Enfants et écrans : psychologie et cognition
L’Académie des sciences vient de publier un rapport (.pdf) sur la relation des enfants aux écrans (disponible également sous la forme de livre aux éditions Le Pommier), un rapport qui tord le cou à nombre d’idées reçues sur le sujet et fait le point sur les connaissances scientifiques, éducatives et neurobiologiques. Comme le précisait Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences lors de la présentation publique du rapport, l’Académie a souhaité éclaircir les bases scientifiques de nos usages excessifs des écrans (voir les vidéos des présentations). Un rapport qui a voulu insister pas seulement sur les effets délétères des écrans – des effets qui existent, qui influent par exemple sur le temps de sommeil, l’attention, mais de manière plus rare qu’on a tendance à le penser – mais surtout sur les effets positifs de notre exposition aux écrans et notamment de l’exposition des plus jeunes aux écrans. A l’inverse, chaque culture apporte également son lot d’avantages.
URBA & DEVELOPPEMENT
La co-éducation intergénérationnelle, monde réel et éducation traditionnelle
La co-éducation intergénérationnelle : Rendre complémentaires le monde réel et l’éducation traditionnelle. Par Joël de Rosnay Pour Educavox L’éducation est au centre de toutes les stratégies de construction de l’avenir. C’est un enjeu mondial, un des grands défis du troisième millénaire, un processus primordial de survie, d’adaptation et d’évolution de l’espèce humaine que l’homme va devoir conduire dans le respect des diversités et des libertés. Sans éducation, il ne peut y avoir de participation consciente et responsable à la gouvernance des sociétés de demain. Une connaissance émiettée conduit à une éducation fragmentée. Le traitement arbitraire du savoir en territoires distincts favorise un processus d’éducation taylorien. Le changement de paradigme que nous vivons (de l’analytique au systémique) appelle d’autres modes d’éducation. Le sénior peut ainsi devenir un médiateur, un catalyseur, un animateur. Il leur manque pourtant la carte et le territoire. Joël DE ROSNAY
Réinventer un rapport au temps, par Bernard Stiegler
Bureau de Bernard Stiegler, Épineuil-le-Fleuriel, 28 juillet 2013, cliché Dom Lacroix Ce texte fait suite à la 1ère partie (Séquences vidéo 1 et 2) : Le blues du Net (Séquence vidéo 3) Est-ce que l’Europe, aujourd’hui, a les moyens de faire une proposition au monde, et de quel type pourrait être cette proposition ? Bernard Stiegler : Elle en a évidemment les moyens intellectuels comme je l’ai dit tout à l’heure, et elle en a les moyens financiers, tout aussi bien qu’infrastructurels (très bien équipée, elle met pour le moment ces équipements surtout au service du développement de l’économie californienne), mais elle doit impérativement s’en donner les moyens politiques et organisationnels : elle en a l’obligation vitale. L’avenir de l’Europe est aujourd’hui extraordinairement menacé. Bernard Stiegler, Épineuil-le-Fleuriel28 juillet 2013, cliché Dom Lacroix C’est Thalès qui a constitué la première communauté peer to peer au 7e siècle avant J-C. La plateforme Digital studies de l’IRI NB.
Avons-nous vraiment envie de devenir la Silicon Valley
C’est un petit pays que vous visitez en voiture. D’abord un long boulevard à trois voies, bordé de grands arbres – pins, palmiers, eucalyptus - qui cachent les maisons s’éparpillant à distance les unes des autres. De magnifiques maisons (les styles à la mode en ce moment : Château de la Loire et villa méditerranéenne), des maisons qui valent des millions, que leurs propriétaires dissimulent derrière des murs de briques et de petites forêts. Votre guide vous dit : "Ici, ce sont les Champs Elysées". Mais vous ne voyez personne sur ces Champs Elysées, à l’exception des rares voitures. Vous passez devant une école. Il suffit de tourner, d’emprunter la rue marchande de la ville, de passer la voie ferrée pour arriver dans un quartier semi-industriel où il n’y a plus aucun arbre. Maitres et serviteurs. Ce petit pays, ce n’est pas la Grèce, ni le Portugal. Pourquoi ? Xavier de la Porte Signaler ce contenu comme inapproprié
Une nouvelle donne pour les villes et les banlieues
A l’heure où certains essayistes se mettent à rêver d’une Union américaine regroupant le Canada et les Etats-Unis sous un socle institutionnel commun similaire à celui de l’Union européenne, un autre courant de pensée suggère de s’affranchir du fédéralisme rigide pour laisser aux villes et métropoles un rôle plus important en matière d’organisation économique et sociale. Il est probablement trop tôt pour se prononcer définitivement sur une inversion de tendance, mais les banlieues américaines n’ont plus la cote. Non seulement leur modèle économique est en crise, mais les évolutions démographiques et mentales s’accompagnent d’un regain de santé des centres-villes. Là-dessus se greffe un dynamisme renouvelé des villes. Il dépasse les traditionnels effets d’agglomération (dont l’impact marginal est devenu négatif au fur et à mesure que les mégapoles s’étendaient) ou la simple rénovation des anciennes zones industrielles. Levittown dans les années 50 1. 2. 3. 4. 5. 6. Une logique plus large
La Quadrature du Net se réorganise
Après six ans d’existence, La Quadrature du Net, l’association française de «défense des droits et libertés des citoyens sur Internet», veut passer à l’âge adulte. Elle a enfin déposé ses statuts en préfecture, a ouvert son propre compte en banque, et s’est dotée d’une organisation interne mieux structurée, avec l'aide de consultants extérieurs. Elle comportera désormais trois pôles distincts : campagnes en direction du grand public, veille politique et législative, mise en place d’outils participatifs. Son cofondateur Jérémie Zimmermann, 35 ans, qui la dirigeait depuis sa création, a décidé de prendre du recul, et de laisser la place à une direction collégiale, en cours de mise en place. Il compte profiter de cette nouvelle liberté pour voyager en Amérique latine. Côté finances, Jérémie Zimmermann affirme que la situation de la Quadrature est serrée, mais saine. La Quadrature du Net aura besoin de moyens humains et matériels, car les combats ne vont pas manquer.
26000 – Responsabilité sociétale
Les entreprises et les organisations n’opèrent pas dans le vide. La manière dont elles s’inscrivent au cœur de la société et de leur environnement est un facteur décisif pour la poursuite de leurs activités. C’est du reste un paramètre toujours plus utilisé pour évaluer leur performance globale. ISO 26000 donne des lignes directrices aux entreprises et aux organisations pour opérer de manière socialement responsable. Cela signifie agir de manière éthique et transparente de façon à contribuer à la bonne santé et au bien-être de la société. Vidéo : L’ISO et la responsabilité sociétale ISO 26000:2010 contient des lignes directrices et non des exigences. La norme a été publiée en 2010 au terme de cinq années de négociations entre un très grand nombre de parties prenantes dans le monde entier. Un aperçu d'ISO 26000:2010 Vous pouvez prévisualiser les sections d'ISO 26000:2010 mises à disposition gratuitement sur notre plate-forme OBP. Atelier ISO 26000 Publications associées Documents à venir :