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Où va l’économie numérique ? Robotisation ou monopolisation

Où va l’économie numérique ? Robotisation ou monopolisation
"C'est peut-être difficile à croire, mais avant la fin de ce siècle, 70 % des emplois d'aujourd'hui sera remplacé par l'automatisation. Oui, cher lecteur, même votre travail vous sera enlevé par des machines. En d'autres termes, votre remplacement par un robot n'est qu'une question de temps", affirme Kevin Kelly (@kevin2kelly) dans un passionnant article pour Wired intitulé : "meilleurs que les humains : pourquoi les robots vont (et doivent) prendre votre job". Votre remplacement par un robot n'est qu'une question de temps ! Ce bouleversement est induit par une deuxième vague dans l'automatisation, estime Kevin Kelly : une vague centrée sur la cognition artificielle, les capteurs bon marché, l'apprentissage automatique et l'intelligence distribuée. Après avoir remplacé les travailleurs à la chaîne, les robots vont remplacer les travailleurs dans les entrepôts. Alors que les robots ne vont cesser d'être intégrés aux tâches manuelles, ils vont également affecter le travail en col blanc. Related:  Ressources documentaires

L’internet, un progrès Elargir l'accès à l'internet, le rendre abordable pour tous est assurément une initiative louable. C'est en tout cas celle que vient de lancer Internet.org, une coalition d'acteurs de l'internet où l'on trouve Facebook, Samsung, Ericsson, Nokia, Opera, Qualcomm et Mediatek. Le but initial de cette association a été clairement annoncé par Mark Zuckerberg lui-même via communiqué de presse (.pdf) (clamant : "la connectivité est-elle un droit de l'homme ?") et article dans le New York Times : "réduire le coût de la fourniture de services internet mobile à 1% de leur niveau actuel dans les 5 à 10 ans à venir en améliorant l'efficacité du réseau et les logiciels de téléphonie mobile". L'objectif est clair : offrir un accès internet aux deux tiers de l'humanité qui ne sont pas encore connectés au réseau. Connecter la planète, rien de moins. Effectivement, tout consommateur de services de l'internet mobile ne peut que souscrire à cette perspective. Emancipation ou assujettissement ?

Enfants et écrans : psychologie et cognition L’Académie des sciences vient de publier un rapport (.pdf) sur la relation des enfants aux écrans (disponible également sous la forme de livre aux éditions Le Pommier), un rapport qui tord le cou à nombre d’idées reçues sur le sujet et fait le point sur les connaissances scientifiques, éducatives et neurobiologiques. Comme le précisait Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences lors de la présentation publique du rapport, l’Académie a souhaité éclaircir les bases scientifiques de nos usages excessifs des écrans (voir les vidéos des présentations). Un rapport qui a voulu insister pas seulement sur les effets délétères des écrans – des effets qui existent, qui influent par exemple sur le temps de sommeil, l’attention, mais de manière plus rare qu’on a tendance à le penser – mais surtout sur les effets positifs de notre exposition aux écrans et notamment de l’exposition des plus jeunes aux écrans. A l’inverse, chaque culture apporte également son lot d’avantages.

Les 10 principales introductions en bourse de l'Histoire du Web L'IPO de Facebook, prévue pour vendredi 18 mai, s'annonce comme la plus importante de l'Histoire de la Silicon Valley, éclipsant largement celle de Google. Découvrez les 10 principales IPO Web de l'Histoire. L'arrivée en bourse de Facebook s'annonce comme une événement majeur dans la courte Histoire de la Silicon Valley. Si, en levant 16 milliard de dollars, Facebook éclipse Google et son 1,7 milliard de dollars, la performance de ce dernier n'en reste pas moins historique. Huit ans plus tard, le cours de bourse de Google a augmenté de plus de 600%. Rares sont d'ailleurs les entreprises du Web ayant réussi à concrétiser les espoirs placés en elles par leurs actionnaires. Au sein du top 10, seuls Google et LinkedIn, dont le cours de l'action a doublé depuis son introduction le 18 mai 2012, ont performé.

Etude : le piratage ne tue pas l’industrie du divertissement 01net. le 04/10/13 à 16h17 Il faut repenser la culture numérique. Il est essentiel de prendre le recul nécessaire pour analyser une situation sans précédent. Il est impérieux de se détacher des seules études commanditées par les acteurs de la « création ». Il est capital de ne pas détruire les libertés individuelles en ligne au seul argument que le piratage détruirait l’industrie du divertissement. Revenus en hausse ou stables Ce sont ces divers points qu’une étude de la London School of Economics and Political Science (LSE) passe au crible. Tendance des revenus totaux pour l'industrie musicale, en million de dollars. Evolution de paysage Et le rapport de la LSE argumente que contrairement à ce que les industries du cinéma et de la musique avancent, elles ne sont pas dans une phase de déclin terminal. Trouver de nouvelles voies Montant des revenus tirés de la distribution numérique pour la musique, en milliards de dollars. Copyright et nouvelles options Le choix de légiférer

URBA & DEVELOPPEMENT Warren Buffet veut qu'on le taxe "J'ai vérifié auprès de mes amis méga-riches pour savoir à quels sacrifices ils s'attendaient. Eux non plus n'avaient pas été touchés", se désole Warren Buffet. L'investisseur milliardaire a appelé lundi les parlementaires américains à augmenter les impôts pour les plus riches afin de réduire l'énorme déficit budgétaire du pays. Dans une tribune publiée par le New York Times, le patron du fonds d'investissement Berkshire Hathaway propose une hausse d'impôts pour les Américains dont les revenus dépassent au moins un million de dollars par an, et une hausse encore plus élevée pour ceux qui gagnent plus de 10 millions de dollars annuels. "Nos dirigeants ont appelé à un sacrifice partagé. Pas de hausse d'impôts en vue "Vous savez ce qui s'est passé depuis: des impôts plus bas et beaucoup moins de créations d'emplois". Avec

23andMe : un brevet sans intention de concevoir des bébés… à la carte 01net le 14/10/13 à 11h03 © Capture site 23andMe. Le brevet porte sur un système permettant de sélectionner les donneurs de sperme ou d'ovule en fonction de leur profil ADN. Choisir la couleur des yeux de son futur enfant, son poids, sa taille et même sa personnalité... Plus précisément, ce brevet porte sur un système permettant de sélectionner les donneurs de sperme ou d'ovule en fonction de leur profil ADN. La deuxième étape consiste à combiner les données génétiques du donneur avec celles de la mère ou du père. Un projet éthiquement et socialement dangereux Le brevet mentionne des risques médicaux, par exemple la probabilité de développer différents types de cancer, d'avoir une malformation cardiaque ou encore d'être sourd. Si plusieurs scientifiques ont publiquement remis en cause l'efficacité d'un tel système, cela n'a pas empêché le déclenchement d'un début de polémique sur les intentions de cette jeune société spécialisée dans le génome humain.

La co-éducation intergénérationnelle, monde réel et éducation traditionnelle La co-éducation intergénérationnelle : Rendre complémentaires le monde réel et l’éducation traditionnelle. Par Joël de Rosnay Pour Educavox L’éducation est au centre de toutes les stratégies de construction de l’avenir. C’est un enjeu mondial, un des grands défis du troisième millénaire, un processus primordial de survie, d’adaptation et d’évolution de l’espèce humaine que l’homme va devoir conduire dans le respect des diversités et des libertés. Sans éducation, il ne peut y avoir de participation consciente et responsable à la gouvernance des sociétés de demain. Une connaissance émiettée conduit à une éducation fragmentée. Le traitement arbitraire du savoir en territoires distincts favorise un processus d’éducation taylorien. Le changement de paradigme que nous vivons (de l’analytique au systémique) appelle d’autres modes d’éducation. Le sénior peut ainsi devenir un médiateur, un catalyseur, un animateur. Il leur manque pourtant la carte et le territoire. Joël DE ROSNAY

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