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Lettre d'une pigiste perdue dans l'enfer syrien

Lettre d'une pigiste perdue dans l'enfer syrien
Ce texte sur son expérience syrienne a été publié le 1er juillet 2013, sur le site de la 'Columbia Journalism Review', par Francesca Borri, journaliste indépendante italienne, par ailleurs auteur d'un livre sur le Kosovo et d'un autre sur les rapports entre Israéliens et Palestiniens intitulé 'Quelqu'un avec qui parler' (Manifestolibri, 2010). Il a suscité de très nombreuses réactions, auxquelles Francesca Borri a elle-même répondu sur le site du 'Guardian'. Il nous a semblé qu'il méritait d'être traduit en français. Il m’a finalement écrit. Voilà plus d’un an que je lui envoie des articles à la pige. Pour lui, j’ai attrapé la typhoïde et reçu une balle dans le genou. Le même jour, dans la soirée, j’ai retrouvé le camp rebelle où je vivais, au beau milieu de cet enfer qui s’appelle Alep, et dans la poussière et la faim et la peur, j’ai espéré trouver un ami, un mot compatissant, un geste tendre. Donc, plutôt que de minimiser les risques, vous finissez par les maximiser. Francesca Borri

Je t’accueille, tu m’accueilles, il t’accueille – Surtout, ne venez pas comme vous êtes | Toi ici là, moi ici là Gérard veut refaire sa pièce d’identité. Il se déplace à la mairie, on lui dit que c’est en préfecture de police maintenant. Il va au commissariat, c’est pas là du tout, monsieur, c’est en pré-fec-tu-re de police, voyons. Et de toute façon il faut prendre rendez-vous sur internet Monsieur. Sur quoi? Mina veut s’inscrire à Pôle Emploi. Jamel est admis à l’hôpital psychiatrique (voir ici pour l’histoire). Fouad veut ouvrir son contrat EDF, il vient d’emménager dans son nouveau logement. Jisvar se présente dans un centre d’hébergement où il a finalement obtenu une place. Michel aimerait changer de Centre médico-psychologique (CMP), pour qu’il puisse aller voir le psychiatre qui lui prescrit son traitement sans traverser toute la ville. Et aussi… Marcin, qui fait le 115 des dizaines de fois avant d’avoir quelqu’un au bout du fil, puis avant d’avoir une place pour une nuit peut-être. Je crois que je suis d’accord.

Trayvon Martin et ses soeurs | CHRONIK D'UN NÈGRE INVERTI Voilà plus d’une semaine que Georges Zimmerman, meurtrier de Trayvon Martin, a été acquitté. Aujourd’hui, malgré un soutien total aux mobilisations réclamant que justice lui soit rendue, je ne peux m’empêcher d’être amer quant à la problématique plus générale des (non) mobilisations autour des victimes noires du système judiciaire américain. Le fait qu’il y a plus d’hommes noirs incarcérés que de femmes noires (ce qui correspond au fait qu’il y a plus d’hommes incarcérés que de femmes, quels qu’ils soient), et que les hommes noirs sont disproportionnellement concernés par les violences policières ou meurtres d’un quidam qui "a senti qu’il devait se défendre", ne doit pas justifier ce manque de visibilité des femmes noires sur ces sujets. Autrement dit, elles sont sûrement moins touchées, mais ne même pas prêter attention à elles quand de telles choses leur arrive, c’est une 2e violence. La légitime défense à géométrie variable L’indignation circonstancielle L’indignation limitée Conclusion

LA VRAIE VIE DE SOPHIA BURSET : le cauchemar vécu par les femmes trans emprisonnées | Badasses… Hopla, une petite trad vite fait (qui n’est pas hyper travaillée, je peaufinerais à l’occas’ si j’ai le temps… et si vous remarquez des erreurs, n’hésitez pas à m’en faire part) d’un article paru ici et faisant référence à la nouvelle série à succès (notamment auprès des lesbiennes) « Orange is the New Black ». Comme quoi, si on peut fantasmer (probablement à raison) la vie en non-mixité, il n’y a pas pour autant la moindre raison de fantasmer l’univers carcéral… Ceci dit, rien de neuf à l’ombre, mais c’est toujours bon de rappeler certaines réalités… texte original écrit par Mey, traduit de l’anglais par noemeanzno Dans la nouvelle série Orange is the New Black produite par Netfix, on ne peut s’empêcher de remarquer l’actrice Laverne Cox qui joue le rôle de Sophia Burset, une femme trans purgeant sa peine en compagnie des autres prisonnières au sein de l’établissement correctionnel fictif de Litchfield à New York. Cece McDonald Ophelia De’lonta

Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder » Céder n’est pas consentir.Nicole Claude-Mathieu Apprendre à séduire, quelle brillante idée. Vous vous souvenez? J’avais parlé de Poire, le nice guy, le pauvre mec qui n’avait pas confiance en lui, qui voulait séduire mais qui ne savait pas faire, qui se plantait lamentablement, et qui accumulait la frustration et la rancœur jusqu’à haïr l’objet de son désir. Ha les femmes, toutes des salopes. Et puis il avait reçu des conseils, à droite, à gauche, il avait lu, il s’était dit: maintenant je n’ai plus envie d’être un loser. Poire devint Poire le player. Et puis… Voilà. Comment un petit mec timide devient un agresseur sexuel? C’est ce que je voudrais expliquer ici. J’ai expliqué dans Poire le player comment les erreurs de Poire qui le mènent à s’enfoncer dans ses problèmes au lieu de les résoudre: pour résumer, le risque qu’il court, c’est de ne pas changer de paradigme. Il croit que quand on couche avec une fille, on lui arrache quelque chose. Et pour être, Poire s’imagine qu’il faut avoir.

Fouilles, contrôles d’identité, amendes... : neuf choses à savoir Un contrôle de police à Paris (Audrey Cerdan/Rue89) « Vos papiers s’il vous plait », « Rangez vous sur le côté », « Videz vos poches »... La loi, l’ordre, la sécurité, le code de la route : on nous rabâche tellement nos devoirs qu’on en oublie nos droits. Voilà neuf choses que nous ne sommes pas toujours obligés de faire. Seul un policier ou un gendarme peut exiger vos papiers « Vos papiers s’il vous plait » « Vous d’abord ! Cependant, s’ils font du zèle, ils ont le droit de vous retenir (sans contact) jusqu’à l’arrivée de la police judiciaire qui, elle, y est habilitée. Comme on peut le lire sur Service-public.fr, il en existe trois types : Autrement dit, les gendarmes et les policiers peuvent vous demander vos papiers en toute occasion. On n’est pas obligé d’avoir sa carte d’identité sur soi Avoir en permanence sur soi sa carte d’identité nationale n’est pas obligatoire. Enfin, seul un ordre du juge d’instruction ou du procureur autorise la prise de photo et/ou d’empreintes. Bon à savoir.

"La vérité, c’est que nous sommes des ratés." by laurentdinh Feb 17

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