La ville américaine de Detroit renaît après la faillite La ville de Detroit (Michigan), berceau de l'industrie automobile américaine, est devenue en juillet 2013, la plus grande ville américaine à se déclarer en faillite. Mais début 2014, la ville est déjà en train de se rétablir. Les habitants de la ville cherchent à se défaire de cette image de ville délabrée. Alors certains détruisent pour mieux reconstruire. Les maisons abandonnées ont été cédées pour un dollar symbolique par la municipalité. Une association les achète et les rase avec les moyens du bord, à coups de masse. De son côté, Dan Gilbert, un milliardaire natif de la ville qui a fait fortune dans la finance, est devenu l'ambassadeur de la relocalisation à Detroit.
Grandeur et décadence de Detroit Reportage Bochum : le projet Detroit ARTE Journal - Les habitants de Bochum, en Allemagne, ne se laissent pas abattre : l'usine Opel ferme ? Culture, Economie, Allemagne Detroit : la culture en solde ARTE Journal - L'administrateur spécial chargé de redresser les finances de la ville américaine en faillite a sérieusement songé à vendre des tableaux du musée public d'art de Détroit. Culture, Economie, États-Unis Detroit : du déclin au sursaut ? ARTE Reportage - Dette, chômage, criminalité, absence de services publics dignes de ce nom : la ville de Detroit, dans le Michigan, se déclare en faillite. Economie, États-Unis
Detroit, «une ville-icône devenue capitale abandonnée» Mercredi, commençait à Detroit aux Etats-Unis une série d'audiences à l’issue desquelles il sera décidé si la ville peut être placée sous le «chapitre 9», le régime américain des faillites réservé aux municipalités, tel que le souhaite le gouverneur du Michigan depuis juillet. Mais ce processus long et coûteux divise les habitants de la ville. Voici l’éclairage de l’économiste et urbaniste George Galster (photo DR), de l’université de Wayne, auteur d’un ouvrage de référence sur la ville dont il est originaire et sur ses habitants, Driving Detroit. La procédure de mise en faillite de Detroit, qui pourrait permettre d’assainir les finances de la ville, divise les habitants. Pourquoi ? Il y a plusieurs problèmes. Ensuite, le mécontentement des habitants vient du fait que cette procédure coûte une fortune, notamment en frais légaux, ils se comptent en milliards de dollars. Il y a enfin un élément racial, comme tout ce qui touche à Detroit, où 85% de la population est afro-américaine.
Detroit, de "Motor City" à "shrinking city": - le lien HGEMC Detroit est une shrinking city, c'est-à-dire une ville qui connaît la désurbanisation et la désindustrialisation. La ville retrécit. En effet si en 1950, Detroit comptait 1,8 million d'habitants, elle n'enregistre aujourd'hui que 706 000 personnes. La ville a perdu la moitié de sa population. En 2011, les 35 % du territoire municipal sont inhabités. Les crises économiques successives de la seconde moitié du XXème s accélérèrent le déclin industriel de Detroit. Une ville qui “rétrécit” (shrinking city) Détroit Le terme de "shrinking city", traduit par ville rétrécissant, désigne un phénomène de rétrécissement urbain qui touche les villes sur trois plans : démographique, par la perte de population ; économique, par la perte d’activités, de fonctions, de revenus et d’emplois ; et social, par le développement de la pauvreté urbaine, du chômage et de l’insécurité. Les shrinking cities sont d’abord associées au "déclin urbain" ou encore à la "décroissance urbaine" des villes industrielles états-uniennes et allemandes (schrumpfende Städte) dans les années 1970-1980 et touchent désormais un certain nombre de grandes villes du monde, d’abord européennes et, depuis les années 1990, des pays émergents. Elles sont la manifestation spatiale d’une mise à l’écart de ces villes dans la mondialisation. Sitographie à propos des Shrinking cities : Géoconfluence, glossaire : Pistes pour une étude de cas sur Détroit Analyser et comprendre un document I.
Detroit, ou l'appréhension du vide Dans le cadre d'un workshop international à Detroit en décembre dernier, 50 étudiants de cinq nationalités, dont une dizaine de Français, ont tenté, dans une ville au développement atypique et littéralement vidée de ses habitants, de proposer une pensée urbaine et des pratiques architecturales alternatives. Une proposition ardue dans un contexte perturbant. Andrew Zago, qui a conçu le nouveau musée d'art contemporain de Detroit (Michigan, USA), inauguré en 2006, explique au sujet de ce bâtiment qu'il s'agit "d'un acte de guérilla architecturale". Ce musée, entièrement tagué sur sa façade et installé dans une concession automobile abandonnée sur une avenue semi-déserte, témoigne de la difficulté de redynamiser une ville dont la quasi-totalité de la population blanche s'est littéralement enfuie, au début des années 70, laissant le centre exsangue. Detroit est la principale ville de l'Etat du Michigan, avec aujourd'hui plus de 870.000 habitants. Christophe Leray
shrinkingcities : Detroit Detroit /// Situated in the northern Mid-West of the USA, Detroit became the centre of American car production at the beginning of the twentieth century. The "Big Three" ? Chrysler, Ford and General Motors ? created the ultimate "Motor City". It was here that the first street was surfaced with concrete; here that Davison Freeway, the first city motorway, was built. After 1950, the boom town became one of the first to experience the drift of population to the edge of town. The suburbanisation of Detroit was no creeping reduction in density. Economy /// In 1899, Ransom Olds opened the first car factory in Detroit. After 1950, the gigantic factories were decentralised, partly for strategic military reasons, partly owing to the drift, of white people especially, to the suburbs. Retailers were also attracted to suburbia. With the upturn in car production following the end of the Second World War, more and more black people came to Detroit to work.
Detroit : se réduire et verdir pour ne pas mourir Urbanisation inversée, désurbanisation, ruralisation, décroissance urbaine : quel que soit le nom qu'on lui donne, le maire de Detroit, Dave Bing, Michigan, pense avoir trouvé la solution à la déchéance de sa ville, ancien phare de l'industrie automobile ravagée par la récession. Dans les années cinquante, Detroit résonnait encore comme une promesse aux oreilles d'une Amérique industrielle. La plus grande ville du Michigan accueillait alors près de deux millions d'habitants. Soixante ans plus tard, il n'en reste plus que 800 000, noirs à plus de 80 %, deux fois plus pauvres que dans le reste du pays. Une grande partie du centre-ville est à l'abandon : fenêtres et portes murées, usines désaffectées, quartiers fantômes ont transformé Motown et Notown. La municipalité veut mettre en œuvre un plan d'aménagement urbain radical, raser 10 000 maisons en trois ans et ramener en ville les terres agricoles qui y florissaient avant qu'Henry Ford n'en fasse Motor City à la toute fin du XIXe siècle.