels savoirs utiles aux formateurs Roland Goigoux résume ici en une heure les quatorze heures de cours qu’il assure dans le master de formation de formateurs de Clermont. (ESPE Clermont Auvergne et laboratoire ACTé), conférence faite devant les candidats au CAFIPEMF et CAFFA (diplômes formateurs premier et second degré). Le texte ci-dessous résume son propos, selon le découpage présenté. player1 commande et raisonnement La demande adressée aux enseignants par l’institution s’est progressivement déplacée d’une obligation de moyens à une obligation de résultats. La question du « professionnalisme enseignant » requiert du professeur non seulement de maitriser ce qu’il a à enseigner, mais aussi de devenir un spécialiste des apprentissages. Le rôle des enseignants-formateurs En conséquence, le travail du formateur consiste à apporter des connaissances sur les apprentissages et les conditions qui facilitent ces apprentissages. Un modèle de recherche de plus en plus prégnant : « évidence-based-policy » Selon R. 1. 2. 3. 4. 5.
4 stades de perturbation de l’apprentissage traditionnel par les TIC Il existe une bonne variété de modèles théoriques pour situer l’enseignant dans son progrès technopédagogique (SAMR, ASPID, Raby, matrice MIT, etc.). En voici un qui s’intéresse aux élèves. Je suis tombée sur cette infographie diffusée sur Twitter par le site américain TeachTought. Elle présente 4 stades d’intégration de la technologie non pas dans l’enseignement, mais dans l’apprentissage. Le modèle interroge le degré de perturbation de l’apprentissage traditionnel apporté par les TIC. En voici une traduction et une adaptation libres : Premier stade : Apprentissage dirigé L’apprenant utilise la technologie de façon dirigée. L’apprenant est dirigé dans le choix et l’utilisation constructiviste de la technologie à des fins d’apprentissage, mais c’est souvent pour accomplir des tâches purement académiques (qui seraient entièrement réalisables sans la technologie). Deuxième stade : Apprentissage encadré Troisième stade : Apprentissage mobile. Quatrième et dernier stade : Apprentissage autodirigé
Fonction cognitive : l’attention Qui n'a jamais entendu dire ou dit : "J'ai du mal à me concentrer !" ou "Tu ne fais pas assez attention !". L’attention est une fonction cognitive complexe qui est primordiale dans le comportement humain. Elle correspond à un processus de sélection d'un événement extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (pensée) et au maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. L'attention n'est pas stable mais fluctuante. Plusieurs formes d’attention L’état d’alerte Un coup de feu ou de tonnerre captera toute notre attention automatiquement. L'attention peut aussi intervenir de façon volontaire Si, pour une promenade en ville, vous avez opté pour une paire de chaussures qui vous fait mal, toute votre attention va se focaliser sur la recherche d'un endroit agréable pour vous reposer, ce qui vous amènera, par exemple, à repérer un banc dans un jardin. L’attention sélective L'attention partagée Les facteurs qui diminuent nos capacités attentionnelles Les troubles de déficit de l’attention
Vocabulaire - FORMATEUR § Connaître les fondamentaux de la formation professionnelle : le vocabulaire commun,... Ci-dessous, propositions de définitions. Ce n'est pas exhaustif, c'est incomplet...évidemment ! L’activité est la mise en œuvre d’une situation pensée par l’enseignant, dans une perspective d’apprentissage "ce que fait l'élève" C’est l’élève qui apprend, et lui seul. Philippe MEIRIEU « L’école, mode d’emploi », 1985 Conception de l’activité intellectuelle qui s’attache aux corrélations entre les stimuli extérieurs et les comportements. Les tenants du behaviorisme soutiennent la thèse selon laquelle nos idées, notre personnalité ainsi que nos comportements sont le résultat de l'expérience que l'environnement nous fait vivre. Cette conception a inspiré les premiers travaux de la pédagogie par objectifs, qui s’efforçaient de traduire systématiquement les contenus des programmes en comportements attendus de l’apprenant. Capacités : aptitudes à mettre en œuvre les connaissances dans des situations variées. 1.