Territ'eau Le type de végétation présente peut être associé à trois grands pôles (figure 4). Figure 4 : Diversité végétale des bordures de champ selon leur mode d’entretien passé et présent. D’après INRA SAD-Paysage, 2003. • Le type « forestier » caractérisé par un couvert d’arbres important, des conditions particulières (ombre, accumulation de feuilles mortes …) et des espèces des forêts, • Le type « prairial », où le couvert arboré est absent mais où se développe un tapis herbacé proche des prairies permanentes et favorisé par le pâturage et la fauche, • Le type « adventices des cultures » favorisé par la mise à nu des sols et le désherbage chimique notamment, • Le type à « fougères et à ronces ». Ce type dépend : - des systèmes de production présents sur le territoire (éleveurs laitiers, production porcine …) et de leur évolution récente ; - de l’ utilisation agricole de la parcelle adjacente (cultures, prairies permanentes et temporaires, pâturées ou non …) ;
Ille et Vilaine (35)<br>De la plantation à la valorisation du bois Reboiser nos campagnes est une bonne chose pour l'environnement, c'est encore mieux quand le bois de bocage peut ensuite être valorisé. Cela permettant aux agriculteurs de rentabiliser l'entretien et d'éviter de brûler les branches sur place. « Différentes utilisations se développent progressivement », ont souligné les partenaires* d'une opération de sensibilisation à la filière bois énergie, le 21 février à Montfort-sur-Meu. Chaufferies, paillages, litières Agriculteurs et élus de la Communauté de communes ont pu observer la déchiqueteuse de la Cuma d'Iffendic en action sur une parcelle agricole. Les branches de taille et entières, une fois transformées en plaquettes, sont transportées via des remorques sur le lieu de stockage. « Les plaquettes de bois peuvent être utilisées dans des chaufferies individuelles ou collectives, pour le paillage des haies ou en litière pour les bovins, les porcins... », rappelle Jérôme Oger, animateur à la FDCuma et au Collectif Bois Bocage 35 (CBB 35).
Association 3B Deux visions du paysage se distinguent dans la profession agricole Avec le renforcement de l’éco-conditionnalité et le verdissement de la future Politique agricole commune, la notion de « paysage » est devenue une problématique à part entière, voire un facteur de production. Mais selon que l’on soit agriculteur, élu ou consommateur, l’avis sur son enjeu et son rôle n’est pas le même. Véronique Van Tilbeurgh, maître de conférences en sociologie et chercheur associé au Cnrs (Université Rennes 2), a présenté les résultats d’une enquête menée auprès de 54 exploitants laitiers d’Ille-et-Vilaine, sollicités entre 2007 et 2009. Les données collectées ont été traitées et analysées en fonction de deux modèles de production : celui issu de la modernisation agricole des années 1960, fondé sur l’intensification et la spécialisation agricole donnant la priorité à la production ; et celui s’ancrant dans des pratiques plus extensives allant jusqu'aux labellisations AB et résultant, certaines fois, d’une désintensification de la production voulue par l’exploitant.
Territ'eau Le terme de bande ou dispositif enherbé recouvre « toute surface en herbe susceptible d’intercepter des écoulements de surface diffus ou concentrés » (Corpen, 19971 ). Ces surfaces en herbe semées ou naturelles sont implantées à l’aval de zones cultivées génératrices de pollution d’origine agricole et permettent la ré-infiltration plus ou moins importante du ruissellement généré en amont. En effet, les surfaces en herbe présentent en règle générale une capacité d’infiltration supérieure à celle d’un sol travaillé du fait de leurs caractéristiques intrinsèques. La bande enherbée est constituée d’un sol et d’un couvert végétal qui évolue avec la durée de présence du dispositif (enrichissement en matière organique, augmentation de la porosité, développement et augmentation de l’activité biologique y compris la faune) et son mode d’entretien. 1- la végétation au dessus du sol : constituée de tiges et de feuilles augmente la rugosité de la surface ; 2- les strates de sol :
Colloque : Autour de l'Arbre 150 participants venus de toute la Bretagne : élus, techniciens des collectivités, responsables d'associations d'environnement et bénévoles, enseignants et élèves des écoles du paysage... Alain Lafrogne, adjoint au développement durable et aux finances de la commune d’Hillion, nous a accueillis et a participé à toutes les conférences. Dominique Ramard, Président de la Commission environnement, Conseil régional de Bretagne, et Monique Le Clézio Vice-présidente, Conseil général des Côtes d’Armor sont également intervenus pour dire l’intérêt de cette rencontre. Au programme : 4 présentations d'experts complétées par des témoignages concrets d'acteurs de terrain ou d'élus.►1 - Les droits de l'arbre : l'arbre, de l'objet naturel à l'objet juridique par Patrick Le Louarn, professeur de droit public, université de Rennes 2. Témoignages Hervé L'Hévéder, adjoint au maire, commune de Louargat : reconstitution du bocage en lien avec l'Association de la Vallée du Léguer.
Le Bocage Normand en Calvados. Week-end, séjours et loisirs au coeur de la Normandie - tourisme et vacances en Normandie - Vire, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon Pastoralisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Troupeau de moutons dans le Pays basque. Le pastoralisme décrit la relation interdépendante entre les éleveurs, leurs troupeaux de ruminants et leur biotope. Cette relation débute il y a environ 10 000 ans avec la domestication de certains animaux à l'instinct grégaire. Économiquement et socialement très important dans les sociétés rurales ou primitives, le pastoralisme a décliné dans le monde occidental avec l'exode rural et l'agriculture industrielle. Cabane mobile d'un berger beauceron au début du XXe siècle. Une des spécificités du pastoralisme est la transhumance, qui voit le déplacement ou le transport du bétail de la plaine à la montagne au printemps et de la montagne à la plaine en automne. Le pastoralisme en zone de montagne connaît un recul continu[1], la pression du tourisme conduit beaucoup d’éleveurs à se tourner vers des activités touristiques, plus lucratives. Un système extensif[modifier | modifier le code] Évolution climatique
Bien tailler ses haies bocagères Une fois les haies plantées, encore faut-il savoir bien les tailler pour optimiser la croissance des arbres. Régulièrement, la chambre d'agriculture organise des formations pour permettre d'acquérir les bons gestes. Mardi 26 février, c'est autour d'une haie de 2 ans, plantée à la Bazouge du Désert, que Marie Noëlle Scour, conseillère bocage à la chambre d'agriculture explique les principes d'une taille de formation. Les "haute tige" seront les arbres les plus hauts. A deux ans, taille de formation Cette taille de formation, même si elle n'est pas très importante en nombre de branches coupées, doit être renouvelée tous les ans pendant une quinzaine d'année. Pour les arbustes, destinés à combler la haie, la taille est plus expéditive. Pour limiter les risques de dommage, la coupe doit être nette, près du tronc mais en laissant bien le bourrelet, qui permettra la cicatrisation.
Du bon usage des arbres : un plaidoyer à l'attention des élus et des énarques A l’attention des élus et des collectivités publiques, un petit cours sur l’arbre, sa gestion, sa culture, son rôle dans la ville, afin qu’il ne soit pas menacé par l’incompétence, le souci de rentabilité, le principe de précaution, le mépris de tout ce qui vit, quand ce n’est pas tout cela à la fois. Un véritable plaidoyer pour l’arbre des rues et des parcs. Vous retrouverez ainsi les 10 commandements pour les arbres : Respect : les arbres sont des êtres vivants, aussi vivants que vous ou moi. Mieux : ils sont nos protecteurs. Anticipation : avant de planifier un édifice ou un quartier neuf, faites appel à un urbaniste qui saura placer d’abord les espaces verts et les lignes d’arbres : le bâti viendra seulement par la suite. Compétence : sachez vous entourer des meilleures compétences pour le choix des essences, la plantation, les tailles de formation, l’élagage du bois mort et les diagnostics de sécurité. Gratitude : aimer les arbres, c’est une autre façon d’aimer l’homme.
Débocagisation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La débocagisation ou débocagement[1]est la régression ou la disparition du bocage. Les facteurs principaux sont la destruction des haies, le comblement des points d'eau, les agglomérations grandissantes et les décisions de politiques agricoles. La conjonction de ces facteurs engendre un phénomène d’érosion accru, une diminution de la nappe phréatique et une perte de la diversité. Historique du bocage[modifier | modifier le code] À la fin du XVe siècle, l'habitat était groupé et le sol était principalement affecté aux labours, aux bruyères et aux bois. Si les raisons de cette mutation ne nous sont pas entièrement connues, celle-ci peut s'expliquer par des circonstances économiques nouvelles, générales à toutes les régions bocagères, à savoir, l'interdiction d'exporter des céréales, d'où les surplus sur le marché[4]. Les facteurs spécifiques[modifier | modifier le code] Les haies[modifier | modifier le code] Les vergers[modifier | modifier le code]
Directive de protection et mise en valeur des paysages | Outils juridiques pour la protection des espaces naturels mise à jour: 26/09/2011 Espaces d'applicationObjectifsProcéduresActualisation / EvaluationEffets juridiquesExemplesLes différents acteurs et leur implicationPour aller plus loin Espaces d'application Les territoires concernés doivent, en application de l’article L. 350-1 du code de l’environnement, satisfaire cumulativement deux conditions : Constituer « des territoires remarquables par leur intérêt paysager ». Ce caractère remarquable « est notamment établi par leur unité et leur cohérence, ou encore par leur richesse particulière en matière de patrimoine ou comme témoins de modes de vie et d’habitat ou d’activités et de traditions industrielles, artisanales, agricoles et forestières » (art. Objectifs Ces directives « déterminent les orientations et les principes fondamentaux de protection des structures paysagères » applicables à ces territoires (art. Procédures Décret en Conseil d'Etat. Actualisation / Evaluation La directive demeure en place tant qu’elle n’est pas abrogée. Exemples