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Contre l'hypothèse de la « fin de la vie privée »

Contre l'hypothèse de la « fin de la vie privée »
1La question de savoir si nos sociétés connaissent une érosion progressive de la vie privée est au cœur des conflits politiques et des débats intellectuels des dernières années. Face à l’essor de l’informatique ubiquitaire et des big data, des grandes plateformes du Web social et des dispositifs mobiles, l’opinion publique oscille entre postures apocalyptiques et enthousiasmes parfois calculés à l’annonce de la « fin de la vie privée » [Arthur 2012]. Quoique largement hypothétique, ce processus ouvre la voie à des abus tout autant de la part d'entreprises privées que des pouvoirs étatiques. 3Pour problématiser cette hypothèse, il est avant tout nécessaire de reconnaître le rôle des acteurs industriels numériques dans la promotion active de modalités d’interaction en réseau de moins en moins « privées ». 4Comme sur le lieu d'un crime, il vaut toujours la peine de revenir sur le moment où un mensonge a été prononcé en public. 1 M. [Elaboration de l'auteur.

How Google Does Fundamental Research Without a Separate Research Lab Research vice presidents at some computing giants, such as Microsoft and IBM, rule over divisions housed in dedicated facilities carefully insulated from the rat race of the main businesses. In contrast, Google’s research boss, Alfred Spector, has a small core team and no department or building to call his own. He spends most of his time roaming the open plan, novelty strewn offices of Google’s product divisions, where the vast majority of its fundamental research takes place. Groups working on Android or data centers are tasked with pushing the boundaries of computer science while simultaneously running Google’s day-to-day business operations. “There doesn’t need to be a protective shell around our researchers where they think great thoughts,” says Spector. Alan MacCormack, an adjunct professor at Harvard Business School who studies innovation and product development in the technology sector, says Google’s approach to research helps it deal with a conundrum facing many large companies.

Le référencement sans mots-clés, quelles solutions ? La nouvelle a fait grand bruit cette semaine. D’ici le mois de décembre, vous n’aurez plus aucun moyen de connaître les mots-clés qui auront permis d’accéder à votre site. En effet, Google a décidé de chiffrer toutes les recherches des internautes en SSL. Alors on fait comment maintenant pour faire du référencement ? L’histoire version courte Je résume. Bref, on arrive aujourd’hui entre 50 et 90% de visites pour lesquelles vous ne savez plus ce qu’a tapé l’internaute. A priori pour défendre l’utilisateur face au programme PRISM ( ben tiens, c’est facile…) Google a décidé de tout chiffrer d’ici la fin de l’année. Les solutions pifométriques Nombreux sont ceux qui ont tenté de contourner ce blocage (je rappelle que tous les outils de statistiques sont concernés puisque le filtrage est effectué en amont par Google). Utiliser des filtres et extrapoler les requêtes qui ont pu être tapées. Les solutions payantes Les solutions à l’aveugle. Deux outils pour trouver des mots-clés. En conclusion

Revue du web du lundi 31 mars Votre think tank revient sur l’actualité qui a marqué la semaine passée. Au programme : vie privée & réseaux sociaux, Affaire Snowden et e-santé. Pour commencer, un focus particulier sur l’information de la semaine : la gouvernance de l’Internet et le 49ème congrès de l’ICANN qui s’est tenu cette semaine. Bonne lecture ! Gouvernance de l'Internet : où allons-nous ? Suite à la récente déclaration des Etats-Unis sur leur volonté d’abandonner leur rôle de régulation privilégié au sein de l’ICANN, le 49ème congrès de l’ICANN qui s’est tenu cette semaine était l’évènement attendu de tous. Vers un internet décentralisé ? L’ICANN a beau affirmer « Aucun individu, personne, entreprise, organisation, gouvernement unique ne dirige Internet », c’est pourtant la question qui était dans tous les esprits cette semaine. Gouvernance et gestion des noms de domaine Vers une nouvelle gouvernance : ne pas manquer le coche démocratique ! Evènement "Le Monde après Snowden" : nous y étions, nous vous racontons

Empire and Communications The latest edition of Harold Innis's Empire and Communications. Empire and Communications is a book published in 1950 by University of Toronto professor Harold Innis. It is based on six lectures Innis delivered at Oxford University in 1948.[1] The series, known as the Beit Lectures, was dedicated to exploring British imperial history. Innis however, decided to undertake a sweeping historical survey of how communications media influence the rise and fall of empires. He traced the effects of media such as stone, clay, papyrus, parchment and paper from ancient to modern times.[2] Innis argued that the "bias" of each medium either toward space or toward time helps determine the nature of the civilization in which that medium dominates. Empire and Communications examines the impact of media such as stone, clay, papyrus and the alphabet on the empires of Egypt and Babylonia. Chapter 1. Harold Innis noted that papyrus documents enabled Rome to administer its huge empire. Chapter 2. Chapter 3.

SàT : le couteau suisse Libre et open source de la communication C’est un projet de développement logiciel qui arrive à son terme et possède un potentiel vraiment intéressant. Basé sur le protocole XMPP, Salut à Toi (SàT) est un logiciel client libre et open source de « communication globale »— étonnant par ses nombreuses fonctionnalités et…son engagement politique. Micro-blogging, blogging, messagerie instantanée, gestion de communautés, échange de fichiers, télécommande vidéo, radio collective, gestion par interface graphique, web ou en ligne de commande : le terme de couteau suisse de la communication n’est pas un vain mot lorsqu’on se penche sur SàT. SàT n’est pas un réseau social en tant que tel, mais peut permettre d’en créer, il n’est pas non plus une xème tentative de créer une alternative à FaceBook ou Twitter, mais pourrait permettre de le faire. SàT : approche de base Techniquement c’est une « suite de logiciels clients » basée sur le protocole XMPP, traduisez par : des outils de communication multi-interfaces. SàT : contrat social

How To Tell Search Engines What "Entities" Are On Your Web Pages Search engines have increasingly been incorporating elements of semantic search to improve some aspect of the search experience — for example, using schema.org markup to create enhanced displays in SERPs (as in Google’s rich snippets). Elements of semantic search are now present at almost all stages of the search process, and the Semantic Web has played a key role. Read on for more detail and to learn how to take advantage of this opportunity to make your web pages more visible in this evolution of search. Under the Hood of Semantic Search Although there has been some argument within the academic community that the Semantic Web “never happened,” it is blatantly clear that Google has adopted its own version of it. It was very apparent, even then, that the search engines were moving in the direction of becoming answer engines, and that they were increasingly leveraging the Semantic Web and semantic search technology. Google I/O 2013 The key to understanding semantic search is identity.

Snapchat, 4chan, Whisper : le web éphémère ou l'illusion de la liberté Le PDG de Snapchat, Evan Spiegel âgé de 23 ans, à Los Angeles le 24 octobre 2013 (J.C. HONG/SIPA). La question du web éphémère a récemment été analysée par la blogueuse Sarah Perez dans son article "The Rise of the Ephemeralnet", paru sur le site Techcrunch en juin dernier. Ce nouvel espace apparaît comme le prolongement direct des problématiques actuelles du respect de la vie privée et du droit à l’oubli sur internet. De l'économie de la trace, sur le web Car le web actuel est bel et bien régit par une économie de la trace : notre existence numérique toute entière est aujourd’hui documentée, répertoriée dans ses moindres détails. Face à cette surveillance constante, de nouveaux services et applications ont récemment fait leur apparition. Ainsi un espace créé en 2004 prônait déjà l’anonymat et la disparition des contenus : 4chan. 4chan, premier terrain d’expérimentation du web éphémère ? Et pourtant l’espace dispose de règles non écrites. Le paradoxe Snapchat

- Le data-journalisme, c’est de l’enquête, pas du code… Steve Doig au SPQR mars 2013 Steve Doig intervenait le 22 mars dernier au SPQR (syndicat presse quotidienne régionale) pour expliquer l’intérêt concret du data-journalisme pour les éditeurs. Selon lui, c’est avant tout une manière d’apporter de la profondeur d’information, à moindre coût. Steve Doig est un grand monsieur du journalisme. Il détient une chaire de journalisme assisté d’ordinateur de la fondation Knight à l’Université d’Arizona. Le data-journalisme pour Steve Doig, c’est “les sciences sociales plus les échéances” (“social sciences plus deadlines”). Les ravages de l’ouragan Andrew 1993 – ©Miami Herald Lorsque en 1993, l’ouragan Andrew frappe la Floride, Steve fait une curieuse constatation. Il découvre alors que les habitations les plus récentes avaient été les plus touchées. Cet exemple est révélateur de ce que peut apporter le journalisme à la vie de la cité, car depuis, ces aberrations ont été corrigées en Floride. carte de Londres ©Flickr.com 2- Des analystes de données

Le projet Google est-il totalitaire ? - Idées C’est une mort qui est passée quasi inaperçue, celle d’un ancien géant du net, devenu quantité négligeable : en juillet dernier, Altavista cessait toute activité. Il y a quinze ans, Altavista était pourtant le moteur de recherche le plus prisé du web, car le plus performant. Oui mais voilà, il y a quinze ans, Google n’existait pas, ou si peu. 50 milliards de dollars de chiffres d’affaires annuel : c’est le poids économique d’une firme devenue tentaculaire, dominant largement le marché des moteurs de recherche donc de l’information, mais aussi celui de la vidéo avec Youtube, de la téléphonie mobile avec son système d’exploitation Androïd, de la cartographie avec Google maps et Google Earth…sans compter les révolutions à venir dans l’automobile, la vision augmentée, la longévité humaine... Vincent Puren, Gilles Babinet et Ariel Kyrou JCF © Radio France Bien plus qu’une simple entreprise, Google est devenu un acteur politique. Suivez-nous aussi sur :

Google Trends lève le voile sur la puissance de Google Knowledge Graph Ca fait très longtemps que je dois poster un article sur le blog de Graphemeride (mon dernier remontant à la série "Le Web de demain"). J'ai eu un peu de pression ces temps-ci par Marie George qui est seule à écrire les articles ces temps-ci. Dès que je vois passer une news sympa ou que je découvre une petite technique, j'ai envie de venir poster mais je dédie malheureusement mon temps à mon projet WordiZ. Bref, j'ai le couteau sous la gorge à l'écriture de ces lignes, mais rassurez-vous le sujet est sympa et j'en ai encore plein d'autres dans mon chapeau pour plus tard. Je vais essayer de republier assez vite, mais je vous préviens de suite que ma motivitation dépendra grandement du nombre de commentaires reçus sur cet article ( ça tombe bien, les commentaires sont en dofollow et notre blog est passé en PR4 récemment). Google est Sémantique et le sera encore plus En 2014, l'avantage c'est qu'on a plus besoin de se demander si le web de demain sera sémantique ou ne le sera pas.

Petit manuel des études biaisées sur les réseaux sociaux I. Introduction Le printemps est là et telles les fleurs qui l’annoncent, les demandes de participations aux questionnaires pour les TFE et mémoires commencent à fleurir sur nos timelines.Poussés par l’aspect novateur de faire des recherches sur des choses que personne n’aurait jamais faites (alors que bien souvent, il s’agit du contraire), les étudiants choisissent un sujet sur les réseaux sociaux. ( Quand leur choix ne se porte pas sur ce sujet, car ils pensent pouvoir mener leur recherche depuis leur fauteuil) Passons le biais qu’ils ont dès le départ dans leur petite tête, à savoir qu’ils sont convaincus qu’il faut que leurs résultats montrent la puissance des réseaux sociaux ou correspondent à ce qu’ils ont lu sur leurs blogs favoris, ils ne se rendent même pas compte que leur dispositif de recherche est également biaisé. En effet, comme méthode de recherche, il y a véritablement deux méthodes de recherches choisis par une majorité d’étudiants : les entretiens ou les sondages. II.

Semantic SEO: Making the Shift from Strings to Things Semantic SEO is the nascent art of optimizing web sites and other web-based resources for semantic search. But, strictly speaking, it's unnecessary to speak of "semantic SEO" or "semantic search" because the reality of contemporary search engines have made the qualifier redundant. Semantic web technologies are now intrinsic to the way modern search engines work, and organic search marketing strategies need to address this reality. This is a version of a talk I gave at SMX East in New York City on 2 October, 2013, under the slightly different title "Strategic Semantic SEO". Before I start to explore the nature of this change, a quick word about me. And it's a field that's exploding! How search, I think, has fundamentally changed. What is this nature of this seismic shift? Fundamentally it is a shift from strings to things. “Things, not strings”The phrase coined by Google to highlight the shift to real-life things in search From keywords to entities. But don't be alarmed. No, really!

Pourrons-nous concevoir des machines capables d'automatiser l'éthique ? – Aeon.com Comment Google redéfinit la notion de pertinence de l’information Google, au centre de toutes les attentions et des usages du web, vient encore de réduire ses filtres de recherche. Est-ce une adaptation aux usages réels ? Une volonté de nous insérer un peu plus dans des « bulles informationnelles » ? Ou affirmer sa volonté (intentionnelle ou non) de nous orienter vers ce qui est pertinent pour l’algorithme (et les portefeuilles des actionnaires) ? Voici un petit texte rédigé dans le cadre d’un projet d’étudiants de l’IAE de Poitiers et qui devrait paraitre, avec d’autres, dans un livre blanc dans les semaines qui viennent. « Si tu ne sais pas, va voir sur Google »… Cette injonction, que nous avons tous entendu un jour, parait révélatrice de la place que le moteur de recherche de la firme de Mountain View occupe aujourd’hui. Comme souvent lorsque nous abordons la question de la recherche d’information, je demande à mes étudiants pourquoi ils utilisent Google et pas un autre moteur. La réponse ne peut bien évidemment pas être si manichéenne.

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