La permaculture chez Patricia Gramme - RTBF Jardins loisirs Patricia et Daniel ont démarré un potager l’année passée. Les légumes poussent en ligne dans un sol non biné. Les herbes indésirables restent en place ; elles permettent de couvrir le sol en permanence et de le protéger ainsi de la sécheresse et de l’excès d’humidité. Cette méthode de culture porte un nom : la permaculture. Patricia a suivi de nombreux stages chez Josiane et Gilbert Cardon de la Fraternité ouvrière à Mouscron. Toute l’année, des semis et des plantules occupent l’espace de la serre en polycarbonate. Patricia n’arrosera pas, forçant ainsi les racines des plantules à se développer de manière à trouver l’eau dans le sol. Une autre particularité : Patricia n’arrache pas les poireaux, elle les coupe à 1 cm du sol, cela permettra d’obtenir une seconde, voire une 3ème récolte de partie verte. La méthode peut s’appliquer également aux céleris : les branches latérales seront coupées en laissant le centre. Patricia Gramme et Daniel van Daele Patricia.gramme@telenet.be
Permaculture sans frontières | L'efficacité + l'éthique site dédié à la culture aquaponique - Part 2 Publié par aquaclic | publié dans Actualité | publié le 02-06-2013 Mots-clés : aquaponie, école aquaponique, ferme aquaponie, formation aquaponique Article original : www.farmanddairy.com Les élèves de l’école de Youngstown, (Etat de l’Ohio, USA) récoltent des haricots verts à partir de plants flottants sur l’eau, dans la serre aquaponique du centre d’apprentissage Choffin. Ils n’ont jamais cultivé de légume avant et n’en n’avaient jamais eu la possibilité jusqu’à l’ouverture, il y a quelques mois, du nouveau […] Publié par aquaclic | publié dans Actualité | publié le 26-05-2013 Article issu du site : www.allaboutfeed.net (Traduit en Français par moi même) Au cours de la conférence Alltech « Glimpse 2020″ qui c’est déroulée dans le Kentucky, Etats-Unis, de nombreux sujets ont été abordés, y compris sur les technologies de l’aquaculture. Publié par aquaclic | publié dans Systemes aquaponique | publié le 01-05-2013 Mots-clés : fishplant, mocle farm, systemes aquaponiques
untitled Nous avons testé la Windowfarm Qui a dit qu’il fallait forcément un jardin pour cultiver ? En fait, vous n’avez même pas besoin de terre ! De nombreuses solutions existent et nous allons aujourd’hui nous pencher sur celle développée par une start-up New-Yorkaise : le windowfarming. Windowfarms a été fondée en 2009 par Britta Riley comme une communauté open-source et un projet artistique notamment inspiré par les écrits de Michael Pollan et Clay Shirky. Le principe : faire pousser n’importe quoi à la maison, rien qu’avec de la lumière solaire. À l’exception des légumes-racines et de plantes céréalières comme le maïs et le blé, qui sont trop grands pour les petits pots, beaucoup de cultures sont possibles. La solution se présente comme un potager vertical dans lequel chaque pot dispose de sa propre solution nutritive, qui est géré automatiquement par une pompe à air doté d’un minuteur. Une Windowfarm est très simple d’utilisation, mais son ingénierie est plutôt sophistiquée. MacGyver, quand tu nous tiens Découpage.
La Hugelkultur et la technique du Bois Raméal Fragmenté : deux méthodes passionnantes de culture agricole biologique A la fois technique de compostage, pratique agricole ancestrale originaire de l’Europe de l’Est et méthode de permaculture particulièrement adaptée aux climats secs ou de moyenne montagne, la Hugelkultur jouit d’une certaine renaissance ces dernières années, particulièrement en Australie et aux Etats-Unis. Cette méthode de « culture en buttes » ou de « plate-bandes surélevées » basée sur la décomposition de matières organiques sur le très long terme enrichit naturellement et conserve les sols tout en réduisant voire éliminant la nécessité d’irriguer. Elle aussi en vogue depuis quelques années, la technique du Bois Raméal Fragmenté est originaire du Canada et consiste à apporter à la couche supérieure du sol un broyat constitué de résidus de branchages et de rameaux de façon à dynamiser l’activité biologique du sol et y favoriser la rétention de l’eau. Hugelkultur: un exemple de plate-bande surélevée. Illustration: Daniel Van Tassell pour
La culture sur buttes (fiche technique) Pour les bonnes raisons de pratiquer la culture sur buttes, voir ici. Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. La biointensive cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. La permaculture recherche plutôt à imiter la nature, et à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, quitte à obtenir un rendement plus faible ou à prendre plus de temps pour obtenir un résultat. 1. Dans tous les cas, la création des buttes est le moment le plus important de la mise en place du jardin. Les buttes sont espacées par des allées de 30 à 50cm de large. 30cm représentent la longueur d’un pied moyen, 50cm permettent par exemple de travailler à genoux. En récupérant la terre de surface des allées, on accroît la profondeur de terre arable. 2. La biointensive préconise plutôt des buttes orientées nord-sud. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Plantain : cette petite plante de nos jardins est l’un des médicaments les plus utiles de la planète. Vous avez l’avez piétinée, ignorée, et vous avez même essayé de l’éliminer de votre pelouse. Cependant, cette petite herbe inoffensive est l’un des médicaments les plus utiles de la planète, et elle ne demande qu’à être récoltée. Le Plantain lancéolé et le Grand (Plantago major): En général, les 250 espèces de cette plante ont les mêmes propriétés. Le grand (Plantago major)ou plantain des oiseaux, originaire d’Europe, a ses feuilles basales qui sont disposées en rosette. Indications : Le plantain contient de la pectine, de l’aucubine, des flavonoïdes (apigénine, lutéoline, quercétine) et d’autres dérivés phénoliques (acide caféique, chlorogénique) et des hétérosides (flavonol, aicdes phénol), une substance mucilagineuse (2 à 6%) riche en arabinose, galactose et acides uroniques (arabinogalactane anti-inflammatoire), de la vitamine C (8 mg/100g) ainsi que du soufre, du zinc, de la silice, du potassium et du calcium. Contre-indications : Posologie: Pour faire votre sirop c’est très simple.
BedZed, un écoquartier durable au Sud de Londres BedZED ou Beddington Zero Energy (fossil) Development est un petit quartier, îlot résidentiel de 82 logements pour 250 habitants, construits au sud de Londres par le cabinet d’architectes Bill Dunster.Le projet couvre 1,7 hectares. Il comprend 2 500 m² de bureaux et de commerces, un espace communautaire, une salle de spectacles, des espaces verts publics et privés, un centre médicosocial, un complexe sportif, une crèche, un café et un restaurant ainsi qu’une unité de cogénération. C’est le premier ensemble de cette taille et à ce niveau d’efficacité énergétique à avoir été construit au Royaume-Uni, avec les principes de l’Habitat écologique, la recherche d’alternatives à l’automobile, la diminution des pollutions et des émissions de CO2 ainsi que la mise en place d’un objectif social. Sutton, banlieue londonienne La ville résidentielle de Sutton, située à 40 mn en train au sud-ouest de Londres, fait partie des 32 municipalités constituant le grand Londres. Une ville éco-citoyenne
L’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka et la permaculture L’article suivant est la traduction d’un article de Larry Korn sur les liens entre agriculture naturelle et permaculture. Cet article est d’autant plus intéressant qu’il existe souvent une confusion entre les deux concepts dans le monde francophone. Je détaille un peu plus ma compréhension de leurs différences dans ce billet. Masanobu Fukuoka est un agriculteur/philosophe qui vit[1] sur l’île de Shikoku dans le sud du Japon. Masanobu Fukuoka Comment cela est-il possible ? Je n’avais pas entendu parlé de permaculture à ce moment là, mais je vois maintenant que la ferme de Fukuoka est un modèle classique d’une conception permaculturelle. Fukuoka, dans son livre "La révolution d'un seul brin de paille" est peut-être celui qui a le mieux exposé la philosophie de base de la permaculture. Mollison et Fukuoka ont pris des routes complètement différentes pour arriver en grande partie au même endroit. Le concept clef est "design" (ou conception, ou planification). Mais par où commencer ? Fukuoka
Garden Tower : le jardin bio à domicile Comment cultiver une nourriture saine de ses propres mains quand on habite en ville ? C’est pour répondre à cette question qu’est née la Garden Tower, véritable petit jardin urbain de 7,6m2 de surface cultivable pour à peine plus d’1m2 de surface au sol. Conçue en plastique recyclable, cette petite tour autonome qui vise à relocaliser la production alimentaire accueille jusqu’à 50 plantes grâce au compost qu’elle génère elle-même. Qui n’a jamais rêvé de cultiver ses propres légumes et salades ? Séduisante, l’idée reste pourtant une utopie aux yeux de millions de citadins. Ecologique et quasi-autonome © Garden Tower Project Perforée de larges fentes, la tour permet de cultiver jusqu’à 50 plantes différentes de façon rapide et naturelle. De par sa structure qui limite l’évapotranspiration, la tour consomme moins d’eau qu’une culture sur sol à surface équivalente ou d’autres conteneurs traditionnels. Projet collaboratif et socialement responsable Nicolas Blain
On commence quand ? Bon, il ne vous aura pas échappé que la situation est grave. La pollution de l’air devient générale, les dépassements en matière de particules fines mais aussi de dioxyde d’azote concernent la plupart des agglomérations françaises. Les gens meurent et la France doit payer des amendes à l’Europe pour non respect des normes relatives à la qualité de l’air. La raison? « La première cause d’exposition de la population dans les grandes agglomérations est le trafic automobile; c’est donc là qu’il faut agir, en restreignant l’usage de la voiture, en développant les transports en commun propres, les plans de déplacement des entreprises » (Source: Le Monde) Les hommes politiques se taisent, personne ne bronche. Les plus grandes villes d’Europe ont quasiment toutes mis en place des zones de protection de l’atmosphère ou des péages urbains. Sous prétexte de ne pas instaurer une « injustice sociale », on se refuse à créer ces zones de protection de l’atmosphère ou autres péages urbains.
Permaculture & forêt nourricière - Extrait du jardin extraordinaire de Philip Forrer Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois Ce jour de printemps, Charles Hervé-Gruyer est accroupi au pied d’une butte de terre et repique des navets. Autour, une mare et un cours d’eau où viennent se réfléchir les rayons du soleil, de quoi augmenter légèrement la température de la butte cultivée. Nous sommes ici sur une petite île de la ferme du Bec Hellouin, à une cinquantaine de kilomètres de Rouen, dans l’Eure. Des canards [1] barbotent et viennent, quand c’est nécessaire, happer les limaces qui menacent les cultures. Sur le côté poussent des roseaux. Un peu plus loin, un jardin-forêt – entendez, des arbres et arbustes fruitiers mélangés à des plantes aromatiques et médicinales – abrite les cultures des vents dominants. « Nous avons créé des petits milieux qui interagissent entre eux, avec une circulation de la matière organique », explique Charles. « Un cocon de nature vivante, protégée. » Sur son île, Charles Hervé-Gruyer ressemble un peu à un aventurier… de l’alimentation de demain. Une agriculture sans pétrole