Une étude montre que la dyslexie peut être évitée chez les jeunes enfants grâce à des exercices spécifiques
Une étude montre que la dyslexie peut être évitée chez les jeunes enfants grâce à des exercices spécifiques [Date: 2008-08-26] D'après une recherche récente effectuée par le Centre d'excellence finlandais pour la recherche sur l'apprentissage et la motivation, la dyslexie à un stade avancé peut être évitée en pratiquant des exercices spécifiques. Sans entrer dans les détails, le terme «dyslexie» fait référence à des difficultés de lecture. Les exercices sont intégrés dans un programme informatique qui est disponible en ligne gratuitement. Selon le professeur Lyytinen, le jeu informatique parvient à attirer et à maintenir l'attention des enfants d'une manière «qu'ils trouvent amusante, même s'ils éprouvent des difficultés à apprendre à lire». La recherche a établi une comparaison entre 107 enfants dont au moins l'un des parents était dyslexique, et un groupe de contrôle composé d'enfants sans prédisposition héréditaire à la dyslexie.
Enfants dyslexiques : leur écriture peu lisible est due à une surcharge cognitive
La dyslexie est une difficulté d'apprentissage du langage écrit se manifestant par une mauvaise association des sons et des syllabes écrites et entrainant souvent une écriture désordonnée, difficilement lisible, voire une inhibition. En cela, elle rappelle la dysgraphie, qui désigne un trouble mécanique du mouvement d'écriture. Souvent associés dans leur diagnostic comme dans le traitement des personnes touchées, ils ne vont pourtant pas toujours de pair. Une étude grenobloise du CNRS a ainsi démontré que les enfants dyslexiques n'écrivaient pas plus lentement que les autres, ce qui aurait démontré un trouble moteur, mais ont en réalité besoin de plus de pauses en raison d'une surcharge cognitive pendant le processus. Les enfants dyslexiques écrivent aussi vite que les autres, mais font plus de pauses Production du mot "cuvette" par un enfant dyslexique. Une surcharge cognitive plus importante pendant le processus d'écriture Bien diagnostiquer pour bien traiter
Des physiciens de Rennes 1 ont percé le mystère de la dyslexie
Physiciens à l'université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques. Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c'est d'abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications. C'est un trouble qui touche près de 10% de la population mondiale soit près de 700 millions de personnes: la dyslexie. Deux physiciens de l'université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars, viennent de faire une découverte qui permet de mieux comprendre pourquoi des personnes sont dyslexiques et par conséquent de trouver de nouvelles voies pour les aider. « Dans chaque œil, nous avons ce que l’on appelle une tache de Maxwell, du nom d’un célèbre physicien du XIXe siècle » explique Albert Le Floch. Vers de nouveaux traitements Ils ont mené leur étude sur deux cohortes.
Des scientifiques découvrent une variante génétique associée à la manualité et à la dyslexie
Des scientifiques découvrent une variante génétique associée à la manualité et à la dyslexie [Date: 2010-11-08] Une nouvelle cartographie génétique des enfants atteints de dyslexie révèle un rapport entre la manualité (ou prévalence manuelle) et les troubles associés au langage, soutenant ainsi un problème communément discuté. Des scientifiques britanniques ont découvert une variante du gène PCSK6, gène associé à la manualité chez les enfants souffrant de dyslexie. Présentée dans la revue Human Molecular Genetics, l'étude était en partie financée par le projet NEURODYS («Dyslexia genes and neurobiological pathways»), à hauteur de 3 millions d'euros au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC) pour l'étude de la base biologique de la dyslexie. La droiterie manuelle est beaucoup plus répandue que la gaucherie. Pour de plus amples informations, consulter: NEURODYS:
Un dépistage précoce de la dyslexie
En France, environ un enfant sur dix présente des difficultés pour lire. Sa lecture est lente et laborieuse, entachée de nombreuses erreurs, car il n’arrive pas à identifier les mots écrits : il est dyslexique. Il s’agit d’un trouble développemental, en ce sens qu’il surviendrait lors du développement cérébral de l’enfant, en l'absence de toute déficience auditive, visuelle ou intellectuelle. Nora Raschle, de l’Hôpital pour enfants de Boston, et ses collègues ont confirmé que le trouble existe avant l’apprentissage de la lecture, et qu'on pourrait le dépister si l’on disposait des outils adéquats. Des anomalies dans le réseau cérébral de la lecture sont en effet visibles en imagerie par résonance fonctionnelle chez l'enfant susceptible de devenir dyslexique, avant qu'il n’apprenne à lire. La dyslexie se met en place lors du développement cérébral et l’on sait, grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, que des anomalies sont visibles dans le cerveau de l’enfant qui apprend à lire.
Les causes de la dyslexie - un texte de Michel Habib
Il y a quelques années à peine, on concevait la dyslexie comme une difficulté d'apprentissage en rapport avec un trouble particulier de l'intelligence et favorisé par un contexte psychologique et familial souvent considéré comme déterminant. On sait à présent qu'il n'en est rien. Depuis une quinzaine d'années, en effet, divers travaux de recherche ont permis de préciser les particularités de la structure cérébrale du dyslexique. Trop de “ matière grise” peut nuire ! Des travaux américains ayant étudié au microscope des cerveaux de sujets qui avaient été de leurs vivants dyslexiques, ont mis en évidence des anomalies de la structure du cortex cérébral. Des anomalies microscopiques sur les voies visuelles et auditives Latéralisation du cerveau et dyslexie : quand la droite et la gauche ne se parlent plus !